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Le Langage inclusif : pourquoi, comment



Description ajoutée par Robotophe 2019-09-08T23:36:35+02:00

Résumé

La violente polémique surgie en France à l’automne 2017 autour de « l’écriture inclusive » a conduit Éliane Viennot à élargir la question au « langage inclusif ». L’autrice de <em>Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin !</em> expose dans ce petit guide les bonnes raisons de débarrasser la langue des normes et des règles masculinistes pour dire et écrire un monde où chacun·e aurait sa place, à égalité. Les outils qui le permettent existent : il suffit de les appliquer pour redécouvrir, en toute simplicité, les logiques du français, avec l’inventivité que permet aussi sa souplesse.

« On ne nait pas femme, on <strong>la</strong> devient. » Telle est la phrase que Simone de Beauvoir aurait écrite si, fille de l’école, elle n’avait assimilé les règles concoctées depuis le XVII<sup>e</sup> siècle pour donner au « genre le plus noble » la place qu’il occupe aujourd’hui dans la langue française.

Contestée dès l’origine, longtemps négligée, finalement imposée par des institutions puissantes, cette entreprise a commencé d’être démantelée dans les pays francophones depuis une quarantaine d’années. D’une controverse à l’autre – et elles sont particulièrement vives en France – la démasculinisation du français a déjà fait des progrès notables, avec l’abandon progressif des noms masculins appliqués aux femmes occupant des fonctions prestigieuses.

Ce travail se poursuit désormais plus largement avec le <i>langage inclusif</i>, qui intègre des exigences propres au temps présent : celles de pays résolument décidés à réaliser l’égalité entre tous les êtres humains. Ce guide donne à la fois les bonnes raisons que nous avons d’approfondir cet effort, et les moyens simples qui sont à notre portée pour le soutenir.

Postface par Raphaël Haddad et Chloé Sebbagh.

<i>Source : présentation de l'éditeur.</i>

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Classement en biblio - 6 lecteurs

extrait

Un problème analogue est posé par le mot "maitresse", qui ne fait glousser personne quand il s'agit de désigner celles qui exercent dans une école primaire, mais qui semble devenir inconvenant dans le cas des "maitresses de conférence" ou des "maitresses des requêtes". Pourquoi diable ? Il parait que la connotation sexuelle du terme porterait tort aux intéressées (c'est évidemment pour leur bien que ce genre de remarques est proféré). Celles qui ont la faiblesse de croire à de tels arguments montrent simplement leur manque d'assurance – qu'entretient activement le titre masculin dont elles sont affublées. En réalité, les qualifiants qui suivent ce terme ("d'école", "de conférences", "des requêtes"...) bloquent les sens qu'il recouvre lorsqu'il est employé seul. C'est ce qui vaut aux maitresses d'école de ne pas être moquées, et c'est ce qui vaudrait aux autres de ne pas l'être si l'objectif n'était pas, encore et toujours, que les femmes parvenues sur des territoires masculins ne s'y sentent pas chez elles. Même employé seul, du reste, "maitresse" est loin d'avoir obligatoirement le sens de "femme ayant des relations sexuelles avec un homme marié", comme le montre l'usage qu'en ont parents et enfants à propos des institutrices. Ici comme ailleurs, tout est une question de contexte.

- [III. Rendre son langage inclusif – 2. Renoncer à la tentation de l'élitisme]

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Or

Bye bye "le masculin l'emporte sur le féminin"

« Le langage inclusif » est un véritable réquisitoire contre ces puristes de la langue française et un plaidoyer puissant pour une utilisation continue du langage inclusif !

Eliane Viennot transmet brillamment à travers son essai sa passion pour le langage inclusif et son engagement envers celui-ci : pour elle, la pertinence et l’importance d’un langage finalement non exclusif est un fait établi et elle s’attache donc plutôt à exposer les spécificités pour la langue française (en quoi le français n’est pas neutre, qu’il a été l’objet de vague de masculinisation et de défeminisation, que sa défense pour qu’il reste en l’état est rétrograde, etc). Et après avoir présenté ces spécificités, l’autrice nous donne accès à toute une panoplie d’applications concrètes du langage inclusif tant à l’écrit qu’à l’oral.

Le seul reproche que j’aurai à faire touche à l’accessibilité de l’ouvrage : Eliane Viennot déborde d’entrain et de conviction, mais j’ai trouvé son écriture un petit moins accessible au niveau de la formulation… Ce qui, évidement, ne diminue pas l’intérêt pour le livre ! À lire et a diffuser largement !

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