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James le savait, en effet. Lucas était l’un des rares aubergistes prospères de Krondor ne se trouvant pas sous le patronage d’un noble puissant, d’une guilde ou des Moqueurs. Au fil des ans, il avait réussi à conclure plusieurs alliances utiles, notamment grâce à des amis comptant parmi les nobles les plus haut placés du royaume. Il connaissait James parce qu’il lui était arrivé de traiter avec les Moqueurs, mais il avait réussi à éviter de devenir leur pion ou de tomber sous leur coupe. Le vieil homme possédait un côté extrêmement têtu et l’on savait, sans qu’il soit besoin de prononcer un seul mot, que Lucas pouvait faire appel à d’autres appuis si quelqu’un tentait de le contrôler. En fin de compte, il était plus facile de travailler avec lui que d’essayer de le contraindre.

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Il avait posté des hommes à toutes les entrées possibles du bâtiment et avait même rappelé les deux personnes qui s’occupaient des chevaux, car il estimait qu’elles figureraient parmi les plus vulnérables si elles restaient dans l’écurie. Il y avait deux soldats à la porte principale et deux à celle de la cuisine. Ces deux issues avaient été condamnées à l’aide de solides poutres en chêne, mais elles ne feraient qu’empêcher un simple voyageur d’ouvrir, car elles reposaient sur des portants en fer extrêmement rouillés qui ne résisteraient pas à un bon coup de boutoir. Des hommes gardaient également les fenêtres du rez-de-chaussée. Quant au sergent Matthews, il montait la garde à l’étage devant la porte du duc, avec un autre soldat posté derrière la fenêtre au bout du couloir, celle qui surplombait la cour et l’écurie derrière l’auberge.

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William ouvrit les yeux et se retrouva pratiquement debout avant même d’avoir compris ce qui l’avait réveillé. Ce n’était pas un bruit, ni un cri, plutôt une sensation. Alors, il comprit de quoi il s’agissait. Les chevaux étaient perturbés au point que son esprit les entendait comme s’ils criaient. D’ici quelque temps, ils allaient se mettre à hennir. William se précipita à l’endroit où les bêtes étaient attachées. Toutes reniflaient l’air en silence, la tête levée, les naseaux écarquillés et les oreilles bougeant dans tous les sens.

William n’avait jamais aimé parler aux chevaux. Ils possédaient un esprit étrange et divisé.

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James vit son ami froncer légèrement les sourcils en apprenant la nouvelle et s’étonna de cette réaction d’humeur. Krondor était le meilleur poste de tout le royaume de l’Ouest en termes de confort personnel et d’avancement politique. La situation était certes différente dans l’Est, où les querelles incessantes entre nobles voisins, proches de la capitale, pouvaient leur attirer les faveurs de la couronne. Mais, dans l’Ouest, tous les avancements et toutes les faveurs politiques s’obtenaient à Krondor.

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Le bâtiment servait également d’accès à la prison souterraine de la cité. Il s’agissait d’une vaste cave divisée en huit au moyen de barreaux et de portes. Il existait deux grandes cellules et six petites pièces destinées à isoler certains prisonniers de la population carcérale habituelle. Quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit, on y trouvait généralement une demi-douzaine d’ivrognes, de voleurs à la tire, de bagarreurs et autres trublions qui attendaient le bon plaisir des magistrats du prince.

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Deux détails frappèrent aussitôt le jeune homme. Il y avait quelque chose chez elle, une odeur, peut-être un parfum exotique, qui lui fouettait le sang au point de faire monter en lui un désir féroce. Mais cela déclencha également ce qu’il appelait son « signal d’alarme ». Paulina était très jolie, et certains auraient même pu la qualifier de beauté, car il s’agissait sans doute de l’une des filles les plus séduisantes de la fête. Mais James était depuis longtemps rompu aux artifices dont usent les femmes, et Paulina n’était pas attrayante au point qu’il se sente aussi irrésistiblement attiré par elle.

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James savait qu’il existait une espèce d’accord entre le prince et les Moqueurs, conclu bien des années auparavant, à l’époque où il était entré au service d’Arutha. Mais il n’en connaissait pas les détails. Lui-même avait trouvé une espèce d’arrangement avec les Moqueurs. Il restait à l’écart, et eux l’évitaient. Il allait et venait à sa guise dans les égouts et sur les toits de la cité quand il en avait besoin et les voleurs détournaient le regard. Mais il ne s’était jamais fait la moindre illusion et savait que l’accueil serait tout sauf chaleureux s’il essayait de retourner chez Maman. On était un Moqueur ou on ne l’était pas, or il n’en était plus un depuis près de quatorze ans.

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La colonne de soldats avançait en direction de la cité.

Les tours sombres de Krondor se découpaient sur un ciel jaune citron éclairé par un soleil de fin d’après-midi. À l’est, de lointains nuages prenaient des couleurs roses et orange sur une portion de ciel bleu qui paraissait miroiter. Le cortège se resserra derrière l’avant-garde du prince en franchissant la porte située le plus au sud de la cité, celle qui était la plus proche du palais et de la caserne. Quelques commerçants rentraient également en ville avec leurs chariots tandis que des fermiers qui avaient passé la journée entre ses murs s’en retournaient chez eux, une circulation plutôt normale à cette heure de la journée.

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La rumeur prétendait que des individus vêtus comme des Faucons de la Nuit – les membres de la guilde des assassins – avaient été aperçus dans les égouts. Il s’agissait d’appâts destinés à attirer l’armée du prince dans le monde souterrain afin d’amener, visiblement, la destruction finale des Moqueurs. De fait, il était à prévoir que si les soldats descendaient dans les égouts en nombre suffisant, ils délogeraient ou captureraient tous ceux qu’ils y trouveraient, assassins, soi-disant Faucons de la Nuit ou Moqueurs. Cependant, ce plan, pourtant bien pensé, avait échoué.

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Le train des équipages avait été divisé en deux convois, dont le premier s’apprêtait justement à partir. Il devait ramener les blessés à Krondor mais aussi les morts qui seraient incinérés là-bas avec les honneurs. Au passage des véhicules et des soldats à pied, des nuages de poussière s’élevaient de la piste, et cette poudre fine se mêlait à l’odeur âcre des feux de camp que l’on éteignait les uns après les autres. Le soleil levant perçait à travers la brume et ses rayons d’or pâle ou orange éclairaient une matinée par ailleurs grisâtre. Dans le lointain, des oiseaux chantaient sans se soucier de la bataille qui avait eu lieu.

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