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Fitz doit apprendre à vivre avec sa fille, Abeille, après la mort de sa femme, Molly. Etrangement précoce et intelligente, l'enfant poursuit une existence à demi sauvage dans le domaine de Flétribois. Livrée à elle-même, elle découvre les passages secrets que dissimulent les murs de la maison, se lie d'amitié avec un chat et découvre le passé de son père.
Son regard effleura le mien, et des larmes me piquèrent les yeux. Moi qui étais si jalouse, certaine qu'il préférait Evite! Son bref coup d'oeil le plaçait au-delà de son rôle de père : c'était mon allié.
Il s'agit de la deuxième partie du premier tome américain.
L'histoire reprend où s'était arrêtée la première partie. Les émotions sont toujours présentes et poignantes : on sent la solitude de Fitz suite à la mort de Molly, et les nombreuses difficultés qu'il rencontre pour éduquer sa fille. Ses choix sont souvent grinçants, mais correspondent tellement au personnage... La cohérence entre sa façon particulière d'élever Abeille et son caractère à la fois secret, maladroit et confiant envers sa deuxième fille est remarquable, et donne lieu à des situations complexes. Fitz se retrouve à devoir osciller entre les invités de Flétribois dont il doit veiller à la sécurité et gérer les caprices, ses devoirs de maitre du domaine à assumer, et Abeille, qui tente tant bien que mal de trouver sa place au milieu de ce chamboulement.
Dans la première partie, nous avions eu deux chapitres du point de vue d'Abeille. Dans ce deuxième tome français, la moitié des chapitres le sont, en alternance, la plupart du temps, avec ceux du point de vue de Fitz. On ressent donc très rapidement l'importance de la fillette dans l'histoire, et les interrogations à son sujet se renforcent, notamment : Spoiler(cliquez pour révéler)ne serait-elle pas un prophète blanc ? Ce doute, je l'avais déjà eu dans la première partie, mais les événements avec Abeille ne permettent plus de douter, et la fin du livre encore moins.
L'un des moments forts de ce livre est, incontestablement pour moi,Spoiler(cliquez pour révéler) la rencontre de Fitz avec le Fou. Durant les deux volumes (français), un accent est mis sur le vide ressenti par notre héros causé par l'absence de nouvelles de son ami d'enfance. L'émoi est grand quand Fitz réalise qui est le mendiant qu'il a poignardé.
J'ai découvert L’Assassin Royal il y a exactement dix ans (puisque c'était en avril 2005...), et depuis Fitz est mon personnage préféré, tous genres confondus. Je ne peux que le renforcer dans sa place après la lecture de ce tome, tant j'y retrouve tout ce qui fait son charme à mes yeux : ses hésitations, son pessimisme facile, son amour sans limites pour ses proches, son intelligence fine, sa si touchante maladresse.
Dans cette deuxième partie française, il est deux éléments qui m'ont beaucoup déplus : les première et quatrième de couverture. L'illustration est un photomontage, ce que je trouve tellement dommage pour un roman d'une telle ampleur. Alors que TOUS les tomes de chez Pygmalion relatant les aventures de Fitz ont des illustrations à tomber par terre (dessins, techniques graphiques...), celle de la première partie en pôle position, nous avons droit pour ce livre à une technique qui, pour moi, ne met pas du tout le livre en avant. Mais le pire, c'est la quatrième de couverture. Habituellement, elle est ici pour donner envie de lire, donc de lancer l'intrigue, ou de la poursuivre. Hélas, celle-ci dévoile l'élément, l'événement qui retourne les tripes et fait chavirer le cœur. J'avais été prévenue que la quatrième était très spoilante et révélait la fin, donc je l'ai lue une fois le livre fini. Bien m'en a pris. C'est une véritable honte de dévoiler tant dans une accroche ! Je ne peux pas croire que ce soit du travail de professionnel.
Pour ceux qui n'ont pas encore eu ce livre entre leurs mains et qui souhaiteraient le lire, ne lisez pas la quatrième de couverture ! C'est un conseil que j'ai déjà lu plusieurs fois mais qui ne saurait trop apparaitre au vu du massacre occasionné.
Sinon, c'est toujours un bonheur de retrouver Fitz, et je m'émerveille de la créativité de Robin Hobb qui a su trouver une intrigue nouvelle pour sa nouvelle trilogie ; rien n'est redondant, tout est captivant.
Je suis toujours aussi dubitative que pour le premier tome. Les personnages ne sont pas aussi attachants que dans l'Assassin Royal, ou les 2 autres sagas de l'univers.
Autant de plaisir que le tome 1 avec en plus cette nouveauté (?) par rapport à toute la saga (dites moi si je me trompe hein) : le changement, l'alternance de point de vue.
Nous n'avons pas que les yeux de Fitz mais aussi ceux d'Abeille (que j'aime ce choix de donner à tous un prénom fait d'un adjectif ou d'un nom commun !).
Et pourtant, l'une semble être bien plus mâture que l'autre qui se démène à être un bon parent et qui ne voit que ses échecs à travers les yeux de sa fille.
Les caractères sont toujours aussi travaillés, profonds, profondément attachants... sauf Evite ! Evidemment... mais s'il lui arrive malheur, ça me fera forcément de la peine... bien malgré moi.
(...)
plusieurs soubresauts pont violenté mon petit coeur fragile avec trois simples lettres... F... O... U... qu'on attend tel le Père Noel et avec lequel on est ultra mal à l'aise une fois qu'il est là. Ca n'a pas loupé. Mais leur relation est restée intacte : compliquée, retenue, forte, indéfectible. Brillante et douloureuse à la fois. Pour moi en tous cas.
Et ce final !!
mortelle, poignante, bluffante Spoiler(cliquez pour révéler)(même si je m'attendais à un ou deux petits trucs en vrai) qui oblige à enchainer illico sur le tome 3
ok Fitz ! J'arrive !
Ce tome est si prenant, c'est dur de lâcher le livre, et une fois terminer on n'a qu'une envie : se jeter sur la suite !
Je trouve le point de vue d'Abeille vraiment fascinant, on comprend tellement de choses qui ne sont jamais dites entre les personnages, car aucun ne s'ouvre complètement aux autres, si ancrés dans la tradition des secrets.
Encore un tome qui se finit et le personnage de Fitz toujours aussi agaçant à près de 60 ans, à croire qu'il n'a pas évolué dans sa tête, toujours à agir sans réfléchir aux conséquences et à ne pas voir plus loin que le bout de son nez. Heureusement, le personnage d'abeille relève le niveau. Et nous y retrouvons enfin le fou, dans un sale état... Écouté en lire audio, la lecture faite par Sylvain Agaësse emporte l'auditeur avec merveille dans cet univers fantasy emplis de complots, d'intrigues et de dangers insoupçonnés. j'enchaîne directement sur le tome 3. J'avoue qu'avoir retrouvé le fou a rehaussé le niveau de suspense de l'histoire.
La machine est lancé, nous allons de rebondissement en rebondissement.
Un tome très énervant entre les personnages que l'on veut baffé (Evite, FitzVigilant) et Fitz que l'on veut secouer pour lui faire voir e qu'il a sous les yeux.
Et aussi beaucoup d'émotion aussi dans ce tome avec Spoiler(cliquez pour révéler)les retrouvailles avec le fou
Comme souvent avec Robin Hobb, on termine un tome et on se jette sur le suivant.
Décidément, j'aime beaucoup le personnage d'Abeille que je trouve très bien construit et très attachant, je m'intéressais presque davantage aux chapitres racontés de son point de vue que ceux racontés de celui de Fitz. J'aime son évolution, la façon dont elle grandit et découvre le monde. Le grand mystère qui plane sur cette série n'en est à mon sens pas un parce que c'est assez facile de deviner la solution. La fin est très poignante et laisse présager une suite grandiose. L'autrice réussit parfaitement à transmettre une grande palette d'émotions à travers son écriture et c'est vraiment super.
Ce deuxième tome des éditions françaises est indubitablement dans la continuité du premier (normal, puisqu'ils ne constituent qu'un seul et unique volume aux Etats-Unis...), Fitz tentant de se remettre de la perte de sa femme et essayant tant bien que mal de nouer des relations avec sa fille... Cette dernière, Abeille, subit toujours les moqueries de son entourage, autant des enfants que de FitzVilgilant et de Evite.
La fin, un véritable coup de tonnerre. L'apparition subite du Fou va tout changer... et les hypothèse quant à la nature du fils de celui-ci, arriver par dizaines... Spoiler(cliquez pour révéler)Il s'agit de Abeille !
La suite, avec un FitzChevalerie Loinvoyant de soixante ans (Eh oui, déjà !) qui reprend ses habitudes d'assassins, promet d'être formidable.
Toujours un peu longuet pour les 3 quarts du livre, et puis j'ai vraiment du mal avec Abeille qui est difficilement supportable parfois. Il faut que je me souvienne que ce n'est qu'une gamine, mais au vu de son intelligence je me dis parfois qu'elle ne l'est pas sur tous les points... J'ai l'impression de ne plus reconnaître Fitz... Je ne sais pas si j'ai du mal à me dire qu'il a la cinquantaine et donc qu'il a évolué, mais il n'est, je trouve, plus aussi attachant qu'avant. Et dernier point et non des moindres, j'ai vraiment, vraiment du mal avec le point de vue d'Abeille, peut-être l'auteur a voulu innover mais on ne s'attache pas à Abeille et on se détache de Fitz.
Il y a pas mal de points négatifs, j'ai l'impression qu'on remet tout en cause de toutes les séries et arcs précédents avec la prophétie etc aussi.
Par contre, le dernier quart, enfin ça bouge ! Beaucoup de questionnements, espérons que ça lance la série comme Robin Hobb sait si bien le faire !! Faisons lui confiance, elle ne m'a jamais déçue jusque là.
Résumé
Fitz doit apprendre à vivre avec sa fille, Abeille, après la mort de sa femme, Molly. Etrangement précoce et intelligente, l'enfant poursuit une existence à demi sauvage dans le domaine de Flétribois. Livrée à elle-même, elle découvre les passages secrets que dissimulent les murs de la maison, se lie d'amitié avec un chat et découvre le passé de son père.
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