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Extrait

Extrait ajouté par Brandon_Hill 2019-08-15T22:43:39+02:00

Chapitre I : L’évasion

Quelque part en plein milieu d’une zone désertique des États-Unis, une explosion retentit. Il s’est ensuivi un vacarme assourdissant émanant du centre de recherche génétique situé dans les environs. Il était à peu près deux heures du matin lorsque cela s’est produit. Cette nuit-là, il faisait sombre, il n’y avait qu’un quartier de lune pour éclairer le paysage. Le calme semblait être revenu, lorsqu’une silhouette se faufila au dehors du centre et prit la fuite à toute vitesse. Le souffle de l’explosion avait presque entièrement détruit la façade avant du centre. Une grande partie du grillage délimitant le centre avait été arrachée lors de la déflagration. L’ombre qui venait de s’échapper ne devait probablement pas être étrangère à ces incidents. Une chose était cependant certaine : cet être était en fuite et ne tenait pas à être rattrapé. Il se déplaçait à une vitesse proche des cent kilomètres-heure et son allure ne semblait pas faiblir. Pour comprendre ce qui le poussait à agir de la sorte, il faut revenir deux heures en arrière.

« Jeudi 30 juin 1994, minuit. Les traitements infligés aux sujets ont des effets désastreux. Plusieurs d’entre eux présentent des troubles de la mémoire et une absence partielle, voire totale de réflexes. Leurs capacités d’analyse et de réflexion semblent aussi en être affectées. Seul le sujet 111… Non je ne peux pas parler d’eux comme ça… Il faudrait complètement arrêter le programme ‘‘G.E.N.O.M.E.’’ ! » Tel était le rapport que le professeur Gorakin avait enregistré sur son dictaphone ce jour-là. Il resta songeur pendant une dizaine de minutes avant d’être interrompu par un message radio qui disait ceci : « Le professeur Gorakin est demandé de toute urgence dans la zone de repos. Je répète : Le professeur Gorakin est demandé d’urgence dans la zone de repos. » Il se leva alors précipitamment et partit en courant.

Une fois sur place, il vit des gardes qui tentaient de maîtriser un garçon qui devait être âgé de sept à huit ans. L’un des gardes lui cria : « Vite professeur ! Donnez-lui de la synthèsine ! »

Professeur Gorakin : « Que s’est-il passé ? »

Le garde : « Professeur, faites vite ! On a de plus en plus de mal à le maîtriser. Il a réussi à sortir, on ne sait comment de sa cellule. »

Professeur Gorakin : « Il ne s’agit pas d’une cellule, mais d’une chambre. »

Le garde : « Professeur, on n’a pas le temps de discuter de ce genre de détails… »

Le professeur Gorakin l’interrompit : « Au contraire, je pense que nous devons changer notre approche… »

Le scientifique n’eut pas le temps de finir sa phrase que l’un de ses collègues plaça un masque sur le visage du petit garçon tout en l’interpellant avec étonnement et colère : « Albert que t’arrive-t-il ? As-tu l’intention de saboter le projet ? » Pendant ce temps, l’enfant se débattait de moins en moins puis il commença à avoir de violents spasmes. À la vue de cet horrible spectacle, le professeur Albert Gorakin s’interposa entre son collègue, le professeur Carl Princeton, et le gamin. Il retira le masque du visage de ce dernier en s’écriant : « Carl, réalises-tu ce que nous sommes en train de devenir ? Ce n’est qu’un petit garçon… ça va beaucoup trop loin ! » Il le maintint tant bien que mal tout en tentant de l’empêcher de se mordre la langue. Lorsque les tremblements s’arrêtèrent, le petit tomba évanoui. Le professeur Gorakin examina ses pupilles et contrôla son pouls.

Toute l’audience était surprise par la réaction du professeur Gorakin et le regarda transporter le garçon dans ses bras jusqu’à l’infirmerie. Le garçonnet s’était endormi les bras ballants et il semblait paisible. Il le coucha dans un lit et donna un ensemble de consignes aux infirmières présentes. Il insista sur le fait qu’elles devaient bien traiter le gamin. Le général McPherson fit ensuite convoquer le professeur par l’intermédiaire d’un garde. Le scientifique se dirigea alors vers le bureau du général.

Lorsqu’il entra dans le bureau du général, celui-ci lui tournait le dos et était en train de nourrir des piranhas dans un énorme aquarium. Gorakin se racla la gorge en demandant : « Général, vous m’avez fait demander ? » Le général, sans se retourner, prit un cigare dans la poche intérieure de son veston, il en coupa le bout avec un coupe-cigare et l’alluma. Il se tourna enfin vers Gorakin tout en crachant de la fumée et, sans mot dire, il s’avança vers son bureau pour s’asseoir. McPherson était un homme assez rustre et souvent de mauvaise humeur. La légende disait même que personne ne l’avait jamais vu esquisser le moindre sourire. Il mesurait environ un mètre quatre-vingts. Il avait les cheveux poivre et sel, un collier de barbe grisonnant et des yeux vert clair. Il arborait ce regard qu’ont les gens qui ne font confiance à personne : il plissait souvent les yeux lorsqu’il fixait une personne. C’était un homme assez froid et autoritaire. Sa sévérité était perceptible au travers de ses épais sourcils noirs qu’il fronçait régulièrement. En somme, c’était un homme assez désagréable auquel personne n’aimait avoir affaire, pas même ses supérieurs. Si on pouvait lui trouver une qualité, ce serait son sens de l’humour, bien que celui-ci fût irritant et souvent au détriment d’autrui.

Lorsqu’il se décida enfin à ouvrir la bouche, ce fut pour proposer un cigare au professeur Gorakin tout en lui tendant son coupe-cigare si spécial. En effet, cet objet se présentait comme une caricature représentant la tête du général sur chacune des faces. Au repos, l’objet représentait le visage du général lorsqu’il est abasourdi. La bouche constituant la lunette dans laquelle coulissaient les lames de la double guillotine. Une pression simultanée sur les encoches situées sur le sommet de la tête et le bas du menton avait pour effet de joindre les deux lames formant la dentition inférieure et supérieure. Cela permettait de sectionner l’objet qu’elles rencontraient. Dans le même laps de temps, les sourcils changeaient d’orientation afin de donner un aspect fâché au visage.

Las du silence qui régnait dans le bureau, Gorakin prit la parole : « Général, pour quel motif vouliez-vous me voir ? »

Général McPherson : « Asseyez-vous Gorakin… » Gorakin prit place. Il avait un peu de mal à cacher son exaspération, car il ne savait toujours pas ce que McPherson lui voulait.

McPherson lui demanda sur un ton sec : « Où en sommes-nous avec le projet ‘‘G.E.N.O.M.E.’’ ? » Ce à quoi Gorakin répondit : « Nous avons connu des avancées significatives, mais nous devrions changer de méthode. » McPherson resta un instant silencieux, ralluma son cigare et inspira trois bouffées rapides puis il expulsa la fumée en un long souffle. Dérangé par la fumée et ne comprenant toujours pas quel était le but de cette entrevue, Gorakin posa ses mains sur l’accoudoir donnant l’impression de vouloir s’en aller. Le général réagit alors avec virulence : « Gorakin, je ne vous ai pas donné la permission de vous en aller ! »

Gorakin : « Je vous demande pardon. Me prenez-vous pour votre sous-fifre ? »

McPherson : « Vous êtes peut-être l’instigateur de ce programme, mais j’en suis le responsable depuis que l’armée subventionne vos recherches. Dois-je vous rappeler que depuis la vingtaine d’années d’existence de ce projet, il a généré plus de pertes que de profits ? » Sur ces mots, Gorakin inspira un grand coup puis expira rapidement pour se calmer.

Gorakin : « Ces travaux ont ouvert la voie à de nombreuses avancées scientifiques majeures, notamment dans le domaine médical. Nous avons, par exemple, mis au point la synthèsine et l’activine. Actuellement, nous développons… » Il fut interrompu dans sa dernière phrase par McPherson qui avait résolument décidé de le blâmer : « C’est bien là votre problème Gorakin, vous passez votre temps à développer. Quand allez-vous enfin produire ? »

Gorakin : « Général McPherson, ce que nous faisons est extrêmement complexe et demande de prendre toutes les précautions d’usage afin d’éviter une catastrophe. »

McPherson : « Gorakin, vivez-vous dans un monde parallèle ou quoi ? On vous paie et on finance grassement ce projet pour aboutir à des résultats parlants et non pour que vous passiez votre temps à prendre des précautions. La seule catastrophe, c’est le budget que vous dépensez scandaleusement pour vos recherches. Alors, cessez de nous vendre du vent et fournissez enfin un résultat digne de ce nom ! » Gorakin gardait le silence pendant que McPherson le sermonnait. Ses sentiments étaient partagés entre la colère d’être incompris et l’inquiétude de voir son travail lui être retiré.

Gorakin prit énormément sur lui pour se calmer avant de reprendre la parole : « Général, je m’engage à vous démontrer, sous peu, l’intérêt de mes recherches. »

McPherson : « Les mots ‘‘sous peu’’ ne veulent rien dire à mes yeux. Vous avez exactement une semaine pour me convaincre que vous avez encore votre place dans cette équipe ! J’aime autant vous prévenir, je n’ai pas pour habitude d’offrir une seconde chance aux gens. » Il disait vrai : il s’était séparé de son ex-femme parce qu’elle avait eu le malheur d’oublier un chemisier rouge dans le lave-linge. À la suite de ce « malheureux » incident, plusieurs chemises du général avaient viré du blanc au rose. Le haut gradé introduisit alors une procédure de divorce en invoquant un différend irréconciliable.

Le professeur Gorakin se sentait tendu et inquiet. Il s’apprêtait à répondre lorsque les sirènes retentirent. Gorakin se leva et s’adressa au général : « Je vais voir ce qui se passe. » Le général McPherson lui lança sèchement : « Cette fois pas de vague Gorakin ! J’ai eu vent de vos interventions de ce soir. Vous devez vous défaire des sentiments que vous éprouvez pour les sujets ou je me chargerai de vous en éloigner pour de bon. »

Ils sortirent du bureau, Gorakin en tête. Un groupe de gardes passa avec précipitation dans le couloir. Le général McPherson retint par le bras l’un d’eux pour lui demander s’il savait quel était le problème. Le garde lui répondit : « Il y a encore eu un incident avec le 111, à l’infirmerie cette fois. » Le professeur Gorakin lui répondit : « Nous venons avec vous. » Ils coururent tous à vive allure vers l’infirmerie.

Une fois arrivés sur place, ils virent que plusieurs vitres étaient brisées et que la pièce était sens dessus dessous. Une infirmière était assise par terre, l’air dépité. Elle avait les jambes écartées, le dos courbé et regardait dans le vide comme si elle venait de subir un choc émotionnel. Ses cheveux étaient en bataille, elle était quelque peu débraillée, mais semblait trop atteinte pour s’en soucier. Albert Gorakin était aussi stupéfait qu’inquiet au vu de la situation. Il scruta rapidement la salle avant de s’adresser à l’infirmière : « Agnès, mais que s’est-il passé ? » Agnès restait silencieuse, ce qui inquiéta grandement le reste des personnes présentes. Le général cria à l’infirmière : « Mais bon sang ! Vous allez vous décider à répondre ? Que s’est-il donc passé ici ? » C’est alors que de l’armoire renversée au sol sortit une voix aiguë qui criait : « À l’aide ! À l’aide ! S’il vous plaît, aidez-moi à sortir de là. » L’armoire reposait sur ses portes. Deux des gardes se précipitèrent alors vers l’armoire pour la soulever. Gorakin et un autre garde vinrent leur prêter main-forte.

Ils posèrent l’armoire sur un de ses flancs et ouvrirent les portes. À l’intérieur, se trouvait une autre infirmière. Gorakin l’aida à sortir et à se relever. Elle lui demanda, inquiète : « Il est parti ? » McPherson lui répondit en haussant le ton : « Qu’a-t-il bien pu se passer ici ? Quelqu’un va-t-il enfin se décider à éclaircir la situation ? » Gorakin tenta de calmer le jeu en rétorquant au général : « Général, elles sont sous le choc. Leur crier dessus ne va pas aider. » Il s’adressa alors à l’infirmière pour lui demander d’expliquer ce qui s’était passé, sans omettre le moindre détail.

La deuxième infirmière : « J’étais venue remplacer Agnès et je l’ai trouvé en train d’essayer de maîtriser Thorn. Il était très agité sur son lit. Pendant que je me dirigeais vers eux, Thorn a réussi à arracher ses mains de celles d’Agnès et s’est levé d’un bond. » En expliquant les détails, elle semblait être de plus en plus paniquée. C’est alors que Gorakin lui prit la main pour la rassurer. Son discours manquait de clarté, car elle haletait.

Gorakin : « Alizia, je vous en prie, calmez-vous. » Quand le professeur vit qu’elle était quelque peu apaisée, il lui demanda : « J’aimerais bien comprendre ce qui vous est arrivé ; veuillez poursuivre s’il vous plaît. »

Alizia : « Thorn a violemment poussé Agnès vers la vitre. Elle s’est ensuite évanouie. J’ai été prise de panique, donc je me suis réfugiée dans l’armoire et… » Alizia éclata alors en sanglots et poursuivit : « Professeur, je n’ai jamais vu ça… » Elle pleura ensuite à chaudes larmes.

Albert Gorakin : « N’ayez plus d’inquiétude Alizia. Par où est-il parti ? » Avant même qu’elle ne puisse répondre, on entendit une puissante détonation. Le général s’écria : « Qu’est-ce que ça peut bien être encore ? » Il ordonna alors au chef des gardes d’aller voir ce qui venait de se produire et de l’en informer au plus vite. Les gardes partirent en courant pendant que le professeur Gorakin tentait de rassurer les infirmières.

Lorsqu’ils arrivèrent près de l’entrée du centre de recherche, ils ne purent que constater, impuissants, les dégâts. Il n’y avait plus de portes ; elles avaient été arrachées par le souffle de l’explosion. Toutes les vitres environnantes étaient brisées. Le décor était noirci par la suie et il y avait, çà et là, des flammes. La réception était totalement détruite et certains éléments brûlaient encore. Il y avait des corps un peu partout : couchés sur sol, assis tout en étant adossés à un mur, appuyés sur le châssis d’une fenêtre lorsqu’ils n’avaient pu la traverser complètement. Un véritable carnage avait eu lieu avant leur arrivée. Ils décidèrent de vérifier s’il y avait des survivants.

Ils entendirent un gémissement provenant du corps le plus proche d’eux. Il s’agissait d’un agent d’accueil. Le chef d’escouade accourut auprès de lui. Comme il était couché sur le ventre, il le retourna avant de lui soulever doucement la tête à l’aide de sa main droite. En voyant son visage ensanglanté, il s’écria : « Evan, est-ce que ça va ? » Au vu des circonstances, la question semblait quelque peu inappropriée. L’agent d’accueil lui répondit d’une voix balbutiante : « Je… je crois… Ma jambe… ma jambe me fait mal. Capitaine Fox… vous l’avez attrapé ? » Fox examina d’un furtif coup d’œil la jambe de l’agent et le rassura avec ces mots : « Ne t’inquiète pas Evan, ça va aller. Que s’est-il passé ici ? » Evan gémissait encore à cause de la vive douleur qui le relançait fréquemment. Il faillit tourner de l’œil, mais il se ressaisit lorsque Fox cria son nom.

Evan : « C’est… c’est le garçon qui s’est rebellé tout à l’heure. »

Fox : « C’est lui qui a fait ça ? »

Evan : « Oui, il était très en colère… et… et les gardes n’ont rien pu faire. Avec Annie…, nous avons aussi essayé de l’arrêter, mais il était trop fort. »

Fox : « Mais c’est impossible ! Comment un gamin peut-il éliminer une dizaine d’adultes entraînés au combat. Evan, qu’est-ce que vous ne me dites pas ? Evan ! Evaaaaaaaaaan ! »

Pendant qu’il l’interrogeait ainsi, les yeux d’Evan se fermèrent et les secours arrivèrent pour examiner les victimes. Le responsable des secours s’approcha de Fox pour lui demander ce qui avait bien pu se passer. Ce à quoi Fox répondit : « Ce n’est pas encore très clair, mais faites de votre mieux pour les sauver. » Fox le fixait avec détermination et sans sourciller. Le responsable des secours fut perturbé par le charisme et l’autorité du capitaine Fox. Il se ressaisit ensuite pour lui répondre : « Nous allons faire le maximum pour les sauver. » Leur conversation fut interrompue par le talkie-walkie de Fox.

Il s’agissait du général McPherson. Il s’adressa au capitaine Fox avec ces mots : « Fox, quelle est la situation ? » Fox : « Le numéro 111 s’est enfui… »

McPherson, profondément en colère, lui rétorqua : « Quoi ? Vous vous foutez de moi, Fox ? Personne n’a pu l’arrêter ? »

Fox : « Visiblement non. Il a neutralisé une dizaine d’hommes avant de s’enfuir. Mon Général, quels sont vos ordres ? »

McPherson : « Rassembler rapidement une vingtaine d’hommes, j’arrive ! Nous allons ramener ce gamin de gré ou de force et je vais lui faire passer l’envie de recommencer. »

Fox : « Bien Mon Général. Je rassemble des hommes et je fais apprêter des véhicules. »

Le général s’apprêtait à quitter l’infirmerie lorsqu’il s’arrêta brusquement devant la porte entrouverte, tenant la poignée en main. Sans se retourner, il s’adressa au professeur : « Vous voyez où a mené votre laxisme ? Vous avez intérêt à ce qu’on puisse le rattraper, sinon votre carrière s’achèvera plus tôt que prévu. J’y veillerai personnellement. »

Gorakin : « Général, je viens avec vous. »

McPherson, toujours dos tourné, lui rétorqua avec virulence : « C’est absolument hors de question. Vous avez déjà commis suffisamment d’erreurs pour aujourd’hui. Contentez-vous de trouver un moyen d’avoir la maîtrise sur les autres sujets. Un tel fiasco ne doit jamais se reproduire. » Il quitta les lieux en claquant la porte.

Après ce bref échange, le professeur Gorakin resta avec un sentiment de malaise profond. Il se demandait s’il fallait quand même se lancer à la poursuite de Thorn ou au contraire le laisser partir. Il se sentait responsable de la souffrance de tous les sujets. Après quelques instants d’hésitation, il se leva et s’adressa aux infirmières : « Je dois y aller, mais cela m’embêterait de vous laisser seules après ce que vous avez vécu. Est-ce que ça ira pour vous ? » Elles acquiescèrent d’un hochement de tête.

Avant de s’en aller, Gorakin leur dit : « Très bien. J’y vais. Prenez soin de vous. » Il partit alors en courant.

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