Le Lion de Macédoine, tome 1/4 : L'enfant maudit

Pas mal, mais je m'attendais à mieux (c'est quand même l'une des séries les plus célèbres du plus grand auteur de fantasy contemporain).

L'ambiance de la Grèce antiques et ses problématiques politico-sociales sont bien représentées, le contexte nous happe, ceci dit cette vision est un peu surannée (reflet de l'époque où le livre a été écrit ; on sait aujourd'hui que la réalité était bien moins stéréotypée).

En revanche il ne se passe pas grand-chose et j'ai été embrouillé par moments face à l'abondance de personnage. Surtout quand certains reprennent les noms de célébrités ! ("l'épée de Léonidas" traite du roi légendaire, à ne pas confondre avec le jeune Léonidas qui est l'ennemi de Parménion ; idem avec deux Patrocle).

Très bonne revisite de la Cie d'Alexandre le Grand.

L'auteur est toujours aussi bon, on ne se lasse jamais de le lire

Un bon roman, dynamique et addictif. Les personnages sont bien développés et attachants, on suit leur histoire avec l'envie de savoir ce qu'il va se passer par la suite. Le cadre histoire est également bien maîtrisé, l'univers est riche d'intrigues, de rivalités et de secrets. Très divertissant donc !

Seul bémol : les tomes 1 et 2 étaient à l'origine un seul tome, et la fin du tome 1 est franchement abrupte vu qu'il manque la suite prévue à l'origine. Il faudra donc rapidement mettre la main sur le tome 2 ;)

J'ai beaucoup aimé cette première partie même si l'histoire ne me semble pas aussi aboutie que Troie. On accroche tout de suite à Parménion, impatient de voir s'il va devenir strategos et s'il sera s'intégrer à Spartes. Il est touchant de voir que quelque soit l'endroit où il va, l'une ou l'autre de ses origines lui est reprochée.

Aimant beaucoup l'histoire de la Grèce Antique, cela m'a rappelé de bons souvenirs d'étudiante. Je trouve que le contexte historique est assez bien présenté.

Un premier tome très addictif qui m'a forcé à sauter sur la suite. J'ai beaucoup aimé Parménion, j'ai passé un très bon moment de lecture.

David Gemmell sort de son univers habituel pour nous livrer une saga épique 3 siècles avant JC en Grèce.Il y mélange quelques soupçons de magie et de tragédie antique et s'évertue surtout à retracer l'histoire d'un glorieux guerrier.

Le style est limpide, l'écriture est précise. L'auteur a toujours autant de mal à transmettre les émotions ressenties par ses héros mais ça reste agréable à lire.Un peu d'heroic fantasy dans l'antiquité, le cadre change, avec le talent de David Gemmell en plus. le héros est attachant (tout comme Waylander, exclu du commun des mortels...), rejeté par ses pairs, car 1/2 sparte et 1/2 macédonien... il va finir par ne plus supporter Sparte, et vouloir se venger... Le tout dans l'antiquité, ce qui est très rafraichissant comme cadre! Toutefois, ce n'est pas le meilleur de cet auteur grandiose par ailleurs.

Un démarrage un peu lent pour ce premier tome d'une tétralogie écrite en 1990-91 ( suivi de la mort des nations, le prince noir et l'esprit du chaos) à cause de l'habitude bien française de découper sauvagement l'oeuvre originale, ou première partie du tome un (sur deux) des romans historico-fantasy de la Grèce antique.

L'enfance et le début de la carrière de Parménion, mi spartiate mi macédonien, au sein de la soldatesque spartiate. Dénigré et rabaissé pour son « sang- mêlé », détruit par un chagrin d'amour, banni de sa cité, il va orienter sa vie vers un but ultime : la vengeance. Contre Sparte.

Parmenion, personnage historique suffisamment flou pour que Gemmell puisse broder autour tout en respectant plus ou moins la réalité.

La fantasy y est très discrète, quelques pouvoirs de guérison, divination, prêtresse de la source et futur Dieu noir qui semble être la destinée de Parménion.

Ce premier tome manque de la principale qualité de la plupart des romans de l'auteur : la dimension épique. Pas de grandes batailles, pas de dernier carré.

Il s'agit avant tout d'une mise en place du personnage. Ce qui fera de lui ce qu'il est, ses motivations, ses fêlures et ses plaies.

Le style est fluide, agréable, les références historiques passent très bien, même pour le profane que je suis, notamment en parlant des 300 et des 10.000.

Sympathique, mais un peu mou. On espère que cela va s'étoffer dans le tome suivant.

Découpé en quatre volumes par les éditeurs français, voici donc le premier « L’enfant maudit ».

David Gemmell ne faisant pas partie de mes auteurs préférés, j’appréhendais quelque peu cette lecture. En général ses récits agrémentés de trop nombreux passages de magie manquent assez souvent de clarté et souffrent de ruptures de rythme dommageables.

Et bien là, il s’agit d’une très bonne surprise car l’histoire est réellement intéressante, prenante même avec un léger soupçon de magie (quoique dans la forme parfaitement similaire à celle du cycle Drenaï) et pas mal d’action.

L’auteur nous immerge pleinement dans l’époque de la Grèce antique parmi des paysages enchanteurs écrasés de chaleur et des personnages ayant réellement existés.

Parménion est un « sang-mêlé », de père spartiate et de mère macédonienne. Mal considéré par ses comparses, il souffre de brimades et d’agressions incessantes. Fou amoureux de la fille du roi Agésilas, il se la voit enlever à tout jamais, et doit quitter Sparte pour Thèbes où il prend le temps de mûrir sa vengeance et de jurer la perte de la cité qui l’a vu naître.

Un bon roman d'aventure agréable à lire. Pas de temps mort, il se passe toujours quelque chose, les personnages évoluent constamment et les paysages changent. On se laisse facilement porter par l'histoire.

Gemmell ne m'aura malheureusement pas convaincue avec ce roman comme il a pu le faire autrefois avec son cycle de Drenaï et sa saga Rigante.

Un héros stéréotypé qui s'intègre mal au récit, une immersion insuffisante et un sens du détail assez peu développé... autant d'éléments qui feront que je ne lirais probablement pas la suite.

Chronique complète : https://la-choupaille-lit.blogspot.be/2018/02/le-lion-de-macedoine-tome-1-lenfant.html