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Bien que prodigieusement têtue, Aliénor était intelligente, et c'était sur cette intelligence que je comptais. J'entrepris tout d'abord de lui montrer les manigances de Béatrice, m'arrangeant pour qu'au cours de nos promenades nous la voyions de nos yeux avec Suger, ou Louis à plusieurs reprises.

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Enfermée dans ma chambre, je dévorai avec avidité l'écriture de Jaufré. Au fil des lettres, mon aimé me suppliait de lui répondre, me racontait ses contraintes qui l'empêchaient de me rejoindre et me disait son incompréhension devant mon silence.

L'aurais-je remplacé ? Il se mourait d'amour. J'en fus bouleversée. Je me jurai de faire payer à cette peste le prix de sa souffrance.

Armée d'une plume, je rédigeai sans tarder une réponse dans laquelle je lui expliquais tout et lui jurais fidélité éternelle.

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Louis leva le fouet. Les souvenirs allaient l'aider à se laver de sa honte. Il se frappa, une fois, deux fois, puis lorsque la douleur ruissela sur son corps, il enchaîna les coups de plus en plus fort, jusqu'à tomber sur lui-même, couvert de plaies sanglantes.

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Mère m'avait préparée lentement à recevoir l'offrande de la terre, l'ultime bénédiction de mes ancêtres avant de me confronter à mon destin. Elle m'avait enseigné les rituels magiques, ceux que les druides se transmettent de bouche à oreille, et je savais désormais qui j'étais véritablement. Pas n'importe quelle fille, ni duchesse ni roturière, ni sorcière ni fée, et pourtant tout cela à la fois.

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Car l’Église aurait beau faire, j’appartenais à la lignée des grandes prêtresses d’Avalon, des druides et des fées, et ce n’était pas ce Dieu triste et hypocrite qui parviendrait jamais à tuer les anciens rites, mes croyances comme celles de ma race. J’aimais bien trop la vie, j’avais bien trop acquis déjà de ce savoir que les prêtres nous contraignaient à oublier.

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Le regard des autres m'indiffère. Le vôtre seul me tue.

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– Il est vrai que cette damoiselle Aliénor ressemble fort à son grand-père, avait répondu ma marraine en poussant un soupir dont je n’avais trop su s’il était de plaisir ou de regret. Guillaume le troubadour… Ah ! Guenièvre ! Avons-nous connu homme plus entêté, plus entier ? Sa petite-fille a le regard droit et fier de ceux qui n’hésitent pas à braver pour s’élever, même si son éducation lui a ôté cette insolence du verbe que son grand-père avait prompte. Elle sera sans nul doute une femme forte et responsable.

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Geoffroi le Bel était un être d’envergure, fort, solide, à l’esprit vif et prompt, habile et rusé, mais aussi d’une grande générosité. Lorsque sa fille Mathilde s’était retrouvée veuve, le roi d’Angleterre avait vu en cet Angevin l’être d’exception duquel naîtrait son héritier. Affaibli et maladif depuis, le roi espérait de toutes ses maigres forces réconcilier l’Angleterre en proie à de nombreuses querelles à propos de sa succession. En 1127, il força la noblesse à reconnaître les droits au trône de Mathilde. Mais son arriviste de neveu, Étienne de Blois, n’attendait que sa mort pour s’emparer de cet héritage. Mathilde était sur le qui-vive. Elle savait qu’il lui faudrait une armée puissante face à celle d’Étienne de Blois, soutenu dans ses prétentions par le roi de France, Louis le Gros. L’Angleterre avait besoin d’un roi. Un roi tel qu’avait été Arthur.

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Lorsque je repris le contrôle de mes sens, une profonde tristesse m’envahit, incontrôlable, que je ne pus m’empêcher de confier à Guenièvre : – Me sont apparues des choses bien curieuses. Des lieux dont je ne connais rien. D’un endroit, je n’ai retenu qu’un long bras de mer écartant les terres ; d’un autre, un regard languissant d’une pureté extrême, et d’une douceur infinie. Quel sentiment étrange, mère ! Je crois bien que de ma vie, je n’oublierai ces yeux-là. C’est comme s’ils m’avaient pénétré le ventre et le cœur à tout jamais. Croyez-vous que l’on puisse emprisonner l’âme de ceux que l’on regarde quand l’Église l’interdit ?

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Dame Mathilde, duchesse de Normandie, comtesse d’Anjou, du Maine et de Touraine, petite-fille de Guillaume le Conquérant et prétendante légitime à la couronne d’Angleterre, enfantait dans l’hospice, au bas de l’escalier de bois, et j’étais là, inutile, rejetée, quand je frémissais de savoir l’enfant si proche ; reléguée comme la moins efficace des servantes par mère qui, elle, était tout dans cette maisonnée : ventrière, conseillère, astrologue, apothicaire, régisseur… sorcière. Et moi, je n’étais rien ! Rien qu’une fillette malingre de douze ans, perchée sur des jambes qui ressemblaient à des piquets de barrière et que je n’aimais pas davantage que le reste. Ni mes cheveux entre le blond et le roux, ni mes yeux désespérément grands dans ma figure longue tapissée de taches de rousseur. J’étais laide. Laide de ne servir à rien quand mère était tout.

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