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Extrait ajouté par anonyme 2018-06-04T20:21:44+02:00

Car tu peux dire de moi Ceci est mon peuple

*

Tu descends lentement de terrasse en terrasse

Mon bel amour à pas de lune dans ma nuit

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Extrait ajouté par anonyme 2018-06-04T16:42:27+02:00

LE MIROIR

Si le miroir mimer osa

La rose et l’or des mimosas

Le saule en fleur au vent qui bouge

La sauge en sang qui saigne rouge

La violette et les lilas

De quoi se parent les yeux las

S’il prit leur regard aux pervenches

À la palombe l’aile blanche

S’il résuma le ciel en lui

Croisa le soleil et la pluie

S’il fut la nuit s’il fut le jour

À la lumière fit l’amour

Il a tremblé lorsque tu vins

A bu tes lèvres comme un vin

S’est perdu suivant ta musique

Au cœur du paradis physique

Ne voit plus rien quand tu t’en vas

Dans son profond sommeil rêve à

Toi seule aveugle à toute chose

Aux mimosas comme à la rose

Insensible à qui le grisa

Et n’est plus miroir que d’Elsa

Commentaire de Zaïd : De quel miroir il s’agissait, de verre ou de métal, nul ne peut dire, et furent propos nombreux de la signification cachée de ce chant. Quand la police de l’Émir fouilla le domicile de mon Maître, elle avait mission de trouver ce miroir qui se disait magique, et servant à lire hier comme demain. J’en interrogeai par curiosité d’enfant An-Nadjdî qui me répondit : « Il y a des miroirs d’eau, de ciel (ou mirages)… mais sont les gens trop simples pour entendre qu’il y a miroirs de mots (ou images). C’est pourquoi leur est mystère la poésie. Ces vers signifient, puisque enfin le secret t’en importe que dans ma poésie où parfois je semble parler d’autre chose il n’est image qui ne serve à montrer Elsa, il n’est image que d’Elsa.»

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-21T19:30:02+01:00

Tout ce qu'aveuglément un monde à toi préfère

Est simulacre idole au prix du Dieu vivant

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-21T19:29:48+01:00

Je suis plein du silence assourdissant d'aimer.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-21T19:29:40+01:00

J'ai réinventé le passé pour voir la beauté de l'avenir.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-21T19:29:27+01:00

Les Yeux d'Elsa.

Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire

J'ai vu tous les soleils y venir se mirer

S'y jeter à mourir tous les désespérés

Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire

À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé

Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent

L'été taille la nue au tablier des anges

Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés

Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur

Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit

Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie

Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure

Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée

Sept glaives ont percé le prisme des couleurs

Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs

L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé

Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche

Par où se reproduit le miracle des Rois

Lorsque le cœur battant ils virent tous les trois

Le manteau de Marie accroché dans la crèche

Une bouche suffit au mois de Mai des mots

Pour toutes les chansons et pour tous les hélas

Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres

Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux

L'enfant accaparé par les belles images

Écarquille les siens moins démesurément

Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens

On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages

Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où

Des insectes défont leurs amours violentes

Je suis pris au filet des étoiles filantes

Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août

J'ai retiré ce radium de la pechblende

Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu

Ô paradis cent fois retrouvé reperdu

Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes

Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa

Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent

Moi je voyais briller au-dessus de la mer

Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-21T19:29:16+01:00

Les Lilas

Je rêve et je me réveille

Dans une odeur de Lilas

De quel côté du sommeil

T'ai-je ici laissée là

Je dormais dans ta mémoire

Et tu m'oubliais tout bas

Ou c'était l'inverse histoire

Étais-je ou tu n'étais pas

Je me rendors pour t'atteindre

Au pays que tu songeas

Rien n'y fait que fuir et feindre

Toi tu l'as quitté déjà

Dans la vie ou dans le songe

Tout a cet étrange éclat

Du parfum qui se prolonge

Et du chant qui s'envola

ô claire nuit jour obscur

Mon absente entre mes bras

Et rien d'autre en moi ne dure

Que ce que tu murmuras

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-21T19:29:05+01:00

Le tiers chant

Te prendre à Dieu contre moi même

Étreindre étreindre ce qu’on aime

Tout le reste est jouer aux dés

Suivre ton bras toucher ta bouche

Être toi par où je te touche

Et tout le reste est des idées

Je suis la croix où tu t’endors

Le chemin creux qui pluie implore

Je suis ton ombre lapidée

Je suis ta nuit et ton silence

Oubliée dans ma souvenance

Ton rendez-vous contremandé

Te prendre à Dieu contre moi même

Étreindre étreindre ce qu’on aime

Tout le reste est jouer aux dés

Suivre ton bras toucher ta bouche

Être toi par où je te touche

Et tout le reste est des idées

Le mendiant devant ta porte

Qui se morfond que tu ne sortes

Et peut mourir s’il est tardé

Et je demeure comme meurt

A ton oreille une rumeur

Le miroir de toi défardé

Te prendre à Dieu contre moi même

Étreindre étreindre ce qu’on aime

Tout le reste est jouer aux dés

Suivre ton bras toucher ta bouche

Être toi par où je te touche

Et tout le reste est des idées

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-21T19:28:53+01:00

LE FUTUR VU

Je te parle et tu me fuis

Je te suis et tu t"envoles

Tes yeux ailleurs qu'où je suis

Ton cœur pris d'autres paroles

Et dans l'aveugle aujourd'hui

Mes jours sont des jours de pluie

Je te parle et tu es toute

A des songes de là-bas

Tu me fuis prenant des routes

Que mon pas ne connait pas

Je te suis et je redoute

Au loin ce que tu écoutes.

Amour qu'est-ce que tu vois

Qu'il ne m'est permis de voir

Que disent-elles ces voix

Trop distante pour y croire

Pour moi qu'en toi qui ne crois

Et ne puis quitter ma croix

Cette vie elle s'achève

Amour mon seul absolu

Pour toi des soleils se lèvent

Qui crépuscules n'ont plus

Cette vie est longue et brève

Amour d'au-delà des rêves

Demain n'est pas mon verset

Demain n'est pas mon domaine

Je n'y puis avoir accès

Même au bout de ma semaine

L'avenir qu'est-ce que c'est

Je l'ignore et tu le sais

Tu me dis d'obscures choses

Au seuil des temps lumineux

Et c'est comme avant les roses

Les rosiers ne sont que nœuds

Tout fleurit où tu te poses

Elsa des métamorphoses.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-21T19:28:40+01:00

LA FIEVRE (extrait)

Tu ne veux plus même que je te touche

Tu fuis ma main Tu souffle Tu gémis

Et ma peur suit ta plainte sur ta bouche

Comme un danger pour un instant remis.

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