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"Sans prévenir, Tod passa alors son bras autour de moi et m'attira à lui. Je ne sais pas si c'est l'effet de surprise ou le reste, mais je le laissai faire. Il fouilla dans mon cou et m'embrassa. Mon coeur rua. Mais ce n'était qu'une ruse. Il chuchota dans un souffle :
- Ne lui fais pas confiance."
Afficher en entier-Ok, je te suivais. Et après ? [...]
-Eh ben, t'arrêtes ! Tu arrêtes tout de suite de me suivre ! rétorquais-je.
-Impossible.
-Comment ça, impossible ?
-Je n'arrêterai pas de te suivre.
-Pourquoi ?
-Parce que. Je te suis. [...]
-Mais... Tu me suis ! Et tout va bien ?
Il resta silencieux, impassible.
-Nan, mais tu t'entends ?! brallai-je. Tu te rends compte de ce que tu me dis ? T'es un grand malade ou quoi ?
Afficher en entier-Tu sais que j'ai une porte avec sonnette ?
-Ce que tu peux être rabat-joie parfois... soupira-t-il.
-Mais t'as quel âge ? lançais-je exaspérée.
-Ca dépend. On va dire 24 pour faire court.
Afficher en entier-Tu viens de me traiter de mission ! bredouillai-je, consciente que j'étais risible.
-Est-ce que j'ai dit que tu n'étais QU'UNE mission ? rétorqua-t-il, un sourcil relevé.
Afficher en entierJe ne pus résister et vins me blottir contre lui, goûtant quelques instants la chaleur et le parfum que dégageait son corps. J'inspirai à fond sans m'en rendre compte et sentis ses côtes frémir : il riait. Je devais ressembler à un petit écureuil en train de flairer une noisette. Je m'en fichais. Je remerciai plutôt l'hiver de m'offrir ce froid glacé et, du même coup, la possibilité de me serrer contre Tod.
Afficher en entierJ'avais encore un sourire moqueur vissé sur la figure quand je lui fis face. Il s'évanouit à la seconde où je posai les yeux sur Tod. Car ce que je vis alors ne pouvait être un costume. C'était monstrueux. étourdissant. J'agrandis les yeux jusqu'à ressembler à un de ces lémuriens globuleux. Ce n'était cependant pas suffisant pour exprimer le mélanger d'effroi et d'émerveillement qui me saisit.
Mes genoux se dérobèrent et je tombai sur l'herbe folle.
- Je suis en train de rêver..murmurai-je.
- Non Saskia, répondit Tod avec douceur.
Afficher en entier[...]
-Vous me soûlez.J'en peux plus.Que vous me suivez sans vouloir me dire pourquoi, c'est deja fatigant, mais là, ça prend des proportions vertigineuse.Je rentre chez moi, ça fait dix-huit ans que je le fai.Qu'est ce que vous avez besoin de me coller comme ça?
J'étais agressive, mais j'en avais vraiment marre.Il restait quelques metres jusqu'a la maison.Je fouillai dans ma poche, sortis clef et la leur brandis sous le nez.
-C'est ma clef.Vous voyez la maison en pierre, là-bas? Eh ben il y a de la lumière, ça veut dire que ma mére est là.Je crois que vois pouvez mz laisser, c'est bon.
[...]
Afficher en entier- J'adore ta cheminée.
- Elle est belle, hein ?
- Oui, surtout quand le feu y brûle à plein régime, dit-il, ambigu.
- Tod, il n'y a pas de feu, là…
- Je sais, mais avec le feu, elle est vraiment magnifique.
- Arrête de dire n'importe quoi, tu ne l'as jamais vue !
- Bien sûr que si !
Il s'approcha de la fenêtre et désigna un immense chêne séculaire en bordure de forêt.
- Celui-ci est très confortable. Je m'y suis installé un certain nombre de fois pour t'observer.
Je plissai les yeux.
- Tu es un pervers !
- A peine, dit-il.
Afficher en entierGrâce à quelques séances, j'avais compris à quel point ma mère m'aimait ; que j'avais ma place. Que je lui ressemblais, même physiquement. Le mimétisme est un phénomène prodigieux. J'avais des mimiques de ma mère, des attitudes similaires. Elle ne m'avait pas fait grandir dans son ventre ? Peu importe. Elle était ma mère.
Afficher en entier-C'est bon? demanda ma mère
-Oui! Merchi,maman
-J'imagine que maintenant que tu as 18ans, je n'ai plus le droit de te rappeler qu'on ne parle pas la bouche pleine?
-Cha, ch'est chûr! Ch'est mon annivairchaire, je fais ch'que j'veux!
-je suis outrée. Qui vous a élevée, mademoiselle?
-Ch'est vous, chère madame, et j'en chuis fort aise.
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