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Je jette un coup d'œil à Audrey, qui fronce les sourcils en regardant ce cochon d'environ quatre-vingt-dix kilos, vidé, sans peau, et étalé sur notre immense plateau en aluminium. Puis, malencontreusement, elle tombe sur la tête de Tauntaun posée juste là, dans un seau, et dont les yeux nous fixent quasiment.
-Attendez ! crie-t-elle en gesticulant.
Oh merde !
-Si tu as la nausée, tu peux reculer.
Audrey se tourne vers moi.
-Griff Shipley, tu n'as tout de même pas l'intention de jeter cette tête sans enlever la viande des joue !
-Excuse-moi ?
-Tu m'as très bien entendu. Non, tu sais quoi, je vais le faire.
Elle s'agenouille et tire le seau vers elle pour que ce soit plus commode. Puis elle tend la main pour qu'on lui donne un couteau.
Ahuri, je lui remets le mien. Se penchant au-dessus du seau, elle saisit l'oreille du porc et enfonce la lame du couteau sous la peau.
-La joue est la seule partie de l'animal qui est à la fois maigre et tendre. C'est délicieux, braisé avec des épices du Szechuan. Je suis sûre qu'en une seconde je pourrais faire de vous des italiens pure souche, si on y ajoutait vite fait des tomates italiennes, du vin, un peu d'ail et de l'origan frais...
Elle continue à découper en faisant un cercle délicat sur le visage du cochon à l'aide du grand couteau.
Zach, à côté de moi, me donne un coup de coude, incrédule. Le regard que je lui renvoie veut dire, je sais, on est d'accord, elle est incroyable. Même le nouveau met la main devant sa bouche pour cacher un sourire.
Audrey pose alors un morceau de viande sur le plat que ma mère nous a laissé. Puis elle tourne la tête et continue la découpe, de l'autre côté cette fois. Après avoir obtenu la pièce qu'elle voulait, elle repousse du coude le seau sous la table et lève les yeux vers moi.
-Est-ce que je peux continuer ? Je n'ai jamais découpé de rôti d'épaule. Cette partie-là sera pour des steaks de lame, et ensuite il y a les filets...
Epouse-moi. Mon cerveau est tout à elle et je suis bouche-bée devant ses mains ensanglantées et son sourire éclatant. Note à moi-même : ne plus jamais énerver Audrey à l'avenir, du moins s'il y a un couteau de chef bien aiguisé dans les parages.
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