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C'est alors qu'il entendit les détonations, six coups de feu assourdis en provenance de l'extrémité de la Galerie, tirés à intervalles régulier par une arme de gros calibre. Le réseau auxiliaire s'éteignit à son tour dans un grésillement et Smithback comprit que quelque chose de grave etait en train de se produire...

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La lumière du petit matin jetait un éclat doré sur les gravillons du chemin conduisant à l'entrée du personnel, les premiers rayons du soleil se reflétant sur la guérite de verre postée devant le porche de granit du Muséum d'histoire naturelle de New York. À l'intérieur de la guérite, une silhouette prostrée trahissait la présence d'un gardien âgé. Le vieil homme tirait d'un air satisfait sur une pipe Calabash, profitant pleinement de ces fausses journées de printemps que connaissent parfois les New-yorkais en février, incitant jonquilles et crocus à pointer le bout du nez pour mieux s'étioler sous l'effet du gel quelques jours plus tard.

- 'Jour, professeur, disait invariablement Curly à tous ceux qui défilaient devant son refuge, du plus humble employé au scientifique le plus diplômé. Les conservateurs se succédaient, les plus intrigants connaissaient un bref moment de gloire à la tête de la vénérable institution avant de disparaître dans les oubliettes de l'Histoire, les anonymes labouraient la terre de leur quotidien avant d'y reposer à jamais, mais Curly restait là, fidèle au poste. Il faisait partie des meubles, au même titre que le dinosaure géant accueillant les visiteurs dans le grand hall d'entrée.

- Salut, grand-père !

Les sourcils froncés, Curly se redressa, choqué par tant de familiarité, et eut tout juste le temps de voir un coursier glisser un paquet à travers l'ouverture de la guérite où il atterrit sur une tablette, à côté du tabac et des moufles du vieil homme.

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Les sourcils froncés, Curly se redressa, choqué par tant de familiarité, et eut tout juste le temps de voir un coursier glisser un paquet à travers l'ouverture de la guérite où il atterrit sur une tablette, à côté du tabac et des moufles du vieil homme.

— Une seconde ! s'exclama Curly en adressant de grands gestes au coursier qui s'éloignait. Attendez !

Mais le coursier chevauchait déjà sa grosse moto, les sacoches remplies des courses de la journée.

— Sacrebleu, grommela Curly en examinant le paquet.

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Sous le regard curieux du docteur Lauren Wildenstein, l'équipe de première urgence déposa précautionneusement ta boîte bleue sous la hotte à fumée du laboratoire. L'appel leur était parvenu vingt minutes plus tôt, laissant le temps au docteur Wildenstein et à son assistant, Richie, de se préparer. Un paquet anonyme contenant de la poudre brune, envoyé au Muséum d'histoire naturelle... au départ, tout laissait croire à une attaque bactériologique classique, mais les premiers tests effectués sur place avaient permis de déterminer qu'il ne s'agissait pas d'anthrax et le docteur Wildenstein penchait pour une fausse alerte. Depuis deux ans qu'elle dirigeait le laboratoire du Département de la Santé et des Affaires sociales de New York, elle avait reçu plus de quatre cents poudres suspectes aux fins d'analyse ; grâce au ciel, aucune d'entre elles ne s'était révélée dangereuse. Elle jeta machinalement un œil aux statistiques punaisées au mur : le plus souvent, elle avait eu affaire à du sucre, du sel, de la farine, de la levure, de l'héroïne, de la cocaïne, du poivre et de la poussière, par ordre de fréquence. Une nouvelle preuve de la paranoïa qui accompagnait l'explosion des alertes terroristes depuis 2001.

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chapitre 1

La lumière du petit matin jetait un éclat doré sur les gravillons du chemin conduisant à l'entrée du personnel, les premiers rayons du soleil se reflétant sur la guérite de verre postée devant le porche de granit du Muséum d'histoire naturelle de New York. À l'intérieur de la guérite, une silhouette prostrée trahissait la présence d'un gardien âgé. Le vieil homme tirait d'un air satisfait sur une pipe Calabash, profitant pleinement de ces fausses journées de printemps que connaissent parfois les New-Yorkais en février, incitant jonquilles et crocus à pointer le bout du nez pour mieux s'étioler sous l'effet du gel quelques jours plus tard-

— 'Jour, professeur, disait invariablement Curly à tous ceux qui défilaient devant son refuge, du plus humble employé au scientifique le plus diplômé. Les conservateurs se succédaient, les plus intrigants connaissaient un bref moment de gloire à la tête de la vénérable institution avant de disparaître dans les oubliettes de l'Histoire, les anonymes labouraient la terre de leur quotidien avant d'y reposer à jamais, mais Curly restait là, fidèle au poste. Il faisait partie des meubles, au même titre que le dinosaure géant accueillant les visiteurs dans le grand hall d'entrée.

— Salut, grand-père !

Les sourcils froncés, Curly se redressa, choqué par tant de familiarité, et eut tout juste le temps de voir un coursier glisser un paquet à travers l'ouverture de la guérite où il atterrit sur une tablette, à côté du tabac et des moufles du vieil homme.

— Une seconde ! s'exclama Curly en adressant de grands gestes au coursier qui s'éloignait. Attendez !

Mais le coursier chevauchait déjà sa grosse moto, les sacoches remplies des courses de la journée.

— Sacrebleu, grommela Curly en examinant le paquet.

Un colis de vingt centimètres sur trente, moyennement épais, enveloppé dans un méchant papier kraft entouré de ficelle à l'ancienne. Il était si abîmé que Curly se demanda un instant si le coursier n'était pas passé sous les roues d'un camion. L'adresse était rédigée d'une écriture enfantine : À l'attention du conservateur du département des roches et minéraux, Muséum d'histoire naturelle.

Curly dégagea d'un, doigt le culot de sa pipe en examinant le paquet d'un air dubitatif. Chaque semaine, des enfants faisaient parvenir au Muséum de précieuses « donations », le plus souvent des insectes écrasés et des pierres sans intérêt, des pointes de flèche ou des animaux à demi momifiés. Curly quitta le confort de sa chaise en soupirant et glissa le paquet sous son bras. Il posa sa pipe, ouvrit la porte de la guérite et sortit dans le soleil du matin en clignant des yeux avant de se diriger vers le local du courrier, quelques dizaines de mètres plus loin, de l'autre côté de l'entrée de service.

— Que nous amenez-vous là, monsieur Tuttle ? fit une voix derrière lui.

Curly se retourna et vit Digby Greenlaw, le nouveau directeur adjoint des services administratifs, déboucher du tunnel reliant le Muséum au parking du personnel.

Curly ne répondit pas immédiatement. Il n'aimait guère Greenlaw et ses Monsieur Tuttle paternalistes. Quelques semaines auparavant, Greenlaw lui avait reproché de mal vérifier l'identité des visiteurs, prétendant qu'il ne « regardait pas assez attentivement les papiers qu'on lui tendait ». Pourquoi diable les aurait-il regardés attentivement ? Il connaissait de vue tous les employés du Muséum.

— Un paquet, grommela-t-il en guise de réponse.

— Les paquets doivent être déposés directement au service du courrier. Et vous n'êtes pas censé quitter votre poste, répliqua Greenlaw d'une voix sentencieuse.

Curly poursuivit son chemin. Il avait atteint l'âge où l'on sait que le meilleur moyen de traiter les importuns est encore de les ignorer.

Derrière lui, l'administrateur accéléra le pas en haussant la voix, comme s'il croyait son interlocuteur dur d'oreille.

— Monsieur Tuttle ! Je vous ai demandé de ne pas quitter votre poste.

Curly s'arrêta net et se retourna.

— Merci, professeur. C'est gentil à vous de me le proposer, dit-il en tendant à l'autre le mystérieux paquet.

Greenlaw regarda le colis en fronçant les sourcils.

— Je ne vous ai jamais dit que j'avais l'intention de le déposer au courrier.

Mais Curly restait immobile, le bras tendu.

— Ah, là là ! s'énerva Greenlaw en avançant la main.

Il s'arrêta brusquement.

— Drôle de paquet. De quoi s'agit-il ?

— Aucune idée, professeur. Un coursier vient de l'apporter. .

— On dirait qu'il a été longuement manipulé.

Curly haussa les épaules.

Greenlaw, plus réticent que jamais, se pencha en avant, les paupières plissées.

— Il est tout déchiré. Et même troué... Regardez, il y a quelque chose qui dépasse.

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Entourés d'une foule compacte, ils s'approchèrent lentement du premier point prévu pour le son et lumière. Il avait fallu quelques minutes aux trois cents invités du premier groupe pour franchir le seuil de la tombe et les lourdes portes se refermèrent derrière eux avec un bruit sourd. Le silence se fit au-dessus de la foule et les lumières s'éteignirent doucement.

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Seul dans son bureau de la tour sud-est du Muséum, le professeur Frederick Watson Collopy réfléchissait, debout derrière sa majestueuse table de travail habillée de cuir. Rien ne tramait sur l'énorme bureau, à l'exception d'un exemplaire du New York Times du jour. Collopy n'avait même pas eu besoin de le déplier pour découvrir à la une l'information qu'il redoutait, étalée en grosses lettres

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Smithback composa le numéro du Muséum et demanda le département de minéralogie. La chance était avec lui car quelqu'un lui répondit, malgré l'heure tardive, et il s'empressa d'entamer la conversation en avalant la moitié des mots

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La coloration exacte de chacune de ces pierres uniques est très précisément quantifiable, répliqua Sherman. Je possède toutes leurs données. J'ai testé ces fragments, ils sont conformes aux indications dont je dispose. Aucune erreur possible, il ne peut s'agir d'autre chose

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Collopy se dirigea vers l'appareil, retira ses lunettes et approcha ses yeux des oculaires. Une masse floue lui apparut. — Je ne vois rien du tout, oui ! — Il vous suffit de tourner la molette de mise au point. Collopy s'exécuta d'une main maladroite et une myriade de cristaux de toutes les couleurs lui apparut enfin, éclairée par l’arrière à la façon d'un vitrail.

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