Rutsubo, à neuf ans seulement, porte déjà un regard cynique sur les adultes. Elevée par ses grands-parents, elle n'a jamais pardonné à son père de l'avoir abandonnée dès la naissance. Sa mère, quant à elle, est décédé lors de l'accouchement. Elle ne comprend pas ce qu'elle fait dans ce monde... Et le temps d'un été, pourtant, c'est auprès de son père qu'elle va vivre. Ce dernier, plutôt tombeur de femmes, devra adapter son quotidien pour accueillir chez lui cette fillette qu'il n'a jamais connue. La communication s'annonce compliquée car Rutsubo, elle, n'a jamais parlé. Entre non-dits, souffrances et secrets de famille, la cohabitation ne sera pas aisée...
- Shôji : Ça veut dire que tu as décidé toi-même de ne pas parler ? Jamais ? Tu nous snobes, en gros ? Hein ? Dis...
- Rutsubo : ...
- Shôji : Intéressant... On dit que le silence est d'or... Ça te donne un air important, comme si tu avais des tas de choses à nous enseigner que tu gardais en toi...
Il est intéressant d'avoir campé un personnage mutique et la magaka a réussi, au travers des pensées de Rutsubo et sa narration interne, a ne pas rendre ce choix trop pesant sur le déroulé du récit, et même à nous montrer les tourments intérieurs de la petite, ce qui crée forcément du lien et de l'attachement pour ce personnage.
J'ai aussi apprécié que la mangaka fasse un choix qui coupe court à toute pseudo romance qui se serait installée entre le père et l'amie d'enfance : on évite donc le cliché.
Néanmoins, j'avoue que le père est assez difficile à cerner (dans ses relations avec les femmes en particulier) et je reste méfiante sur la plus-value apportée dans le récit par le squatteur. Initialement, il avait l'air de prendre le rôle du mec relou mais marrant qu'on trouve souvent, mais certaines réflexions me laissent penser que l'atmosphère pourrait devenir plus fausse, ce qui dénote un peu dans la narration globale du récit.
Ça reste quand même une bonne entame. A voir la suite
Cette petite série m'a divertie le temps de ses 3 tomes, mais guère plus. Je n'ai pas retrouvé l'attachement aux personnages que j'aurais voulu. L'autrice essaie de travailler ses personnages et on assiste bel et bien à une évolution, mais les personnages m'ont crispée pour diverses raisons. Il y a beaucoup de relations toxiques et j'ai trouvé ça assez en désaccord avec le message d'amour que l'autrice veut passer ? De même, certains personnages introduits ont été complètement mis de côté. Je n'ai donc pas vu l'intérêt de les avoir impliqués initialement.
Graphiquement, c'était plutôt sympa, quoi qu'assez inégal d'un chapitre à l'autre.
En bref, un court manga dont les thématiques m'auront bien intéressée (relations familiales, notamment) mais qui ne m'a pas vraiment marquée.
Ce manga parle d'une relation à construit et à guérir entre un père et sa fille. Et juste ça, m'a convaincu d'acheter ce premier tome. Un peu dans la fibre de a Silent voice ou Cat street, dans ce manga on suit l'évolution d'une relation chaotique, vers un future qu'on espère meilleur pour ces personnages. On les suit dans leur prise de décision, sur le parcours à la croisé des chemin de leur vie.
La petite Rutsubo est très attachante. Et elle a une histoire assez incroyable. On a très envie de la soutenir dans son combat. Et son père s'avère tout aussi attachant à sa manière également.
Un vrai régale.
La mangaka à développé le scénario d'une manière très riche, je le trouve bien maturé et mené, contrairement à d'autre manga que j'ai pu lire dans le style shojo.
Rotsubo ne connaît sont père qu'à travers les souvenirs qu'elle a de sa mère, quand elle se retrouve à vivre avec lui pendant un cours laps de temps, la petite fille qui lui en veut et qui déteste qu'on l'est forcée à naître observe ce nouvel environnement qu'elle ne connaît pas.
Un premier tome plein de curiosité pour Rotsubo qui découvre sont père qu'elle observe souvent d'un regard noir, tout en cherchant à le comprendre.
On se retrouve de nouveau pour parler encore d’un titre émouvant de chez Akata. On ne change pas les bonnes habitudes !
Rutsubo a seulement neuf ans, mais elle ne supporte pas sa vie. Elle est muette ou plutôt ne parle pas, par choix. Sa mère étant morte à la naissance, elle vit avec sa grand-mère. Cette dernière étant hospitalisée, sa tante en profite pour la laisser à son père qui a décidé, neuf ans après de se manifester. Sauf qu’évidemment, il n’y a personne d’autre au monde que Rutsubo déteste plus au monde que lui !
Une nouvelle fois, comme j’en parlais avec Maux mêlés, ici, avec Le goût des retrouvailles, Akata nous publie encore un titre rempli d’émotions.
En effet, on y retrouve de l’humour, mais également de la douceur et de la nostalgie. Le personnage de Rutsubo est très touchant. On sent qu’elle est très adulte pour son âge et elle a déjà en elle, cette tristesse et cette noirceur caractéristique de certains adultes ayant beaucoup trop vécu.
Au fur et à mesure du titre, nous allons voir ces deux personnages apprendre à se connaître, en apprendre plus sur chacun d’entre eux et peut-être comprendre le départ du père de Rutsubo.
En bref, une fois de plus, je suis unanime avec les titres de chez Akata. Je suis émue et j’ai vraiment adoré ma lecture.
Résumé
Rutsubo, à neuf ans seulement, porte déjà un regard cynique sur les adultes. Elevée par ses grands-parents, elle n'a jamais pardonné à son père de l'avoir abandonnée dès la naissance. Sa mère, quant à elle, est décédé lors de l'accouchement. Elle ne comprend pas ce qu'elle fait dans ce monde... Et le temps d'un été, pourtant, c'est auprès de son père qu'elle va vivre. Ce dernier, plutôt tombeur de femmes, devra adapter son quotidien pour accueillir chez lui cette fillette qu'il n'a jamais connue. La communication s'annonce compliquée car Rutsubo, elle, n'a jamais parlé. Entre non-dits, souffrances et secrets de famille, la cohabitation ne sera pas aisée...
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