Extraits

« Dans des bruits de mâchoires et de cris, ils roulèrent au sol… Debout sur mon banc, je regardais la scène sans savoir comment les aider. Je n’étais qu’une simple humaine assistant à un combat… Le combat était engagé, brutal et sans pitié. »

« Assise sur le banc, dans ce parc déserté par tous les promeneurs, je pris conscience que rien ne pourrait me détourner de William. Oui, il était dangereux par ses emportements et oui nous avions encore bien des épreuves à traverser ensemble. Peu m’importait, je l’aimais autant qu’il m’aimait. N’était-ce pas la seule pensée, chose que je n’avais encore jamais pratiquée. »

N’y pense même pas, lui dit-il gentiment mais sèchement. Tu t’éloignes et tu n’auras même plus envie de danser avec elle pour le restant de ta vie. Un autre m’avait déjà attrapé. Il n’eut le temps de poser une main sur moi que mon amoureux l’avait repoussé un peu violemment…

« Si mon existence prenait des directions bien périlleuses, la fin de semaine était ma plus grande préoccupation malgré le pressentiment qui ne me quittait pas. Terence avait raison, il y avait un détail qui nous échappait et j’avais cette étrange sensation de savoir quoi sans pour cela arriver à mettre le doigt dessus. Mais ce n’était peut-être que ma méfiance permanente qui me rendait suspicieuse… »

Si mon existence prenait des directions bien périlleuses, la fin de semaine était ma plus grande préoccupation malgré le pressentiment qui ne me quittait pas. Terence avait raison, il y avait un détail qui nous échappait et j’avais cette étrange sensation de savoir quoi sans pour cela arriver à mettre le doigt dessus. Mais ce n’était peut-être que ma méfiance permanente qui me rendait suspicieuse… »

(...)

- Mélanie comme je suis heureuse de te revoir.

Au son de ma voix son visage se crispa. En un bond elle avait sauté par-dessus le canapé et se jeta sur moi toutes canines dehors. Elle eut à peine le temps de m'atteindre que Terence l'avait cintré et que William me protégeait de ses bras. Son visage déformé par la colère et ses canines sorties me firent prendre enfin conscience de sa transformation. Ce fut un sentiment étrange de voir ma propre soeur différente, semblable à mon amoureux.

(...) En une nuit tu l'as laissé se faire agresser et tu l'as trompé. Et elle devrait t'ouvrir les bras sans rien trouver à redire juste pour soulager ta conscience et calmer notre géniteur. Aucune femme humaine ou vampire ne te pardonnerait aussi facilement, amnésique ou pas. Tu l'as fait en ton âme et conscience. Sois prêt à en subir les conséquences.