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J'avais beaucoup aimé Les fourmis. Et le final de celui-ci me donnait de grands espoirs pour la suite. La déception fut donc énorme...
En soi, ça ne partait pas trop mal. On sait maintenant qu'une machine a été inventé pour dialoguer entre humains et fourmis. Lorsque la reine décide d'arrêt de parler aux "Doigts" (les humains) et d'arrêter de les nourrir, Nicolas tente le tout pour le tout : faire croire à une poignée de fourmis que les humains sont leurs dieux et rend donc une partie de la population fourmis religieuse alors que la reine souhaite mener une croisade contre les humains. Pendant ce temps, une série de meurtre à lieu contre des fabricants d'insecticide et le commissaire Melies enquête...
Ce n'est pas tant l'histoire qui pose probléme que la maniére tant elle est contée. avec 219 parties pour 500 pages, le livre bascule sur différents points de vues constamment, jusqu'à prendre des articles entiers de la (fausse) Encyclopédie sur savoir relatif et absolue.Ce qui apprend certaines choses mais n'a pas toujours d'intérêt par la suite. Auquel cas, ça sent le rajout pour étaler sa science tout comme les nombreuses descriptions du livre. Une science qui ne transparaît pourtant pas dans la partir humaine où les personnages s'expriment d'une maniére parfois aberrante, avec un langage qu'on emploie plus depuis le moyen âge ! ou presque... On peut y ajouter des facilités qui renvoie presque aux aberrations qu'on peut voir au cinéma par manque de temps. Sauf qu'ici, on n'en manque visiblement pas... Les situations s'enchaînent sans logique et tout tombe tout cuit sur l'inspecteur. Ou alors lui et sa coéquipière improvisé ont un bol incroyable.
Bref, l'histoire ne ma jamais paru crédible et l'humanisation extrême des fourmis n'aide pas. Pour quelqu'un qui n'hésite pas à réserver une bonne page à l'anthropomorphisme, c'est exactement ce qu'il fait dans le livre, le justifiant par la machine permettant aux humains de dialoguer avec les fourmis... Ca se lit vite, et bizarrement je me suis tout de même attaché à 103e mais pour le reste... j'en attendais bien plus...
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