Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 505
Membres
1 006 767

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Je croise un type, la trentaine, qui m'adresse la parole, mais je ne comprends rien.

J'enlève un écouteur et j'appuie sur << pause >>.

Moi: Quoi ?

Type: You speak English ?

Bon. Il parle anglais.

Moi: Yeah, a little bit.

Je parle un peu. Du moins, selon Kat. Et mon inconscient.

Type: Blan blang blang... Jump cable... Blang blang blang.

Il répète << jump cable >>. Je ne comprends rien.

Moi: Slowly, please.

Il parle plus vite que La Fouine rappe. Je vais lui en chanter, moi, du rap en français, pour voir s'il va tout comprendre !

Il commence à s'énerver. Il fait de grands gestes et répète << blaaang blaaaaang blaaaaang >>.

Bon, je ne comprends rien, mais il faut juste que je me concentre et que je me connecte avec mon inconscient bilingue et je vais tout comprendre.

Le type a l'air symphatique. Zéro menaçant. Jump, ça veut dire << saute >>. Cable, ça veut dire << câble >>. << Sauter par-dessus des câbles. >> Il me fait peut-être part de son métier. Il travaille pour le Cirque du soleil ou quelque chose du genre et il veut simplement discuter et il trouve frustrant que je ne comprenne pas ce qu'il dit. À moins que, puisqu'il travaille pour le Cirque du soleil et que c'est quand même un cirque mondialement connu, il ait un peu la grosse tête et qu'il trouve totalement inconcevable que je ne le reconnaisse pas.

Moi: Aaaaah ! (avec l'accent anglophone) Cirque du soleil ! Yeah ! You jump (je saute sur place). Coooool ! I didn't recognize you. Because of (je pointe mon visage) the make up.

Type: blang. Blang. Blang. Jump. Cable.

Puisqu'il perd vraiment patience, je conclus que j'ai mal compris. Et qu'il me fait sûrement une blague qui a un rapport avec le fait de sauter par-dessus des câble ! Il n'y a rien de plus irritant que de tenter de faire une blague à quelqu'un (surtout si elle est hilarante) et que la personne ne la comprenne pas. Et c'est pour ça qu'il est sorti de ses gonds. Il faut simplement que je rie de sa blague et il sera content et, surtout, rassuré sur son talent de conteur. Et il me laissera tranquille.

Moi: HA HA HA HA HA HA HA HA !!!!!

Type: Ok, bye bye.

Moi: Ok, byyyye ! Thank you for the good joke ! HA HA HA HA ! Jump cable ! Very funny !

Et je lui fais un signe avec le pouce en l'air.

9h45

Je monte dans la voiture et François se met à rouler. Il me demande:

-À qui tu parlais ?

Moi: À un monsieur vraiment symphatique !

Ma mère: Ah oui ? Tu sais que je n'aime pas trop que tu parles à des inconnus.

Moi: Je n'ai plus dix ans ! J'ai quinze ans.

Ma mère: Quand même... Ne le refais plus. Là, on te surveillait, mais ne fais jamais ça si tu n'es pas dans un lieu public, où quelqu'un peut t'enlever ou quelque chose du genre. S'il t'arrivait quoi que ce soit, je...

Moi: Oh ! Maman ! Il m'a simplement raconté une super blague ! Peut-être que vous la connaissez et que vous pouvez me l'expliquer. Parce que... à cause de son accent, j'avais du mal à saisir.

François: Laquelle ?

Moi: Oh, ça parlait d'un mec qui saute par-dessus des câbles...

François: Quoi ?

Moi: C'était en anglais. Il faut être parfaitement bilingue pour comprendre.

François: Je suis bilingue. Qu'est-ce qu'il a dit, exactement ?

Moi: Ben... Il disait << jump cable >>, << jump cable >>.

François (en se mettant la main sur la bouche): Oh non ! Qu'est-ce que t'as fait ?

Moi: J'ai ri, pourquoi ?

François: Jump cable, ce sont des câbles de démarrage ! Il était en panne de voiture et il avait besoin d'aide !

Ma mère: Ouuuuaaaa ha ha ha ha ha ha ha ha ! (À l'infini jusqu'à ce qu'elle soit obligée de se remettre du mascara.)

Afficher en entier

Page 218-219

Emportée par je ne sais trop quelle émotion ( c'est peut-être la musique ou un certain je-m'en-foutisme général), je compose un numéro de téléphone.

Machinalement.

Un numéro que je connais par coeur.

Parce que je l'ai composé dans ma tête si souvent.

Sans pourtant appuyer sur aucune touche.

Celui de Nicolas.

C'est lui qui répond (après deux sonneries).

Moi: Nicolas, c'est Aurélie. Aurélie Laflamme.

Lui: Je sais...

Moi: Je voulais... L'autre jour, et depuis longtemps... Je voulais te dire que... Depuis que c'est fini, nous deux... Je voudrais encore qu'on sorte ensemble... des fois, je me pose des questions, comme quand tu as du papier toilettes... mais en tout cas, ce n'est pas ça l'important. Bref, on ne sort plus ensemble et je sais que tu as une nouvelle copine que tu aimes... Peut-on dire qu'on aime vraiment quelqu'un tant qu'on ne le connaît pas? Je ne sais pas trop. Ça prend combien de temps pour connaître quelqu’un et l'aimer? Au moins... trois semaines? Minimum. À moins d'un coup de foudre. Là, c'est sûrement différent. Tu le sais tout de suite. Comme ça, paf! Remarque que c'est peut-être ça, tu as eu un coup de foudre. Avec Jessica, je comprend, elle est super. L'autre fille, je ne la connais pas, mais elle doit être super aussi. En tout cas, tout ça pour dire que je ne veux pas que tu casses avec elle. Je voulais juste te dire ça parce que... je suis juste une fille sensible et que ça me fait une grosse boule dans le coeur et que ça me fait mal et il fallait juste que je te le dise. En tout cas... bonne chance dans votre amour.

Lui: Aurélie...

Moi: Pas de problème. Je comprend...

Je raccroche.

Afficher en entier

Note à moi-même : Si seulement j'étais bilingue, je pourrais enfin me comprendre ! Mais non. Mon âme et mon cerveau communiquent mal à cause d'une barrière linguistique. Énorme défaut de fabrication !

Afficher en entier

Il ya toutes sortes d'éternuement : il y ale classique "atchoum" ou le mignon "atsoum" ou encore l'indécis "Aaaaa-aaaa-aaa-t-choum". Certains un petit style en rajoutant le "oum" de façon aiguë et ça donne "Atchouuuuum".

Mais le pire éternuement est celui de François Blais il m'énerve au plus haut point quand il éternue. Il fait "Yarrr-tchahhh". Et il le fait cinq fois de suite.

Afficher en entier

François Blais s'intéresse surtout aux bulletins d'information, et moi, aux pubs. Je trouve que la pub me renvoie une image de mon avenir très peu réjouissante.

Exemple n°1 : Un prince veut embrasser une princesse, mais celle-ci préfère dormir parce que son matelas est confortable.

Exemple n°2 : Un homme aime sa petite amie parce qu'elle lui offre une télé.

Exemple n°3 : Des filles dansent comme des malades parce qu'elles ont une serviette hygiénique qui ne fuit pas.

Et je me questionne particulièrement sur celle qui est diffusé en ce moment.On voit deux mariés qui sont pressés de dire leurs souhaits pour sauter dans leur voiture. Dans mon imagination, je remplace la tête des mariés par celle de Nicolas et moi (même si leur happy end est de monter dans une voiture).

Afficher en entier

"C'est décidé! J'en ai parlé à Tommy, à JF, à Kat et même à quelqu'un que je ne connais pas en attendant l'autobus. Et tout le monde était d'accord pour dire que, si ça pouvait me faire du bien, je devrais dire à Nicolas ce que je ressens pour lui (sauf la personne qui attendait l'autobus qui avait juste l'air de me trouver bizarre de lui parler de ça et qui n'a simplement rein répondu et qui a replongé le nez dans son livre à la minute où j'ai terminé mon récit: vraiment impoli!).

Il faut juste que je trouve le bon moment."

Afficher en entier

Ma mère m'a demandé si je me sentais assez bien pour aller en cours et j'ai répondu que non. Elle m'a rappelé que, demain, c'était son anniversaire et m'a demandé si je croyais pouvoir être en forme pour un dîner avec mes grands-parents Charbonneau. J'ai dit que ça m'étonnerait, que j'avais encore besoin de beaucoup de repos (hé hé).

Afficher en entier

Je découvre que, côté carrière, je n'ai pas vraiment de rêve. J'en ai parlé à ma mère (ce qui impliquait que François Blais était là) et elle n'a rien répondu, mais François m'a dit que c'était très positif, car j'allais pouvoir me laisser guider par la vie et avoir de belles surprises.

Afficher en entier

Pendant qu'Ariel se brosse les cheveux avec une fourchette (sa technique personnelle de drague, tssss), je me dis que si seulement j'avais fait « pierre » lors de notre pierre-feuille-ciseaux avec Kat, j'aurais gagné la partie et nous serions allées dans une nouvelle école de filles. Kat est ma meilleure amie, mais nous ne sommes pas tout à fait pareilles en tous points. Lors de la fermeture de notre école (ouille, j'ai une boule dans le ventre rien que d'y penser), deux choix se sont offerts à nous : 1) aller dans une autre école privée de filles ou 2) aller dans une école publique.

Kat n'en pouvait plus d'aller dans une école de filles avec uniforme. Et je ne voulais pas aller dans école publique (surtout pas celle où vont mon ex et sa nouvelle copine...). Bref, un pierre- feuille-ciseaux s'imposait. Nous n'avions pas les mêmes désirs en matière d'établissement scolaire, mais nous n'avions tout de même pas envie d'être séparées ! Alors a commencé le jeu. J'ai fait « feuille » en étant certaine que Kat ferait « pierre ». Mais elle a fait « ciseaux ». D'habitude, je suis capable de savoir exactement ce qu'elle pense. Je ne devais pas être « connectée » avec mes dons de télépathe ce jour-là (comme la plupart du temps, finalement).

À l'agenda : Améliorer mes dons de télépathe.

À l'agenda nº 2 : Arrêter de penser que j'ai des dons de télépathe.

Afficher en entier

Mercredi 15 novembre

Je zuis drès balade (traduction : je suis très malade). Je d'ai augude édégie (traduction : je n'ai aucune énergie). Je d'arrive pas à zortir de bon lit (traduction : je n'arrive pas à sortir de mon lit). Bon zeul régonfort, ba boude disgo (traduction : mon seul réconfort, ma boule disco). Je d'ai bise en barge un beu bour Zybid (traduction : je l'ai mise en marche un peu pour Sybil). Edde est drès drôde (traduction : elle est très drôle). Edde d'arrête bas de boudoir addraber les lubières (traduction : elle n'arrête pas de vouloir attraper les lumières).

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode