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Or

Avis complet : http://vibrationlitteraire.com/2018/01/10/lilas-ne-refleurit-quapres-hiver-rigoureux-de-martha-hall-kelly/

Le récit de trois femmes fortes embarquées dans la violence de la seconde guerre mondiale…

Dans cette histoire nous allons suivre trois femmes aux personnalités hors du commun de l’aube de la seconde guerre mondiale aux années 1960.

Ces trois personnages féminins principaux sont inspirés de jeunes femmes ayant réellement existé et ayant eu une destinée particulière durant cette grande guerre.

Tout d’abord, nous suivons Caroline Ferriday, une jeune américaine qui tente par tous les moyens d’aider la France comme elle le peut et qui fera des choix déterminants, permettant à sa destinée de croiser les autres femmes fortes de ce roman.

Ensuite, il y a Kasia, une jeune polonaise qui va vivre l’inimaginable, l’innommable. En effet, cette jeune fille va voir son pays envahi et va être déportée dans le seul camp de femmes existant : Ravensbrück. Elle va alors subir l’impossible et faire partie des femmes mutilées sur lesquelles les allemands expérimentaient « pour la science ».

Enfin, nous allons suivre un personnage que l’on penserait détestable dès le premier abord : Herta Oberheuser. Celle-ci est la seule femme médecin qui sera jugée à Nuremberg pour crime contre l’humanité. Elle fait partie de l’équipe dédiée aux expérimentations sur les jeunes femmes.

Je dois dire que j’ai été extrêmement surprise. Je ne m’attendais pas à rencontrer des personnalités aussi emblématiques de la seconde guerre mondiale au féminin. Je n’avais jamais lu de livre sur ce sujet.

J’ai été vraiment saisie par ces personnages et ces faits plus réalistes les uns que les autres.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Caroline qui est armée de toute la générosité du monde. Elle ne pense qu’à aider les plus nécessiteux, quitte à se sacrifier et à oublier sa vie personnelle. Après avoir lu ce livre, j’avoue avoir voulu en savoir encore plus sur cette femme si inspirante.

J’ai aussi bien aimé Kasia même si c’est surement elle qui m’a fait passer les heures les plus sombres de cette lecture ! J’ai apprécié la complexité de sa personnalité et les répercussions de ses traumatismes répétés sur celle-ci. En bref, Kasia est tout de même la grande victime de ce récit et pourtant, elle reste si forte et déterminée, si courageuse jusqu’aux dernières lignes. Cette guerre lui a énormément coûté et pourtant elle continue de se battre, coûte que coûte. Elle est aussi une belle source d’inspiration !

Enfin, on retrouve Herta, la femme médecin nazie. Je ne vous cache pas avoir ressenti pas mal d’antipathie pour ce personnage. Cependant, on ne peut pas lui enlever sa force de caractère et sa détermination. D’abord promise à un avenir radieux en tant que médecin, tout va changer avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Grande cible de la propagande hitlérienne, Herta fait partie de cette jeunesse qui prône ce nouveau gouvernement et le changement qu’on lui promet. Elle en finit aveuglée et avec de sérieux troubles du jugement qui vont lui gâcher ses si beaux projets. Elle tombe bien malgré elle dans ce cercle infernal et se rend coupable des plus grandes atrocités sans se montrer réellement actrice de sa propre vie. C’est un personnage complexe que l’on ne peut pas que détester dans ce récit !

Martha Hall Kelly nous sert dans un récit poignant de réalité le fruit de plusieurs années de recherche et de nombreuses rencontres à travers le monde. Cette histoire est bouleversante car elle est inspirée de faits réels et suit trois personnalités féminines marquantes de la seconde guerre mondiale. J’ai été vraiment chamboulée par certaines scènes, certains faits que l’on connaissait déjà grâce à nos livres d’histoire, mais que l’on retrouve ici d’une façon bien plus marquante car l’histoire en appelle à notre empathie, à nos émotions. Le récit est en effet parfois dur mais il m’apparaît comme nécessaire dans un devoir de mémoire de ces faits atroces. On ne peut que s’attacher à ces personnages qui vivent l’inimaginable et c’est surement ce qui rend l’histoire d’autant plus marquante. On ne lit plus l’histoire de milliers d’inconnus dans un livre d’histoire, on suit la destinée d’une poignée d’entre eux avec une implication émotionnelle certaine. On ne peut pas ressortir indemne de cette lecture qui ne demande qu’à dénoncer et faire connaître des choses que l’on ne devrait jamais oublier, des destins tragiquement interrompus.

Malgré toute l’horreur contenue dans ce récit, d’autant plus atroce qu’elle a été réelle pendant des années dans l’histoire de l’Humanité ; on trouve aussi une belle note d’espoir. En effet, les trois jeunes femmes dont il est ici question vont être comme des fleurs prêtes à refleurir et s’épanouir bien plus belles et plus fortes que jamais après avoir subi ou fait subir les pires atrocités. Chacune est impliquée dans cette guerre d’une façon qui ne peut laisser indifférent. Même Herta, qui est pourtant nazie, peut inspirer une certaine pitié quand on voit ce que le régime a alors fait de son bel avenir ; ce que des idéologies, une propagande bien menée, peuvent faire à une jeune femme pleine de bonnes idées et de beaux projets. On voit aussi les nazis se repositionner en tant qu’êtres humains, ce que l’on a souvent tendance à oublier. Il aurait été bien plus facile de les pointer du doigt comme des monstres sans remords et sans morale et j’ai beaucoup apprécié cette vision donnée par l’auteure.

J’ai découvert grâce à ce récit le côté sordide des expérimentations sur les jeunes polonaises en bonne santé qui m’a vraiment horrifié. Je pense néanmoins qu’on n’en parle en général pas assez et que l’on a trop tendance à oublier ces « Lapins » qui ont pourtant souffert le martyr au nom de la science.

Ce roman a été une très bonne lecture combinant l’horreur à la pérennité de l’espoir. Les trois personnages principaux sont criants de réalisme et on ne peut vraiment pas ressortir indemne de cette lecture. Je pense que Caroline, Herta, Kasia et même sa sœur Zuzanna vont me marquer pendant un long moment. Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux raconte simplement l’histoire vraie de trois jeunes femmes brisées de multiples manières qui finissent par s’épanouir à nouveau, comme le beau lilas de Caroline Ferriday qui refleurit encore et toujours à Bethlehem…

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Argent

Fin de ma lecture. Ce livre est d'une beauté incroyable. Le destin de plusieurs femmes, la générosité, la souffrance, la douleur, l'amour. Un voyage entre New-York, la France, l'Allemagne et la Pologne. Et l'histoire vraie d'une femme, déterminé à aider! Merci à @marthahallkellyofficial d'avoir écrit cette histoire et j'espère que beaucoup de gens la liront pour rendre hommage à ces belles femmes!!!!

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Diamant

https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2018/02/22/le-lilas-ne-refleurit-quapres-un-hiver-rigoureux-de-martha-hall-kelly/

Pour un premier roman, l’auteur a su captiver ses lecteurs grâce à la manière dont elle nous présente le destin de ses trois femmes se battant chacune à sa manière pour ses convictions.

Martha Hall Kelly a su nous montrer comment la guerre a marqué les Etats-Unis, la Pologne, l’Allemagne et ses habitants grâce à Caroline Ferriday, Kasia Kuzmerick et Herta Oberheuser.

« Le Lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux » est un livre très complet que ce soit d’un point de vue politique où comment celle-ci peut influencer le cours d’une guerre mais aussi l’après guerre avec le retour des déportés et la manière dont on doit reprendre le cours de sa vie après en avoir été privée pendant de longues années.

New York, septembre 1939.

Caroline Ferriday est bénévole au consulat français, lors d’un gala de bienfaisance, elle va faire une rencontre qui va changer sa vie.

Kasia Kuzmerick habite avec sa famille à Lublin, en Pologne. L’arrivée des troupes allemandes va bouleverser sa vie d’adolescente et la fera rentrer dans la Résistance polonaise.

Herta Oberheuser est une étudiante qui rêve d’être chirurgienne ce qui à l’époque et sous le règne de domination d’Hitler n’est pas envisageable. La Shoah va lui permettre d’exercer et de montrer de quoi elle est capable la mettant en première ligne des expériences au nom de la science dans le camp de Ravensbrück.

Caroline, Kasia et Herta n’auraient jamais du se rencontrer mais vont être réunies par les atrocités commises au nom de la science.

Martha Hall Kelly rend avec « Le Lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux » un hommage à toutes les femmes qui ont changé l’histoire de la Seconde Guerre mondiale grâce à leurs actes et leurs courages pour qu’elles ne soient jamais oubliées.

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Diamant

Un livre très prenant. Très bien écrit. Une histoire d'autant plus touchante, que les personnages que l'on suit ont vraiment existés. On voit que l'auteur a fait un gros travail de recherche afin de nous fournir un livre qui soit le plus fidèle à l'histoire réelle. Ce livre est bouleversant. J'ai été très émue, même à la fin je voulais encore en apprendre davantage sur ce passé qui nous lie tous. Je vous le recommande sincèrement.

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Or

Ca faisait des mois que je repoussais sans cesse la lecture de ce livre. Si cette triste et cruelle période de l'histoire qu'est la seconde guerre mondiale m'intéresse, je sais que la lecture sera éprouvante et qu'elle me laissera toujours des sentiments de révolte, d'impuissance et de rage.

Ce roman est bouleversant à plus d'un titre. De plus deux des personnages principaux ont réellement existé, ça donne plus de force à l'histoire. L'immense travail de recherches de l'auteure fait de ce livre un récit bien documenté, maîtrisé et passionnnant. Je déplore juste le côté trop romancé qui à mon avis déssert le roman.

C'est particulièrement le cas pour le personnage de Caroline qui à cause de sa romance inventée, devient un personnage futile et frivole, pas attachante du tout. Très loin je l'espère de la vraie Caroline qui toute sa vie a oeuvré pour venir en aide aux autres.

Kasia est le seul personnage qui m'ait touché, elle et ses compagnes d'infortune qui ont souffert le martyr pendant et après la guerre. Je ne connaissais pas la triste histoire des lapins et ça m'a beaucoup émue. C'est la partie que j'ai préféré du roman, même si c'est la plus dure et si j'étais au bord des larmes à certains passages. J'ai bien envie de continuer à lire sur le sujet.

J'ai une opinion bien plus tranchée en ce qui concerne Herta, détestable de bout en bout, à qui je ne trouve aucune circonstance atténuante. S'il est intéressant de voir l'histoire à travers les yeux d'un personnage antagoniste, quelque part ça m'a gênée. On m'a vendu ce livre comme un hommage aux femmes fortes et Herta n'est pas une femme forte, c'est une lâche. Son ambition et égoïsme sont plus forts que tout. En lisant son histoire à la fin de ma lecture, j'ai été encore plus dégoûtée, tout est vrai. Encore un bourreau qui n'aura pas payé pour ses crimes.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, malgré les quelques points déjà évoqués, pour tout ce que j'y ai appris. C'est un livre qui remue, comme tout ceux qui traitent de cette période, mais que l'on se doit de lire pour ne surtout pas oublier. Je vous le recommande.

https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches/

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Or

colis aux orphelins français, fait tout ce qu’elle peut pour les aider. Mais lorsque la seconde guerre mondiale commence, sa vie toute entière change.

Kasia est une adolescente polonaise. Après l’invasion des nazis, elle s’engage immédiatement dans la résistance, mais elle est prise et envoyée avec sa mère et sa sœur à Ravensbrück, le seul camp exclusivement féminin.

Herta Oberheuser aimerait devenir chirurgienne, mais avec la montée du nazisme, elle se retrouve sous la domination des hommes. Afin de faire vivre sa famille, elle devient médecin au camp de Ravensbrück. Si elle est d’abord choquée, l’idéologie en laquelle elle croit la persuade de continuer.

On suit donc ces trois femmes très différentes des autres pendant la seconde guerre mondiale et même plusieurs années après. Le roman est très bien documenté et proche de la réalité historique. J’ai bien aimé qu’on suive aussi, au moins dans le départ, le destin d’Herta Oberheuser, qu’on comprenne comment elle a pu faire de tel choix, la place de sa conviction politique, la façon dont l’idéologie nazi entre dans son esprit. J’ai trouvé courageux de la part de l’auteur d’en faire l’un des trois personnages, sans essayer de l’excuser, sans non plus en faire un personnage caricatural.

Bref, c’est un bon roman d’environ 550 pages, qui se lit tout seul, on a envie à chaque fois de connaître le destin des personnages, j’ai appris énormément de choses, je ne connaissais même pas le terme de lapins polonais pour désigner les prisonnières polonaises qui ont subi des « traitements » de la part des nazis. Une belle découverte, un très bon 1er roman, que je vous conseille vraiment !

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« Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux » est un roman bouleversant. Non seulement parce que l'on suit l'histoire vraie de ces trois femmes, mais également parce que l'auteure a un don pour manier les mots.

Nous suivons donc l'histoire de trois femmes, juste au moment où l'Allemagne envahit la Pologne. Le récit s'étend, pour certaines, jusqu'à plusieurs années après la seconde guerre mondiale. Nous faisons la connaissance de Caroline, qui est responsable de l'aide aux familles pour le consulat de France à New York. De Herta, une femme médecin allemande à l'idéologie inquiétante. Et Kasia, une jeune fille vivant en Pologne et qui va se retrouver déportée dans le camp de concentration pour femmes de Ravensbrück.

Comme je le disais plus haut, l'auteure a un don pour manier les mots. C'est son premier roman et je lui ai trouvé le talent digne d'une romancière ayant publié des dizaines d'ouvrages, à l'image de Lucina Riley (qui, certes, écrit dans un registre "plus léger"). Ses descriptions font que l'on se croit aux côtés des personnages; que ce soit aux Etats-Unis avec Caroline, en Allemagne avec Herta ou aux côtés de Kasia. L'alternances des points de vue nous pousse à vouloir tourner les pages pour savoir ce qui va arriver aux héroïnes du roman, c'est vraiment très addictif.

Après les deux cents premières pages, le roman prend un certain tournant. A tel point que j'ai failli stopper ma lecture, trop sensibilisée par les faits qui se déroulent dans le roman. Toutefois, j'ai voulu continuer ma lecture, par respect envers ces femmes qui ont vécu ces choses horribles, envers les personnes qui les ont aidées, envers ces gens qui ont souffert durant cette période sombre de l'histoire, et par extension, envers toutes ces pauvres personnes qui sont mortes.

Je me suis attachée à Caroline, Kasia, Zuzanna, et bien d'autres. Ces femmes m'ont touchée, elles m'ont émues. Je suis ravie d'avoir lu leurs histoires. Caroline est une femme avec le coeur sur la main. Certains aspects de sa vie privée ont été inventés, comme nous l'explique l'auteure à la fin de son livre, mais je pense qu'elle a très bien cerné la personnalité de cette femme et nous l'a magnifiquement retranscrite dans son récit.

Comme je le disais juste au dessus, Kasia et ses proches m'ont profondément émues. Elles traversent tant d'épreuves terribles, j'étais ravie d'en voir quelques unes s'en sortir, même si ce qu'elles ont vécu laissent forcément des séquelles physiques et morales. Elles définissent les notions même de courage, de dévouement, de pardon...

J'ai haït Herta de toutes mes forces, et pourtant, Martha Hall Kelly n'en a pas fait une caricature. Herta m'a inspirée un dégoût profond, mais j'étais en même temps ravie que l'auteure ne choisisse pas de la diaboliser. Elle ne l'excuse pas, mais ne l'a pas rendue inhumaine non plus (même si ses idées le sont). A mon sens, Martha Hall Kelly n'est pas tombée dans la facilité, et elle a traité la construction de ce personnage intelligemment.

Ce roman a été également pour moi l'occasion d'apprendre pas mal de choses. Je savais qu'il y avait eu des expériences faites sur certaines prisionniers des Nazis, mais j'ignorais quoi exactement. Je ne suis pas allée voir les photos des "lapins de Ravensbrück" sur internet car j'ai eu peur de ne le pas le supporter, mais j'ai été voir les visages des soeurs qui ont inpiré les personnages de l'auteur.

Dans les manuels d'histoires et les cours au lycée, on nous apprend surtout que les Etats-Unis nous ont tous sauvés, et que les allemands étaient tous mauvais (je schématise, mais c'est ça). Mais on oublie de nous dire que les Etats-Unis ont tout fait pour repousser le moment d'entrer en guerre, qu'ils ont refusé des milliers de réfugiés, et des milliers d'enfants, renvoyant leurs bâteaux à une mort certaine. On oublie aussi de vouloir nous faire réfléchir sur le nazisme et ce que cette guerre impliquait pour les Allemands.

En conclusion, « Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux » est un roman terriblement bouleversant et percutant, qui laissera à coup sûr une marque indélébile dans mon esprit. Je respecte énormément le travail qu'a fait l'auteure pour nous livrer ce récit. Au delà de l'aspect historique du roman, l'auteure nous offre également une fresque de personnages principaux et secondaires très touchante et très bien travaillée.

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Diamant

Un roman émouvant que l’on ne peut plus fermer une fois ouvert.

J’ai lu de très nombreux romans sur la seconde guerre mais c’est la première fois que j’en lis un sur les atrocités qu’ont vécu les polonaises. J’ai découvert également le personnage de C qui a réellement existé et je félicite l’auteur de lui avoir consacré une partie de son roman car c’était une dame admirable.

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Or

Emouvant, poignant, déchirant. Voilà les trois mots qui, à mon sens, résument le mieux ce roman.

Trois femmes. Trois nationalités. Trois destins. Une seule guerre : la Seconde Guerre Mondiale.

A New York, Caroline Ferriday travaille bénévolement au consulat français. Elle apporte son soutien aux émigrés français dans leur démarche administrative et leur installation en Amérique. Un travail simple mais qu’elle aime. Pourtant, à l’aube de 1939, elle va voir son quotidien bouleversé quand Hitler va déclarer la guerre en Europe. Elle va tout faire pour aider la France malgré la distance et les difficultés qui s’imposent à elle.

De l’autre côté de l’Atlantique, Kasia est une jeune adolescente polonaise qui vit la guerre de l’intérieur. Malgré son jeune âge, elle n’hésite pas à s’engager dans la résistance qui s’organise dans son village de Lublin. Jusqu’au jour où un faux pas va la conduire elle et les femmes de sa famille au camp de Ravensbrück.

C’est aussi dans le camp de Ravensbrück qu’officie le Dr Herta Obenheuser, une jeune médecin allemande qui rêve de devenir chirurgien. Mais à cette époque, peu de femmes ont la possibilité d’une telle carrière. Alors quand le gouvernement SS lui offre la possibilité de montrer enfin ses capacités, elle n’hésite pas.

Alors que ces trois jeunes femmes n’auraient jamais dû se rencontrer, leurs vies se retrouvent liées à jamais par les évènements de la Seconde Guerre Mondiale.

Ce livre est plus qu’un roman. C’est avant tout un formidable travail d’archives. Il est aussi extraordinaire que troublant. Basé sur des faits et des personnages réels, ce roman n’en est que plus poignant. Personnellement, avoir sous les yeux la réalité ou devrais-je dire les horreurs de la guerre m’a complètement retourné l’estomac. Même aujourd’hui, alors que j’ai achevé ma lecture il y a quelques semaines, je suis encore tremblante en y repensant. Mais je trouve que c’est important de mettre en lumière ces évènements trop peu connus et souvent oubliés.

Au moyen de l’alternance de point de vue, Martha Hall Kelly nous fait découvrir les histoires de trois femmes emblématiques de la Seconde Guerre Mondiale : Caroline, Kasia et Herta.

Caroline est une jeune femme dévouée. Tellement dévouée qu’elle en oublie son propre bonheur. Quand la guerre fait des ravages et même bien après, elle pense en priorité aux autres et tente par tous les moyens de leur apporter son soutien. Même si elle n’a pas vécu la guerre « de l’intérieur », son histoire n’en est pas moins touchante et sa vie bouleversée.

Kasia est probablement celle qui m’a la plus touchée. Elle est téméraire, courageuse, déterminée et surtout extrêmement forte de caractère malgré son jeune âge. Malgré les horreurs subies dans le camp, la perte de proches, la privation de nourriture… elle garde espoir. Cette guerre lui a tout pris sauf cet espoir. C’est d’ailleurs grâce à lui qu’elle survit au quotidien. Les passages narrés de son point de vue sont pour moi les plus touchants et traumatisants du roman.

Si j’ai aimé la dévotion de Caroline et le courage de Kasia, j’ai été écœuré par le comportement d’Herta. Elle est aveuglée par son ambition. La jeune fille, qui au départ paraissait idéaliste et naïve, va vite changer de comportement une fois promue médecin dans le camp de Ravensbrück. Elle va se retrouver sous la coupe du gouvernement et de ses supérieurs. Elle perd toute capacité de jugement. Hormis au début du roman, elle m’a été très antipathique. Je peux même dire que je l’ai détesté pour les atrocités qu’elle a commises. Pourtant, l’auteure reste très neutre dans son récit. Elle ne la diabolise pas et arrive même à mettre en exergue l’influence de son entourage et l’endoctrinement dont elle a été victime. Rien n’excuse ses actes mais l’auteure nous offre la possibilité de les comprendre. Aurions-nous agi différemment si nous avions été à sa place ?! N’oublions pas qu’elle n’avait qu’une vingtaine d’années au moment des faits.

Le seul bémol de ce livre est que j’ai parfois été déstabilisée par la chronologie due à l’alternance des points de vue. J’ai par moments eu du mal à me resituer. Mais c’est bien là le seul point « négatif » de ce roman.

Grâce à ce livre, j’ai découvert un pan de l’Histoire et de la Seconde Guerre Mondiale qui m’était inconnue jusqu’à lors. Entre horreur, désespoir et espoir, Martha Hall Kelly nous dévoile un récit bouleversant et percutant. Un récit, certes difficile, mais que je vous invite à découvrir que vous aimiez ou non cette partie de l’Histoire contemporaine.

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Ma chronique : http://freelfe.blogspot.fr/2018/05/le-lilas-ne-refleurit-quapres-un-hiver.html

Le Lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux est paru aux Editions LEDUC.S, collection Charleston. Son prix est de 22,50 euros. La couverture est attirante et reflète le contenu du livre qui nous parle de trois femmes. La taille d’écriture est très agréable pour le lecteur. C’est un livre de bonne qualité.

L’histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale et durant les années qui suivent. Trois femmes issues d’horizons différents sont mises en scène. Trois femmes qui vont devoir survivre à cette guerre malgré sa cruauté et les souffrances endurées.

Caroline vit à New York et est issue d’un milieu bourgeois. Durant cette guerre sont objectif va être de venir en aide aux orphelins français. Puis après 1945, elle va prendre en charge les femmes revenues des camps de concentration. C’est une femme de cœur qui se bat pour aider les autres.

Au début de la guerre, Kasia est une jeune adolescente polonaise. Avec son caractère bien trempé et malgré les souffrances qu’elle va endurer, elle ne baissera jamais les bras.

Herta est un jeune médecin allemand. Son premier poste va être dans un camp de concentration réservé aux femmes. Déstabilisée au début par ce qu’on lui demande de faire, elle va très vite s’adapter. Elle est prête à tout pour montrer aux hommes qu’une femme peut être un aussi bon médecin qu’un homme.

Dans son roman, Martha Hall Kelly met en scène ces trois personnages. Chapitre après chapitre, elle nous fait vivre la guerre aux travers de leurs yeux. Elle aborde les sujets de la résistance, des camps de concentration, des expérimentations faites par les nazis sur les prisonnières. Elle n’oublie pas de parler de la générosité et du courage de certains mais aussi de la lâcheté d’autres. Elle nous parle aussi de l’après-guerre et des conséquences dramatiques pour ceux qui y ont survécu.

Je recommande fortement ce roman pour les sujets qui y sont traités et la qualité d’écriture de Martha Hall Kelly. Bravo pour ce premier roman.

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