Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël

Une lecture sympathique.

2ème opus et je suis ravi de retrouver Andy et ses nouveaux amis. Je le trouve cependant moins bon que le 1er, ce qui s'explique peut être par le fait que ce roman est plus cours et que l'on a moins l'effet de surprise que dans le 1er.

Avis aux amateurs d'humour noir qui souhaitent passer un bon moment.

Une lecture simple et amusante. On ne voit plus exactement les zombies de la même façon !

Surprise dès mon début de lecture, c'est un tome 2 (Tome 1: Comment j'ai cuisin mon père, ma mère... et retrouvé l'amour). On peut quand même lire séparément cela ne m'a pas dérangé. C'est une histoire comique avec des zombies originaux, l'écriture est fluide et notre lecture rapide. C'est un livre rempli d'humour avec la période de l'année que nous aimons tous, Noël. Ce livre m'a divertie et j'ai passé un très bon moment.

La couverture et le titre m'ont intriguée, je me suis lancée dans la lecture sans savoir qu'il existait un premier tome.

Si au début j'ai adoré la mise en place de l'histoire, j'ai assez vite déchanté. Le style est sympathique, l'histoire intéressante de prime abord avec cette revisite des zombies. J'ai apprécié le fait qu'ils soient éloignés de l'image que nous renvoie le cinéma, cette lutte contre les respirants, le côté bête de foire.

Cependant, le récit ne va pas au bout de son potentiel; j'ai plus eu la sensation de lire une scène de film, mais pas le scénario dans son entier. Il manque de l'action, des réponses aux questions que l'on finit par se poser.Les personnages ne sont pas exploités jusqu'au bout. Annie apporte un côté chou à l'histoire mais elle aurait pu faire avancer l'intrigue différemment, faire évoluer le héros vers une autre direction.

Même si j'ai aimé le style, je reste sur ma faim, comme s'il me manquait un bon plat principal et un dessert à mon repas.

Le personnage principal est gentil, par exemple tout ce qu'il fait pour Annie est touchant. Il est également loyal, ça se voit avec Patrick. Il a de l'humour, on le ressent dans les petites pensées qui parsèment le roman. Je pense que c'est ce personnage atypique qui donne son attrait au livre. L'histoire est originale certe, mais pas si développée que ça donc ce n'est pas ce qui fait l'intérêt de cette lecture. Sinon, c'est plutôt divertissant.

Un cran en dessous du premier tome qui lui était vraiment excellent, ce deuxième volume est tout de même sympa, dans la lignée mais on sent qu'il manque quelque chose, non pas d'inspiration mais l'humour est moins fort, les personnages aussi et l'épaisseur du livre est diminuée de moitié, il est court avec ses 224 pages.

Point positif, l'histoire avec Annie la petite fille, on est triste pour elle et c'est vraiment le personnage qui m'a touché dans ce tome.

On retrouve tout de même le personnage principal et les jumeaux, sinon plus personne du casting précédent.

Je pense que ce volume aurait très bien pu être intégrer avec "le jour où j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour, ce qui aurait fait un gros livre mais dont cette partie aurait paru moins "vide".

Agréable tout de même.

J'avoue que je n'avais pas lu le premier tome et que j'aurais peut-être dû, avant celui-ci.

L'histoire est mignonne. Un peu simple. Pleine de bons sentiments et de petites morales voilées, mais qui cependant passent plutôt bien. Pas beaucoup de rebondissements, cependant, très peu d'action, et moins d'humour qu'escompté. Un peu déçue, même si je ne regrette pas ma lecture !

Un grand merci à Mirobole éditions pour cet envoi :)

Lire ma chronique : https://libreaddiction.wordpress.com/2015/03/15/la-duologie-de-s-g-brown/

J'avais un peu peur quant à la légèreté du sujet. Généralement,je n'apprécie pas réellement ce genre de livre humoristique qui flirtent d'autant plus avec le mauvais goût qu'autre chose.

Ce livre EST UNE GRANDE ET BELLE DÉCOUVERTE pour moi. J'ai été agréablement touchée par l'histoire de cet homme qui se bat pour sa survie! Vraiment,j'ai même eu à plusieurs reprises les larmes aux yeux tant cette histoire alliant humour noir et mélodrame m'a émue!

S.G. Browne et ses délires zombiesques m'avaient captivée dans le tome précédent. Avec cette suite, mon avis est, à ma grande déception, beaucoup plus mitigé.

Pour commencer, le roman est très court. Avec ses deux cents vingt pages, ça sentait un peu le roussi. Mais je ne m'attendais absolument pas à ce que tout soit aussi vite expédié.

Déjà, l'histoire débute un an après les événements de Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour. Moi qui pensais, après la fin très brusque du roman, retomber ici dans le vif du sujet, je me sens un peu bernée et sur ma faim. On a l'impression qu'il y a un gouffre entre les deux histoires et peu de liens entre elles finalement. Ce sentiment est d'ailleurs accentué par le fait qu'on parle très peu des personnages de l'autre tome, qui avaient quand même une sacrée importance à mon sens.

Ensuite, l'auteur n'innove pas, ils se contente de reprendre deux trois éléments qui marchaient dans le tome précédent et de les accommoder ici à la sauce conte de fées de Noël. L'intrigue est très faible, ponctuée d'énormément de facilités qui ne laissent que peu de suspense.

J'ai de plus trouvé que l'histoire avec Annie, était mal exploitée, trop bancale. Ça n'a pas vraiment de rapport avec l'histoire principale et on se demande au final ce que ça vient faire là. Certes, c'est plein de bons sentiments, mais justement, peut-être un peut trop.

Au lieu de se concentrer là-dessus, j'aurais aimé que l'intrigue relative au centre de recherches soit plus poussée. Ça me semblait très important, et ce n'est pourtant que survolé. Le personnage de Shanon aurait également mérité d'être plus utilisé.

Bref, vous l'aurez compris, je ne suis pas convaincue par cette suite que j'avais pourtant hâte d'attaquer. Si le cynisme de l'auteur est toujours plaisant et que j'étais tout de même contente de retrouver Andy, l'histoire m'a semblé creuse et assez vite pliée. J'en attendais beaucoup plus.