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Commentaire de vampiredelivres

Le Jeu de la dame


Commentaire ajouté par vampiredelivres 2021-09-15T04:29:15+02:00

« So if I get hurt, I only have myself to blame. »

Comme la plupart des gens, je suis tombée sur The Queen’s Gambit sur Netflix. Et comme pas mal de gens dans le même cas probablement, quand j’ai vu le livre dans une librairie, je me suis ruée dessus. (Et là je me rends compte que là première sortie du livre était en 1990, whaou.)

Bref, tout ça pour dire que j’avais adoré Beth et sa folie autodestructrice dans la série, et je n’ai absolument pas été déçue par le roman. C’était probablement la seule chose qui me manquait, la petite voix de la conscience de Beth, que l’actrice réussissait très bien à transmettre, mais qui ne pouvait pas s’exprimer sinon. C’était d’autant mieux que, même si je ne suis pas une grande joueuse d’échecs et je ne prévois pas 12 coups à l’avance les mouvements des pièces, quand c’était narré par l’intermédiaire de Beth, l’idée était claire. Je voyais les cavaliers, les « lignes de force », j’arrivais à me représenter certaines configurations. Et c’est d’autant plus impressionnant que l’auteur n’utilise que peu, voire même pas, de notation technique.

Mini-Beth, son addiction, ses frasques, son désir de compétition grandissant, est un bonheur à suivre. Mais la Beth adulte, dangereuse envers elle-même et surtout envers les autres joueurs d’échecs, c’est vraiment une aventure. D’autant plus que, le risque pour ce genre de personnage, c’est que ce soit trop simple. Elle sait tout, elle voit tout, elle gagne tout.

Ou presque.

Et les rares fois où elle s’effondre sont souvent les plus importantes. Minée par son propre don, un peu comme Morphy à qui elle est bien souvent comparée, elle se replie sur elle-même après chaque choc, sombre toujours un peu plus bas.

Et des coup, elle en prend. Orpheline à huit ans, privée d’échecs par punition pendant des années, privée d’une vraie famille, elle d’absorbée dans les échecs, pour lesquels elle a un don prodigieux. Les gens vont et viennent autour d’elle, finissent inéluctablement presque tous par disparaître quand elle les bat. Elle est seule parce qu’il n’y a personne qui la comprenne tellement, à part Benny peut-être, personne qui ne puisse continuer à lui apprendre des choses.

D’ailleurs, si je ne parle pas beaucoup des personnages secondaires, c’est parce que Beth est vraiment solitaire, et parfois aussi esseulée. Il n’y a que Benny Watts, le champion américain, pour la comprendre jusqu’à un certain point, et Townes jusqu’à un certain point pour attirer son attention.

D’ailleurs, quelque chose qui m’a beaucoup marquée dans cette solitude du personnage, c’est ses espoirs de relations humaines, qui tournent toutes court à un moment donné. Elle finit le roman comme elle l’a commencé, seule au milieu de personnes qui lui sont étrangères.

(Anecdote à part, mais le poil de romance que la série a insufflé était amplement suffisant. Beth & Benny forever. ♥)

Un dernier point et après j’arrête, promis. (Bon, deux en fait.) D’une, la série est extrêmement fidèle au roman. Page par page, j’avais l’impression de revoir chaque scène. De deux, et qui rejoint mon premier point : l’ambiance des années 60... j’adore. Elle transpire dans la série au travers des décors et des costumes, mais elle abonde aussi dans le roman par les ambiances. Ça transpose vraiment l’histoire dans une autre époque.

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