Le jardin d'Eden

Hemingway nous peint ici un tableau de la folie et des répercussions qu’elle peut avoir... Je crois que je suis passé complètement à côté de son génie ? Mis à part la nouvelle écrite par l’un des personnages j’ai trouvé ce livre un peu redondant, les scènes de repas et de cocktails sont présentes une page sur deux, les dialogues sont souvent un peu vides et il y une cinquantaine de “et” par phrase (j’exagère à peine)... Heureusement il se lit plutôt vite malgré le manque d’action et il a un côté très moderne (par la relation des trois personnages) ! Il y a plein de non-dits, d’éléments implicites. J’ai lu la préface après le roman, car elle n’était pas écrite par l’auteur (j’ai bien fait parce qu’il spoile !) et je manquais certainement d’informations sur la vie de l’auteur et le contexte de l’époque.

J'ai adoré cette histoire où les personnages ne font presque rien, où Catherine est insupportable et où parfois j'avais envie de baffer les personnages pour les réveiller... Mais quelle histoire prenante!

Ce livre est assez particulier. Le personnage de Catherine est assez déroutant. Ça fait passer le temps mais je ne compte pas le lire une seconde fois.

J'avais déjà lu ce livre il y a quelques temps, et puis, je l'avais oublié. Je sais maintenant pourquoi... Bien sûr, c'est du Hemingway, et il a écrit de grandes oeuvres, de qualité. C'est un grand homme de la littérature, incontestablement. Mais pour ce livre... Oui, il est inachevé et ce n'était qu'un premier jet non corrigé. Ceci excuse cela, dira-t-on. Mais je n'ai réellement pas apprécié cette lecture. Ce huis-clos est oppressant. Les trois personnages du livre ne font que nager, boire et manger, et ils font la sieste le restant de la journée. Tout ne tourne qu'autour de leurs relations amoureuses, malsaines, guidées par la folie de la femme de l'écrivain. Elle décide de tout, et conduit son mari et l'amante de son époux (choisie ou imposée par elle-même), à toutes les extravagances. Ils sont faibles et se laissent manipuler au détriment de leurs propres choix de vie. Je crois qu'encore une fois, je vais très vite oublier cette lecture ennuyeuse. Je suis toujours persuadée que les manuscrits incomplets et non corrigés des grands auteurs devraient parfois rester oubliés de tous.

Son dernier roman, inachevé, il nous laisse malgré tout une très belle et forte impression...

Premier Hemingway pioché un peu au hasard dans ma PAL !

L’excellente préface de Michel Mohrt (que je vous conseille de ne lire qu’à la fin pour ne pas spoiler l’histoire), apporte une lumière toute particulière à ce roman et nous éclaire sur la part d’autobiographie qu’il recèle. Elle nous explique également que Le Jardin d'Éden est un roman posthume puisqu’il n'a pas été achevé avant la mort de l'écrivain, et que l’'éditeur n’a effectué que des corrections mineures et quelques coupures, mais que rien n'a été ajouté au texte.

C’est un roman facile à lire, dans lequel on assiste à la dérive d’un couple de jeunes mariés pendant leur lune de miel dans le sud de la France.

Le mari est écrivain, et lorsqu’il s’enferme dans son bureau pour nous faire partager ce qu’il est en train d’écrire parallèlement au drame qui se joue dans sa vie conjugale, forcément on imagine Hemingway lui-même, écrivant cette histoire se déroulant en Afrique et où il parle d’une chasse à l’éléphant avec son père. Un peu comme un livre dans le livre…

La tension psychologique augmente petit à petit, on sent le drame planer au-dessus de la légèreté apparente des personnages. La vie fastueuse et insouciante qu'ils mènent ne fait qu'accentuer le sentiment de malaise qui va croissant.

Sans parler des verres de Martini, Whisky, Tavel et autres boissons alcoolisées qui s’avalent à un rythme à nous faire tourner la tête sous ce soleil méditerranéen.

Ce n’est probablement pas le meilleur roman d’Hemingway, mais il m’incite à découvrir maintenant ses œuvres majeures.