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Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu'a-t-il fallu pour l'amener là ? Rien moins qu'une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais.Le Hussard est d'abord un roman d'aventures : Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d'une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d'avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d'une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l'amour et le renoncement.
Est-ce qu'on a le droit d'abandonner un être humain? Et même s'il meurt, est-ce qu'on ne doit pas tout faire pour qu'il meure moins mal si l'on peut? (p84)
J'ai vu le film en premier et j'ai beaucoup aimé. Du coup, j'ai acheté le livre et je n'ai pas été déçue.
Le début est un peu long et j'avoue que j'ai eu du mal à m'accrocher. Mais ça a finit par démarrer et je me suis retrouvée happée par l'histoire d'Angelo Pardi.
Le Hussard sur le toit est un roman d'aventures écrit par Jean Giono, publié en novembre 1951.
L'intrigue suit un colonel de hussards qui traverse la Provence en proie à une épidémie de choléra. L'œuvre a été adaptée au cinéma en 1995.
Résumé
En 1832, Angelo Pardi, jeune aristocrate carbonaro italien, est un colonel de hussards, qui doit fuir son Piémont natal après avoir tué en duel un officier autrichien, le baron Schwartz, pour la cause de son camp. Il franchit la frontière française, et arrive en Provence alors en pleine épidémie de choléra. Chargé de retrouver Giuseppe, son ami et frère de lait, il arrive à Manosque, ravagée par l'épidémie. Accusé d'empoisonner les fontaines, il se réfugie sur les toits de la ville, où il vit de ses explorations dans les maisons désertées. Au hasard d'une de ces expéditions, il rencontre une jeune femme, Pauline de Théus, qui l'accueille sans crainte malgré la contagion.
Le choléra permet de mettre en évidence l'égoïsme, la haine, la peur, la passivité... Les personnages qui ont ces tempéraments attrapent le choléra. Angelo méprise la contagion, donc il ne l'attrape pas. C'est, par exemple, la peur du choléra qui tue, pas le choléra lui-même.
Mais les aventures sont plates, les descriptions interminables et le style si neutre, si détaché des personnages !
De villages en villages, le spectacle qui s’offre aux yeux d ‘ Angelo et de sa compagne est hallucinant : « Les cadavres étaient vieux d’un mois. Il ne restait d’une femme que les énormes os des jambes dépassant d’un jupon piétiné, un corsage déchiré sur de la carcasse et des cheveux sans tête. Le crâne s’était détaché et avait roulé sous la table. L’homme était en tas dans un coin. Ils avaient dû être mangés par les poules… Il mourrait de huit à neuf cents personnes par jour de plus que la normale. Les denrées à prix d’or se vendaient sous le manteau…On fusillait les pillards… »
Angelo et Pauline, tel est le nom de cette belle jeune femme, feront route ensemble contre vents et bacilles, dormant à la belle étoile sous rouvres et fayards, se confiant et se découvrant peu à peu.
Sur le fond, la grande puissance d’évocation de la nature, du climat et d’une épidémie fait de ce roman publié en 1951 un classique du genre. De la description réaliste de la maladie et des cadavres, au rappel de la grandeur d’âme de certains qui ne s’abaissent pas à l’égoïsme et la petitesse, les différentes facettes de l’humain sont incarnées au fil des chapitres par des personnages dont l’archétype est bien Angelo.
Sur la forme, on retrouve le style de Giono qui fait part de son amour et sa connaissance de la nature provençale qui l’a vu naître. Cependant, certaines longueurs se font jour dans la seconde moitié du roman avec des moments répétitifs. Et ne nous y trompons pas : les personnages principaux ne sont pas Angelo et Pauline mais bien le choléra et la Provence.
De villages en villages, le spectacle qui s’offre aux yeux d ‘ Angelo et de sa compagne est hallucinant : « Les cadavres étaient vieux d’un mois. Il ne restait d’une femme que les énormes os des jambes dépassant d’un jupon piétiné, un corsage déchiré sur de la carcasse et des cheveux sans tête. Le crâne s’était détaché et avait roulé sous la table. L’homme était en tas dans un coin. Ils avaient dû être mangés par les poules… Il mourrait de huit à neuf cents personnes par jour de plus que la normale. Les denrées à prix d’or se vendaient sous le manteau…On fusillait les pillards… »
Angelo et Pauline, tel est le nom de cette belle jeune femme, feront route ensemble contre vents et bacilles, dormant à la belle étoile sous rouvres et fayards, se confiant et se découvrant peu à peu.
Sur le fond, la grande puissance d’évocation de la nature, du climat et d’une épidémie fait de ce roman publié en 1951 un classique du genre. De la description réaliste de la maladie et des cadavres, au rappel de la grandeur d’âme de certains qui ne s’abaissent pas à l’égoïsme et la petitesse, les différentes facettes de l’humain sont incarnées au fil des chapitres par des personnages dont l’archétype est bien Angelo.
Sur la forme, on retrouve le style de Giono qui fait part de son amour et sa connaissance de la nature provençale qui l’a vu naître. Cependant, certaines longueurs se font jour dans la seconde moitié du roman avec des moments répétitifs. Et ne nous y trompons pas : les personnages principaux ne sont pas Angelo et Pauline mais bien le choléra et la Provence.
Encore une fois, une superbe oeuvre de Giono, qui nous raconte cette fois, dans un décor qu'il connait bien, le parcours d'un ancien militaire, Angelo, pendant une épidemie de cholera. Au delà des descriptions toujours fidèles et superbes du sud de la france, Jean Giono nous révèle dans cette oeuvre la vraie nature humaine dans une situation de crise. Cette inhumanité, développé par les populations pour se protéger du fléau, laisse au lecteur un goût amer, et nous donne bien matière à réfléchir sur nous même, sur notre degré d'animalité...Ce livre est une véritable merveille, d'abord par la magie des paysages décrits par Giono ainsi que par la dureté de la réalité des épidémies de choléra au 19è siècle, ensuite car il ne laisse pas indifférent et invite à une profonde remise en question quant aux choix que nous sommes forcés de faire un jour ou l'autre face au destin...
Quelques longueurs, des pages qui défilent à toute vitesse, des passages auxquels on s'identifie à toutes les époques. J'avais déjà eu l'occasion de découvrir la plume de Jean Giono, à laquelle je n'avais pas spécialement accroché. Cette lecture m'a réconcilié avec l'auteur donc je ne regrette absolument pas de m'être plongée dans ce petit pavé.
Une maladie infectieuse ultra contagieuse, les gens confinés chez eux, des théories du complot affirmant que le gouvernement empoisonne le peuple, des remèdes approximatifs colportés de bouches à oreille sans aucun effet. Parlons-nous de l’épidémie de covid-19 ? Pas du tout, il s’agit du choléra sec, cadre du « Hussard sur le toit » de Jean Giono. Un roman qui ne ressemble à aucun autre. Ça commence comme du Victor Hugo, et ça finit en Boris Vian. Complètement barré ; mais passionnant. La nature y occupe une place particulière, reflétant la passion de l’auteur pour la région de Manosque, qui ne sait pas si elle se trouve en Provence ou dans les alpes.
Je suis déçue de cette lecture. Ayant gardé un bon souvenir du film, je pensais que ce classique allait me plaire. J'ai trouvé le récit long et certains passages sans beaucoup d'intérêt.
Les personnages d'Angelo et Pauline sont intéressants mais leur périple dans cette Provence décimée par le choléra ne m'a pas emballée.
Livre facile à lire pour ma part. Effectivement des descriptions de la maladie plutôt trash et parfois répétitives, donnant presque un sentiment d'exagération comique (voulue ou pas par Giono). Les descriptions longues ne m'ont pas gêné plus que ça. Un bon livre.
Le hussard sur le toit fait partie de ces classiques dont on connaît bien le titre, mais qu’en est-il de l’histoire ? Saviez-vous qu’elle a pour contexte une épidémie de choléra au début du 19ème siècle ?
Moi je ne le savais pas avant de lire le résumé – certains passages, la quarantaine, les interdictions de déplacements, l’absence de connaissances sur la transmission de la maladie… font donc fortement écho à l’époque actuelle, ce qui a ajouté un peu de piment au roman.
Angelo a 25 ans. Colonel des hussards, il cherche à traverser la Provence pour rentrer en Italie mais il est freiné par le début d’une épidémie de choléra qui décime des villages entiers ; tous les voyageur.se.s sont soumis.es à des quarantaines avant d’entrer dans une ville, quarantaine qui bien souvent leur est fatale…
Dans la première moitié du roman, Angelo erre seul jusqu’à se retrouver sur son fameux toit de Manosque. J’avoue qu’une fois passées les premières pages où j’ai découvert avec plaisir la plume pleine de verve et d’humour de Giono, je me suis pas mal ennuyée dans les 300 premières pages, où l’action se répète beaucoup (Angelo se déplace, tombe sur des morts ou des mourants, on cherche à l’enfermer, il s’échappe et rebelote).
A partir du moment où il retrouve Giuseppe et surtout Pauline (nommée uniquement « la jeune femme » sur 200 pages), j’ai retrouvé de l’intérêt à l’histoire, qui est alors plus dynamique et avec des dialogues sympathiques.
Ce qui me marquera le plus dans ce roman je pense, c’est la plume de Giono. Les dialogues sont truculents, l’auteur joue avec les niveaux de langage pour mon plus grand plaisir. Mais surtout, sa plume est pleine de textures, il excelle dans les descriptions (ceci dit, pas sûre que vous arriviez à manger du riz-au-lait après avoir lu ce roman, il en parle beaucoup trop pour évoquer les cholériques – au moins on parvient sans problème à imaginer l’effet de la maladie !).
Ravie d’avoir enfin découvert ce titre si évocateur et la plume de Jean Giono !
Résumé
Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu'a-t-il fallu pour l'amener là ? Rien moins qu'une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais.Le Hussard est d'abord un roman d'aventures : Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d'une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d'avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d'une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l'amour et le renoncement.
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