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"- Je sais que ça fait beaucoup d'informations à retenir quand on n'a pas l'habitude de réfléchir mais répète après moi : "Nom de famille : Constant. Prénom : Olympe.".
- Profession : emmerdeuse."
Afficher en entier"Je suis tombé amoureux pendant que tu me détestais...
Parce que quand tu me regardes, je me sens fort, libre et compris. Et que j'ai envie que tu me regardes avec ces yeux là toute ma vie."
Afficher en entierChapitre 5 : LE GOÛT DU PAIN GRILLÉ
Olympe
«… Un grand verre d’eau, voilà ce qu’il me faut.
Je lui tourne le dos, le vide d’un trait face à l’évier de la cuisine, réfléchis à une repartie mais je suis toujours troublée par son sourire lumineux, son petit air provocateur, son regard chaud alors qu’il me semble plutôt du genre à souffler le froid.
– Tu ne bois pas ton lait d’avoine, Constance ?
Non seulement, il se moque de mon petit déj, mais il continue à faire semblant de ne pas se souvenir de mon prénom. Je me retourne pour lui balancer :
– Je sais que ça fait beaucoup d’informations à retenir quand on n’a pas l’habitude de réfléchir mais répète après moi : « Nom de famille : Constant. Prénom : Olympe ».
– Profession : emmerdeuse.
Sur ces belles paroles, mon pseudo coloc quitte enfin la table de la cuisine, se dirige droit sur moi, assez lentement pour me donner un peu plus chaud encore, et attrape le tablier suspendu au crochet sur le mur, juste à côté de ma tête.
Il n’a pas que la couleur du pain tout juste grillé : sa peau qui me frôle en a aussi l’odeur, la douceur, la chaleur, la volupté. Je m’interdis de penser à son goût. De toute façon, je ne suis déjà plus en état de réfléchir. …»
Afficher en entier- Tu sais à quoi on ressemble ? [...]
- Deux sales gosses dans une cour de récré ?
- Non, pire. [...] Un vieux couple.
Afficher en entierSalomé n'a aucun filtre et j'adore ça chez elle, contrairement à ce don qu'elle a pour se dénigrer. Qu'elle arrive ou non à fermer son jean, que son soutif lui crée ou pas des petits bourrelets dans le dos, devant et sur les côtés, elle reste la plus jolie des dindes du quartier. Et sans doute la plus savoureuse, si je pouvais la cuisiner en escalope à la crème ou en blanquette. Mais j'ai beau le lui rabâcher, ça a du mal à rentrer.
Afficher en entierEt alors qu'on s'allonge l'un contre l'autre et qu'elle me caresse les cheveux en me disant de m'endormir, de ne plus penser, un certitude me traverse.
Je suis amoureux.
Afficher en entierDans sa voiture qui dévale le périph au petit matin, je saisis mon thermos, oublie qu’il est brûlant, me crame un peu la langue, m’étouffe à moitié avec ce que j’essaie de ne pas recracher, tousse en éclaboussant le tableau de bord devant moi et finis par rigoler toute seule en mourant de honte. Et en essuyant les gouttelettes de café mouchetées un peu partout avec la manche de mon pull noir étiré sur ma main.
– T’es vraiment une fille distinguée, Constance.
– Lâche-moi un peu Robinson, va moudre tes grains de café avec les pieds.
Derrière le volant, Simon réprime un sourire et tend sa longue main vers ma cuisse. Je réprime un frisson et réalise qu’il vise le thermos. Pas moi.
Afficher en entier« Tout le monde ment, Olympe. Ça ne doit pas t’empêcher d’avancer. Oublie-les. »
Simon
Afficher en entierJe renifle et j’hésite à raconter cette partie si humiliante.
– Je voulais impressionner mes parents, qu’ils aient la certitude d’avoir fait le bon choix en me laissant vivre ma passion. Je leur ai dit qu’on était fiancés, que le mariage était pour bientôt. Ma mère s’en est vantée auprès de toutes ses copines. Mon père était si fier… Et puis un soir – je vivais encore chez eux –, en pleine réunion familiale, ma mère est allée allumer la télévision parce qu’elle savait que le chef Ogier passait dans son émission… On était très nombreux, comme souvent chez nous… Marc s’est agenouillé pour demander Alice Lebel en mariage. En direct sur une des plus grandes chaînes de France. Il lui a tendu la bague que je l’avais aidé à choisir. En la pensant pour moi.
Afficher en entierAttends, si on est sœurs, elle et moi, lâche le Pokémon larmoyant après s'être mouché bruyamment, ça fait de vous des...
- C'est bon Salamèche.
- Ta blague est nul, Salami.
Pardon, hein, j'adore les romance "septbrother", mais vous êtes dans l'illégalité, les gars...
Elle a pas totalement tord, la comique.
Ça devrait être illégal, de s'aimer si fort.
By Simon Aster
Chapitre 42
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