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A quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de des études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l'insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais.
Les mots manquent pour dire à quel point ce livre m'a marqué. On ne peut s'empêcher d'être touché par ce personnage double: dégoutée par sa participation au nazisme mais aussi de la compassion pour sa situation qui l'a menée au nazisme. Un livre à lire absolument et qui fait réfléchir.
Cet ouvrage est puissant. Il est une superbe approche du côté humain de la monstruosité, de la terrible dualité des sentiments, de la tentative du pardon. L'ignorance provoque des émotions de compassion, malgré l'irréparable commis. Il est très difficile de juger tous les actes commis. Pendant cette lecture, j'ai ressenti comme un chantage sentimental contradictoire.
J'ai apprécié le fait qu'il ne porte aucun jugement, seulement des questionnements laissés en suspens comme des âmes entre deux mondes. Le fait est que l'horreur pourrait se cacher derrière l'apaisant visage de chacun de nous. Car l'horreur n'a pas de visage, elle est prête à se révéler en chaque être humain dans des circonstances tel qu'une guerre, un génocide ou l'ignorance.
Je ne pourrais en dire plus sans rentrer dans des commentaires qui révèleraient trop l'histoire. La honte laisse place à une démarche d'émancipation, une forme de rédemption personnelle pour survivre aux fantômes de notre mauvaise conscience.
Un ouvrage que je conseille à tous...car la philosophie et le droit se croisent entre ses pages.
Il s'agit d'une histoire d'amour peu commune entre un jeune garçon de quinze ans, le narrateur, et une femme de vingt ans son aînée. Elle est mystérieuse, et difficile à cerner, autant pour le narrateur que pour le lecteur. Elle disparaît un beau jour, sans laisser de traces. Huit ans plus tard, à l'occasion d'un stage pour ses études de droit, le narrateur assiste à un procès de crimes nazis. Sur le banc des accusés, il retrouve Hanna.Les choses s'éclaircissent pour le narrateur et pour le lecteur, même si cette femme conserve sa part de mystère.
J'ai bien aimé ce livre, car le thème traité amène à réfléchir sur les responsabilités de ses actes, notamment dans un contexte aussi difficile que la guerre. Le dénouement m'a surpris, même si j'aurais dû m'y attendre ! En revanche, petit bémol sur le style (est-ce la faute à la traduction ou non ?), assez lourd à cause de répétitions fréquentes et de l'utilisation d'un vocabulaire peu recherché. Avec un effort d'écriture, ce roman aurait pu être un vrai chef d'oeuvre.
Le Liseur est une lecture qui diffère de ce dont j'ai l'habitude. On découvre l'histoire d'un jeune homme qui entretient une relation avec une femme plus âgée dans les années 1950. Une relation qui se stoppe net après la disparition soudaine de son amante. Ils se retrouvent des années plus tard lors des procès des nazis, dans lesquels l'amante se retrouve impliquée.
J'ai vraiment aimé ce récit complexe, non pas dans ses péripéties, mais dans ses personnages. En effet, Hanna (l'amante) est, au début du roman, un personnage très énigmatique qui apparaît comme une femme autoritaire, attentionnée et indépendante. Au fil de l'histoire, on découvre un personnage aux choix moraux parfois douteux, mais aussi plein de vulnérabilité, de honte et de fierté. Ce mélange influence énormément ses décisions, qui se révèlent être parfois en sa défaveur.
Michael (le personnage principal), quant à lui, est un personnage d'abord façonné par son amante sur le plan émotionnel et moral, puis très curieux, qui cherche à comprendre la complexité de la justice et de la responsabilité, notamment à travers le procès d'Hanna. Il veut comprendre les raisons qui ont poussé cette femme à agir comme elle l'a et le fait, même si c'est parfois très abstrait pour lui.
Lire ce roman, c'est prendre du recul sur une situation et apprendre à la comprendre sans forcément la sanctionner. Et c'est l'aspect du livre qui m'a plu.
Ce fut le temps d'un rayon de soleil, d'une étrange caresse... Je n'ai pas aimé Michaël, je l'ai vécu. J'ai comme subi cette anésthésie que l'on explique si bien. Une lecture étrange et unique. C'était doux et brutal en une même page, c'était bref et long en un instant.
Le personnage d'Hannah a provoqué chez moi une réfléxion intense que je ne saurais décrire, une vive émotion sur laquelle je ne pourrais mettre de mots.
J’avais un souvenir mitigé de ce roman, obligé de le lire pour l’école, il m’avait semblé long et redondant. Mais pas du tout. Je l’ai redécouvert de mes yeux d’adulte et j’ai adoré redécouvrir cette histoire sous une autre perspective. Ce personnage complexe aux deux facettes que l’on apprend à connaître à mesure que les pages défilent. La fin, une fois de plus, m’a laissée bouche-bée. J’ai été ravie de me plonger une nouvelle fois dans cet ouvrage, non par obligation, mais par pur plaisir.
Si Le Liseur de Bernhard Schlink ne m’a pas marqué comme une lecture inoubliable, il m’a offert une perspective précieuse sur une période complexe de l’histoire : l’après-guerre en Allemagne.
À travers le récit de Michael et sa relation avec Hanna, Schlink explore des thèmes profondément humains : la culpabilité, la honte collective et le jugement moral. Ce que j’ai trouvé fascinant, c’est la façon dont le roman nous montre le traitement réservé à ceux qui avaient été dans le camp des nazis. Comment juger une génération qui a obéi à un système totalitaire, parfois par conviction, parfois par soumission ?
La honte qui habite les personnages et, au-delà, le peuple allemand, est au cœur du récit. Une honte qui semble presque héréditaire, transmise d’une génération à l’autre. J’ai aimé cette manière dont Schlink montre l’effort d’un pays pour se confronter à son passé, souvent avec maladresse, mais toujours avec une certaine lucidité.
Hanna, malgré ses choix terribles, est un personnage marquant, car elle incarne ces individus pris dans une histoire qui les dépasse. En revanche, Michael m’a moins touchée : trop distant, presque passif face aux événements. Mais peut-être est-ce justement le point : il symbolise cette jeunesse d’après-guerre, coincée entre le besoin de comprendre et celui de se détacher.
Ce n’est pas vraiment ce à quoi je m’attendais en commençant ce livre, mais pourquoi pas ? On parle d’abus, de guerre, d’éthique, de rédemption. Ce n’est pas une lecture simple, que ce soit par ses thèmes ou son style d’écriture, mais elle avait quelque chose.
J’ai eu besoin de quelques pages pour digérer ce que je lisais, que ça concerne leur union ou le procès.
Mais je suis contente de l’avoir découvert quand même, quand bien même je ne pense pas lire d’autres livres de Schlink.
Lu presque d’une traite. C’est sensible, poignant.
Le livre jette aussi un regard éclairé sur cette génération de l’Allemagne d'après guerre, partagée entre colère et culpabilité devant la révélation de l’ampleur des crimes nazis.
Le Liseur est un livre qui aborde la Seconde guerre Mondiale sous un angle différent des livres que j'ai pu lire jusqu'à présent. En effet, on suit ici un jeune homme d'après-guerre, et le cœur du récit tient en la relation qu'il a avec une femme bourreau pendant la guerre.
J'ai trouvé la première partie du récit assez longue et peu passionnante. Dès le début j'ai trouvé déséquilibrée cette relation entre un mineur et une femme du double de son âge. En plus, Hannah est une femme autoritaire et la relation qu'elle a avec Michael m'a semblée déséquilibrée. Michael s'en rend d'ailleurs lui-même compte lorsqu'il dissèque cette relation des années plus tard.
La deuxième partie, au moment du procès m'a beaucoup plus intéressée. On retrouve ici une femme connue dans des moments intimes sur les bancs 'un tribunal. Les réflexions de Michael à ce sujet et son point de vue d'homme qui a connu la femme avant d'y découvrir le bourreau sont assez passionnantes.
La révélation qu'il a soudain ne m'a pas surprise car je l'avais déjà devinée; En revanche j'ai aimé les questions philosophiques qu'elle a amené, et notamment la discussion de Michael avec son père. la fin, elle, m'a un peu déçue.
Au fond, j'ai aimé les questions philosophiques abordées par l'histoire mais je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages. Rien que pour l'angle d'approche original, je suis contente d'avoir lu ce livre, mais il ne m'a pas emballée. Peut-être que j'essaierai de regarder le film pour comparer l'œuvre originale et son adaptation.
Résumé
A quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de des études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l'insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais.
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