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Septembre 1939 : les hordes nazies déferlent sur la Pologne. Commence alors, pour trois femmes que tout oppose, un terrible et rigoureux hiver…
Il y a Caroline, d’abord. L’ancienne actrice américaine vit dans l’opulence, mais la guerre en Europe va bouleverser tout son quotidien… Kasia ensuite, cette jeune Polonaise qui rentre en Résistance, au péril de sa vie et de celles des siens. Herta, enfin, que son ambition dévorante jettera parmi les monstres – au point de s’y conformer.
Toutes trois l’ignorent encore mais elles ont rendez-vous, au plus noir de l’hiver : au camp de Ravensbrück…
J’adorais mon travail. C’était ma grand-mère Woolsey qui avait instauré la tradition du bénévolat dans ma famille en soignant des soldats sur le champ de bataille de Gettysburg. J’étais responsable de l’aide aux familles pour le consulat de France, mais ce n’était pas vraiment du travail à mes yeux, plutôt une passion héréditaire pour tout ce qui était français. Mon père avait beau être à demi irlandais, son cœur battait pour la France. De plus, Mère avait hérité d’un appartement à Paris, où nous passions tous les mois d’août, aussi m’y sentais-je chez moi.
L’ascenseur s’arrêta. La terrible cacophonie qui me parvint, même à travers les portes fermées, me fit trembler.
— Troisième étage, annonça Cuddy. Consulat de France. Attention à…
Une fois les portes ouvertes, toute conversation polie fut noyée dans le bruit. Il y avait tellement de monde dans l’entrée, devant notre réception, qu’il était difficile de s’y frayer un passage. Le Normandie et l’Île-de-France, deux des plus grands paquebots français, étaient arrivés le matin même dans le port de New York, bondés de riches passagers qui fuyaient les incertitudes de leur pays. Dès qu’ils avaient reçu l’autorisation de débarquer, l’élite des deux bateaux s’était précipitée au consulat pour régler ses problèmes de visa et autres questions épineuses.
Je me faufilai dans l’entrée enfumée. Des femmes habillées à la dernière mode de Paris bavardaient, enveloppées dans un nuage délicieux d’Arpège qui se mêlait aux parfums retenus dans leurs chevelures. Ces gens-là étaient habitués à ce que des serviteurs les suivent comme leurs ombres, armés d’un cendrier en cristal et d’une flûte de champagne. Les porteurs en veste écarlate du Normandie et leurs collègues en veste noire de l’Île-de-France se bousculaient. Alors que je jouais des coudes pour atteindre le bureau de notre secrétaire au fond de la pièce, mon écharpe de mousseline se prit dans le fermoir du collier de perle d’une de ces ravissantes créatures. J’essayais encore de le libérer, quand le téléphone sonna sans que personne ne réponde.
Roger.
Je repris péniblement mon chemin quand je sentis une main effleurer mon derrière. Je me tournai pour voir un enseigne m’adresser un sourire où il manquait quelques dents.
— Bats les pattes !
Le jeune homme leva un bras au-dessus de la foule et agita une clef, sans doute celle du salon du Normandie. Au moins, ça me changeait des soixante ans et plus que j’attirais d’habitude.
J’arrivai enfin au bureau de notre secrétaire. Elle y tapait à la machine, tête baissée.
— Bonjour, Pia, lui dis-je en français*.
Le cousin de Roger, un garçon de dix-huit ans aux yeux mauve, était assis sur le bureau de Pia, les jambes croisées. Il tenait une cigarette en l’air et choisissait un chocolat dans une boîte, le petit déjeuner préféré de Pia. Mon bureau était déjà couvert de dossiers en attente.
— Bon-jour ? Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a à attendre de bon de cette journée, me répondit-elle sans même lever la tête.
Pia était bien plus qu’une secrétaire. Parmi ses responsabilités, elle devait accueillir les nouveaux ressortissants français dont elle établissait les dossiers, taper la correspondance considérable de Roger et déchiffrer chaque jour le flot massif de messages codés en morse qui arrivaient à notre bureau.
Avis complet : http://vibrationlitteraire.com/2018/01/10/lilas-ne-refleurit-quapres-hiver-rigoureux-de-martha-hall-kelly/
Le récit de trois femmes fortes embarquées dans la violence de la seconde guerre mondiale…
Dans cette histoire nous allons suivre trois femmes aux personnalités hors du commun de l’aube de la seconde guerre mondiale aux années 1960.
Ces trois personnages féminins principaux sont inspirés de jeunes femmes ayant réellement existé et ayant eu une destinée particulière durant cette grande guerre.
Tout d’abord, nous suivons Caroline Ferriday, une jeune américaine qui tente par tous les moyens d’aider la France comme elle le peut et qui fera des choix déterminants, permettant à sa destinée de croiser les autres femmes fortes de ce roman.
Ensuite, il y a Kasia, une jeune polonaise qui va vivre l’inimaginable, l’innommable. En effet, cette jeune fille va voir son pays envahi et va être déportée dans le seul camp de femmes existant : Ravensbrück. Elle va alors subir l’impossible et faire partie des femmes mutilées sur lesquelles les allemands expérimentaient « pour la science ».
Enfin, nous allons suivre un personnage que l’on penserait détestable dès le premier abord : Herta Oberheuser. Celle-ci est la seule femme médecin qui sera jugée à Nuremberg pour crime contre l’humanité. Elle fait partie de l’équipe dédiée aux expérimentations sur les jeunes femmes.
Je dois dire que j’ai été extrêmement surprise. Je ne m’attendais pas à rencontrer des personnalités aussi emblématiques de la seconde guerre mondiale au féminin. Je n’avais jamais lu de livre sur ce sujet.
J’ai été vraiment saisie par ces personnages et ces faits plus réalistes les uns que les autres.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Caroline qui est armée de toute la générosité du monde. Elle ne pense qu’à aider les plus nécessiteux, quitte à se sacrifier et à oublier sa vie personnelle. Après avoir lu ce livre, j’avoue avoir voulu en savoir encore plus sur cette femme si inspirante.
J’ai aussi bien aimé Kasia même si c’est surement elle qui m’a fait passer les heures les plus sombres de cette lecture ! J’ai apprécié la complexité de sa personnalité et les répercussions de ses traumatismes répétés sur celle-ci. En bref, Kasia est tout de même la grande victime de ce récit et pourtant, elle reste si forte et déterminée, si courageuse jusqu’aux dernières lignes. Cette guerre lui a énormément coûté et pourtant elle continue de se battre, coûte que coûte. Elle est aussi une belle source d’inspiration !
Enfin, on retrouve Herta, la femme médecin nazie. Je ne vous cache pas avoir ressenti pas mal d’antipathie pour ce personnage. Cependant, on ne peut pas lui enlever sa force de caractère et sa détermination. D’abord promise à un avenir radieux en tant que médecin, tout va changer avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Grande cible de la propagande hitlérienne, Herta fait partie de cette jeunesse qui prône ce nouveau gouvernement et le changement qu’on lui promet. Elle en finit aveuglée et avec de sérieux troubles du jugement qui vont lui gâcher ses si beaux projets. Elle tombe bien malgré elle dans ce cercle infernal et se rend coupable des plus grandes atrocités sans se montrer réellement actrice de sa propre vie. C’est un personnage complexe que l’on ne peut pas que détester dans ce récit !
Martha Hall Kelly nous sert dans un récit poignant de réalité le fruit de plusieurs années de recherche et de nombreuses rencontres à travers le monde. Cette histoire est bouleversante car elle est inspirée de faits réels et suit trois personnalités féminines marquantes de la seconde guerre mondiale. J’ai été vraiment chamboulée par certaines scènes, certains faits que l’on connaissait déjà grâce à nos livres d’histoire, mais que l’on retrouve ici d’une façon bien plus marquante car l’histoire en appelle à notre empathie, à nos émotions. Le récit est en effet parfois dur mais il m’apparaît comme nécessaire dans un devoir de mémoire de ces faits atroces. On ne peut que s’attacher à ces personnages qui vivent l’inimaginable et c’est surement ce qui rend l’histoire d’autant plus marquante. On ne lit plus l’histoire de milliers d’inconnus dans un livre d’histoire, on suit la destinée d’une poignée d’entre eux avec une implication émotionnelle certaine. On ne peut pas ressortir indemne de cette lecture qui ne demande qu’à dénoncer et faire connaître des choses que l’on ne devrait jamais oublier, des destins tragiquement interrompus.
Malgré toute l’horreur contenue dans ce récit, d’autant plus atroce qu’elle a été réelle pendant des années dans l’histoire de l’Humanité ; on trouve aussi une belle note d’espoir. En effet, les trois jeunes femmes dont il est ici question vont être comme des fleurs prêtes à refleurir et s’épanouir bien plus belles et plus fortes que jamais après avoir subi ou fait subir les pires atrocités. Chacune est impliquée dans cette guerre d’une façon qui ne peut laisser indifférent. Même Herta, qui est pourtant nazie, peut inspirer une certaine pitié quand on voit ce que le régime a alors fait de son bel avenir ; ce que des idéologies, une propagande bien menée, peuvent faire à une jeune femme pleine de bonnes idées et de beaux projets. On voit aussi les nazis se repositionner en tant qu’êtres humains, ce que l’on a souvent tendance à oublier. Il aurait été bien plus facile de les pointer du doigt comme des monstres sans remords et sans morale et j’ai beaucoup apprécié cette vision donnée par l’auteure.
J’ai découvert grâce à ce récit le côté sordide des expérimentations sur les jeunes polonaises en bonne santé qui m’a vraiment horrifié. Je pense néanmoins qu’on n’en parle en général pas assez et que l’on a trop tendance à oublier ces « Lapins » qui ont pourtant souffert le martyr au nom de la science.
Ce roman a été une très bonne lecture combinant l’horreur à la pérennité de l’espoir. Les trois personnages principaux sont criants de réalisme et on ne peut vraiment pas ressortir indemne de cette lecture. Je pense que Caroline, Herta, Kasia et même sa sœur Zuzanna vont me marquer pendant un long moment. Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux raconte simplement l’histoire vraie de trois jeunes femmes brisées de multiples manières qui finissent par s’épanouir à nouveau, comme le beau lilas de Caroline Ferriday qui refleurit encore et toujours à Bethlehem…
Fin de ma lecture. Ce livre est d'une beauté incroyable. Le destin de plusieurs femmes, la générosité, la souffrance, la douleur, l'amour. Un voyage entre New-York, la France, l'Allemagne et la Pologne. Et l'histoire vraie d'une femme, déterminé à aider! Merci à @marthahallkellyofficial d'avoir écrit cette histoire et j'espère que beaucoup de gens la liront pour rendre hommage à ces belles femmes!!!!
On suit la vie de 3 femmes, dans 3 pays différents pendant la second guerre mondiales. 3 femmes, 3 destins différents mais 3 destins qui vont se croiser.
J'ai découvert l'existence des "lapins" ces femmes enfermées dans les camps qui subiront d'atroces expériences médicales.
Dans ce livre on a trois points vues : trois femmes qui sont à des places différentes, dans différents pays mais qui ressentent la douleur de la seconde guerre mondiale.
J’ai beaucoup aimé voir 3 points de vus et qui au final sont tous les 3 reliés.
C’est un très beau livre sur la seconde guerre mondial et sur le sentiment des personnes qui l’ont vécu dans différents pays.
J'ai beaucoup aimé le côté atypique et pluriel de l'approche de l'autrice, mais je me suis un peu lassée des trois personnages féminins, trop flous, trop monocordes ,un peu irréels, sauf peut-être Caroline. J'ai cependant apprécié que la fin ne soit pas sonnée par la victoire des Alliés en 1945 et j'ai été bien plus positivement étonnée par le récit de l'après-guerre, qui est aussi plus humain et plus authentique et qui n'est pas souvent abordé dans ce type de roman semi-biographique sur fond de Seconde Guerre Mondiale..
Même si sorti avant, j’ai lu ce « tome » de cette saga familiale après « Un parfum de rose et d’oubli » et j’y ai trouvé une continuité, les livres se répondent et invitent à se lire.
Ce livre est une pépite qui se construit à travers l’histoire de chaque femme.
J’admire comment Martha Hall Kelly mêle histoire et fonction et nous transporte à travers le temps.
Je me souviens avoir souri en lisant Caroline prononcer « le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux ». Phrase prononcée dans un contexte simple mais riche de sous-entendus, éducative et comme l’aboutissement d’une idée, d’une vision, d’une partie de l’histoire.
Tiré d'une histoire vraie, donc intéressant pour le témoignage fait à 3 voix. Grâce à cette histoire, j'ai appris l'existence des lapins que je ne connaissais pas. Par contre, on attend dès le début de voir les personnages réunis par l'histoire et en fait il faut attendre la fin. Un peu dommage.
L'actrice Caroline Ferriday travaille en tant que bénévole au consulat français, les allemands ont envahis la Pologne, elle œuvre pour envoyer des colis et cherche des dons pour les orphelinats français.
Kasia Kuzmerick est une adolescente polonaise et par amour elle va s'engager dans la résistance. Les risques sont considérables, elle est faite prisonnière avec sa mère et sa sœur.
Herta Oberheuser désire devenir médecin mais sa carrière est compromise car elle évolue dans un monde où seuls les hommes ont les privilèges d'accéder à ce métier.Ambicieuse elle est prête à tous les sacrifices pour accéder à son rêve et accepte un travail dans le camps de Ravensbruck.
Des femmes polonaises y sont emprisonnées et à la demande du Reich elle va devoir faire des expériences médicales pour la recherche médicale.
Trois femmes dont les vies vont être liées à jamais par les horreurs de la guerre.
Inspirée de faits et de personnages réels, l'auteure nous décrit trois femmes au courage exemplaire pendant la seconde guerre mondiale. Leur combat à chacune pour vivre survivre à toutes les atrocités de la guerre.
L'auteure a effectué un travail de recherche incroyable, j'ai appris et découvert beaucoup de choses nouvelles. Notamment l'existence des "lapins" ces femmes enfermées dans les camps qui subiront d'atroces expériences médicales.
Même s'il m'a fallu beaucoup de temps pour lire ce roman, j'ai beaucoup apprécié ces femmes qui luttent pendant la guerre et bien après la fin de celle-ci. J'ai apprécié suivre ces droits destins, trois femmes qui luttent pour leur vie, leur choix.
Résumé
Septembre 1939 : les hordes nazies déferlent sur la Pologne. Commence alors, pour trois femmes que tout oppose, un terrible et rigoureux hiver…
Il y a Caroline, d’abord. L’ancienne actrice américaine vit dans l’opulence, mais la guerre en Europe va bouleverser tout son quotidien… Kasia ensuite, cette jeune Polonaise qui rentre en Résistance, au péril de sa vie et de celles des siens. Herta, enfin, que son ambition dévorante jettera parmi les monstres – au point de s’y conformer.
Toutes trois l’ignorent encore mais elles ont rendez-vous, au plus noir de l’hiver : au camp de Ravensbrück…
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