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Elle revoit Florent avec ses rubans enroulés autour de ses doigts. Comment peut-on laisser des enfants si seuls qu'un petit bout de coton chiffonné leur tienne lieu de tendresse et de baisers ? Comment peut-on les abandonner assez pour que, le soir venu, ce soient ces petits objets qui entendent les espoirs et les détresses de ceux qui n'ont personne à qui se confier ?

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Elle est libre, aussi atroce que cela puisse être, aussi affreusement brutal que soit l'énoncé, la chose lui paraît limpide : elle a fini de prouver la justesse de ses convictions et de se montrer bonne fille ou digne de l'éducation qu'on lui a donnée. Elle est orpheline, et cela veut aussi dire livrée à elle-même, à son propre jugement.

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Quand je t'ai épousée, je t'aimais déjà sans le savoir. Mais j'avais renoncé, à cause de ted. Je ne voulais qu'une chose : que tu aies cet enfant en paix, que tu ne perdes pas tout. J'ai aimé ta mère comme un fou, probablement autant que tu as aimé Théodore Singer. Tout en toi ressemble à Gabrielle, mais tout est ardent, fervent avec toi. La vie avec toi est pleine d'électricité, tu ne regardes rien comme les autres, tu déranges toutes les habitudes, toutes les normes, tu es si entière que tu peux faire peur. Tu es un orage, Adélaïde, ta mère était un lac calme. Chez toi, la vie est affamée, chez elle, on pouvait se reposer. Tu as sa taille, mais ton élégance fracasse au lieu d'être discrète. Je ne sais pas pourquoi, tu es la seule femme dans ma vie à me mettre aussi fort au défi de vivre. Gabrielle s'arrêtait toute seule, toi, je ne pourrais même pas te ralentir. Personne ne le peut. Et c'est ce qui fait que, malgré ta ressemblance avec elle, tu es toi, différente, plus forte et uniquement toi. Gabrielle disparaît devant toi.

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Extrait

« À la fin de la journée, Adélaïde marche vers le bureau de son père. Le temps est frais, mais ce n’est plus le froid printemps. Le jour s’étire et la promenade prend des allures de pèlerinage pour elle. Elle observe tout, les arbres, les maisons, reconnaît ces endroits où elle est si souvent passée pendant tant d’années. Arrivée à la porte Saint-Louis, son coeur se serre, combien de fois s’est-elle approchée du bureau de la rue Saint-Denis le coeur fou, le souffle court à la seule idée d’y trouver une note de Theodore ou un de ces mots croisés remplis de ruses pour lui dire qu’il la regardait ? Dieu ! Qu’elle était jeune ! Il lui semble que ça fait une éternité. Peut-on changer autant, apprendre autant en dix-sept mois ? Ou n’est-ce que la guerre qui change tout, brusque tout, métamorphose tout enfant en adulte précoce ?

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Dans cinq minutes, nous allons laisser derrière nous l'année 1945. C'est une année de victoire, mais c'est aussi une année d'horreurs et de bilans atroces sur ce que les êtres humains peuvent atteindre en barbarie et en cruauté. Je voudrais que ce soir, en entrant dans l'année nouvelle, nous nous promettions d'entrer dans la paix, dans la reconstruction de nos vies, dans l’après-guerre, sans jamais oublier le passé terrible, pour ne pas le reproduire, mais sans jamais s'y appesantir non plus, pour ne pas le ranimer. Je lève mon verre aux dames, à toutes celles qui ont tenu notre pays à bout de bras pendant ces années d'absence. A ma femme Adélaïde, et à toutes les femmes sans qui nous serions revenus dans un pays en ruine. A la paix ! A l'amour ! A la vie !

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