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François Seurel, vivant avec ses parents, tous deux instituteurs au sein même de l'école de Sainte Agathe, voit un jour arriver un nouveau pensionnaire : Augustin Meaulnes. Ils vont devenir de grands amis. Mais à la suite d'une escapade de trois jours, Augustin revient et raconte à François une histoire incroyable : perdu dans la campagne, il a découvert un vieux château tout droit sorti d'un rêve. Nos deux amis vont alors tout faire pour retrouver ce domaine où Augustin a rencontré l'amour de sa vie : la belle Yvonne de Galais.
Notre aventure est finie. L'hiver de cette année est mort comme la tombe. Peut-être quand nous mourrons, peut-être la mort seule nous donnera la clef et la suite et la fin de cette aventure manquée.
C'est sûr : Ce roman, que j'ai dû lire en quatrième, est un grand classique, par lequel on doit passer. A tous ceux qui veulent le lire : ACCROCHEZ-VOUS. Je vais être franche : la première partie est très dure à accrocher mais la seconde et la troisième sont plus simples. On arrive à pénétrer dans l'histoire. La fin m'a même fait pleurer. C'est seulement à la dernière page que l'on se rend compte que ce livre est très beau.
Le roman de mes 14 ans ! Quelle ambiance ! Quel style ! Je suis prise d'une vague de nostalgie rien qu'en repensant à ce fameux grand Meaulnes, à l'école où il était, aux alentours, à ses fugues, à cette femme que j'imagine si belle. Que de souvenirs ! C'est un livre à lire à ces âges-là (les années collège ou un peu après), ensuite on y retourne inlassablement mais cela reste différent du petit pincement au cœur laissé par ce livre à la première lecture, hélas...
J'aurai pu mettre cette lecture qui m'a beaucoup plu dans la liste '' or " mais étant écrit au XIXe siècle, les mots ne sont pas ceux auxquels nous sommes habitués ce qui rend la lecture plus compliquée, masi c'est ce qui fait tout l'intérêt du livre je l'admet .
Oeuvre littéraire qu'il faut avoir lu ; c'est bien écrit, se lit facilement, mais on aime ou pas, le narrateur vit par procuration.Il n'y a pas que l'amitié, la quête du bonheur et d'absolu. Il y a aussi sur la fin les sentiments du grand Meaulnes devenu adulte, sa fidélité à ses rêves mais d'abord à ses promesses qui le pousse à renoncer au bonheur qui s'ouvre à lui.
Je me suis lancée dans cette histoire sans rien savoir avant ... Pour moi, le grand Meaulnes était le nom d'une habitation (une église, un moulin, un manoir, un château, ... ) mais en fait, pas du tout ! c'est le nom d'un personnage qui vient chambouler la petite vie paisible de notre narrateur François Seurel ... Nous sommes à Sainte-Agathe, un petit village en Sologne dans le pensionnat de Mr et Mme Seurel où le père de notre narrateur dirige le cours supérieur et la mère fait la petite classe. J'avoue que je ne m'attendais pas à une histoire pareille ... Encore maintenant je m'interroge si cette histoire s'est bien passée ou si le grand Meaulnes nous a raconté son rêve via le narrateur ... il s'agit d'un roman initiatique ... Le passage de l'enfance à l'adolescence et ensuite de l'adolescence à l'âge adulte ! Si François réussi son processus de devenir un adulte responsable, on ne peut pas en dire autant sur le grand Meaulnes qui refuse de grandir ... ëtre enfant dans un corps d'adulte nous le fait voir comme un être irresponsable. Une chouette petite lecture mais pour l'apprécier vraiment je pense qu'il faut le lire à l'adolescence ... Une fois adulte, je crois que ce livre perd un peu sa saveur ! Dommage, je l'ai lu trop tard !
Il existe bien des raisons de lire ce grand classique de la littérature française. Le style de l'auteur tout d'abord, limpide et précis, et ce malgré la jeunesse d'Alain-Fournier quand il le rédigea, les descriptions de la vie à la campagne à la fin du XIXe siècle, dure, monotone, rythmée par les saisons et le climat, mais surtout l'amitié ambiguë entre deux adolescents remplis de rêves d'aventures. Cette relation complexe, puissante qui s'installe et évolue tout au long du roman est fascinante et reste encore incroyablement moderne.
Cette histoire est étrange et perturbante, on n’arrive pas à se situer dans quelque chose de concret, tout paraît irréel (à cause, notamment du style et du scénario). On reste dans un côté planant qui est à la fois agréable et frustrant car c’est comme si il manquait quelque chose pour qu’on soit à plein dans l’histoire.
Ce livre fait partie des romans qui rentrent en vous et vous laissent une impression indélébile sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi. Le Grand Meaulnes parvient en effet à nous transmettre la noblesse de ses caractères, leurs tempêtes sentimentales et leur code d’honneur un peu désuet banalement, sans la virtuosité d’un Proust à l’ombre de jeunes filles en fleurs. Et c’est peut-être bien ce mystère qui place ce roman publié en 1913 au rang de l’un des meilleurs de la littérature française de la belle époque ! Belle époque qui se terminera de façon tragique par le cataclysme de 1914 et la mort d’Alain Fournier...son unique roman...Unpeu démodé de nos jours.
Un roman tout en douceur, un peu hors du temps, comme un conte. Les personnages, surtout Meaulnes, gardent une dimension un peu mystérieuse, une psychologie difficile à percer pour le regard du narrateur, Seurel
Je gardais peu de souvenirs de ma première lecture au collège. J’ai été frappée par l’intensité émotionnelle de cet ouvrage, mais aussi par la simplicité de ses mots, de son histoire.
Quelque chose de magique s’en dégage, un je ne sais trop quoi qui nous place dans un état de rêverie rarement accessible. L’importance de la nature, des sensations sont réels : les sentiments, les émotions sont implicites et pourtant si fortes.
Résumé
François Seurel, vivant avec ses parents, tous deux instituteurs au sein même de l'école de Sainte Agathe, voit un jour arriver un nouveau pensionnaire : Augustin Meaulnes. Ils vont devenir de grands amis. Mais à la suite d'une escapade de trois jours, Augustin revient et raconte à François une histoire incroyable : perdu dans la campagne, il a découvert un vieux château tout droit sorti d'un rêve. Nos deux amis vont alors tout faire pour retrouver ce domaine où Augustin a rencontré l'amour de sa vie : la belle Yvonne de Galais.
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