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Je n'ai pas envie de me tuer, d'aucune façon. Je pense qu'on peut mourir autrement. En dedans. Ça ne fait plus rien. Plus rien ne fait rien. On prend un radeau et on s'éloigne. On voit les gens parler, s'agiter et on ne les entend plus, on ne les sent plus. On ne pleure plus. On n'a plus chaud. Plus froid. Plus d'envies, donc plus de déceptions - on reste étendu et on regarde l'herbe bouger sous le vent. Ça sent l'été et ça ne nous fait plus rien. Plus rien. On meurt en dedans. On s'éteint, on se tait. On se tait.
Afficher en entierIl faut vraiment être aveugle pour ne pas voir l'union de Fabien et de Jeannine. Florent se demande encore si les gens seraient plus clairvoyants si Fabien avait dix ans de plus. C'est fou comme le refus d'admettre entraîne le refus de voir.
Afficher en entierça m'énerve beaucoup de comprendre les gens. Je comprends avant qu'ils ne m'expliquent. Ca me fait perdre ce que je pense, ce que je suis. Parce qu'ils occupent ma pensée, je ne sais plus qui je suis. Je deviens eux.
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Non, ce n'est pas rassurant , c'est pesant. Je veux être moi, pas eux. Je veux être entière, pas remplie des autres.
Afficher en entierC'est un rang de perles, un seul rang, sobre, magnifique. "Les perles se sont ce que j'ai vu de plus constant dans ce fameux siècle de mode que nous avons illustré. Les perles reviennent toujours, ne se démodent pas vraiment. Nos mères et nos grand-mères en portaient et je crois que nos filles en porteront. Je souhaite que notre collaboration dure comme ces perles et, évidemment, c'est ma manière de vous dire que vous êtes des perles rares."
Afficher en entier« Le combat pour garder Dieu et ses maigres promesses, qui coûte tant d’abnégation et de trahisons intimes, Florent l’a mis de côté. Et quand il a besoin d’être consolé ou de raviver l’espoir qui s’étiole, ce n’est pas vers son rosaire que sa main se tend, mais vers son crayon et ses couleurs, vers une pièce de tissu que le soleil et le vent font vibrer et danser dans la lumière. Ses combats lui ont appris l’humilité. Non pas l’humiliation des perdants, mais l’humilité des vaillants qui n’oublient pas leurs origines et qui, avec courage, essaient de vivre en les dépassant sans pour autant les nier. »
Afficher en entier"Jetez la au feu, aux vidanges si vous voulez, mais l'assassin de Nic et Anne ne sera pas enterré dans le même cimetière qu'eux! Donnez son corps pourri à la science ou aux vautours, je ne veux même pas le savoir, ça ne m’intéresse pas"
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