Le Livre d'Ève

Je m’attendais à un roman historique féministe, mais pas du tout à l’aspect fantastique qui imprègne le roman ! Malheureusement, je l’ai trouvé confus par moments, ce qui a un peu ralenti ma lecture.

Le contexte est intriguant et plutôt réaliste, mêlant vie cléricale et travail de bibliothèque. Les relations correspondent parfaitement à l’ordre social de l’époque, et les oppositions hommes/femmes se font bien sentir.

Le mystère est vite amené : le Livre apparaît dès le début mais son rôle est très obscur… malheureusement jusqu’à la fin. La « magie » qui imprègne cet univers n’a pas fait sens pour moi.

Béatrice est plutôt attachante. Elle est très courageuse malgré ses doutes et ses incompréhensions. Les autres personnages en revanche m’ont paru moins développés, ou manichéens pour certains.

Si je n’ai pas été totalement emballée par ce roman, il est indéniable qu’il est parvenu à créer une atmosphère mystique qui m’a suivie tout au long de ma lecture !

Une très belle surprise, une très belle lecture.

Béatrice est un personnage complexe, dans lequel il est aisé de se reconnaître.

L'histoire est entraînante, poétique. Pleine de la puissance féminine.

Je n'ai pas dévoré ce livre, parce qu'il faut prendre son temps. La mise en place n'est pas longue, c'est initiatique et spirituel et religieux. Il y a une histoire faite de beaucoup d'histoires. Une aventure.

Une intrigue assez longue à se mettre en place mais dès que tout commence tout s'enchaîne à une vitesse effrénée !

J'ai beaucoup aimé que l'on parle de la façon dont les femmes trouvaient des moyens ingénieux de se débrouiller et de contourner les règles de façon subtile. C'est un livre qui évoque la sororité, ce qui nous unit entre femmes.

Un roman qui se laisse lire

Impossible de terminer ce roman qui pourtant m'attirait. Trop long à mettre en place pour moi. J'ai lu qu'il y avait plus d'action dans la seconde moitié, mais je n'ai pas réussi à aller jusque là.

Bonne lecture avec une plume très riche. J'ai aimé me plonger dans l'univers religieux teinté de féminisme de ce livre. Une plume abondante veut dire qu'il faut être concentré.e au vu du flux et des informations à la pelle. Seuls petits bémols sont parfois les lenteurs ou les zones assez floues où il est parfois difficile de bien se représenter les scènes.

Il m'arrive rarement de commenter un livre. Le plus souvent, je m'arrête à l'évaluation, mais je me devais d'écrire un commentaire. J'ai déjà lu un livre que je n'ai pas apprécié mais ce livre là est particulier, le contexte est original et prometteur. La mise en place est trop longue à mon goût, après avoir lu 200 pages, je ne comprends pas toujours où l'auteur souhaite nous emmener. J'ai malheureusement abandonné la lecture.

Un résumé qui s’annonce très intéressant : tout de suite, on s’imagine qu’il va s’agir de women empowerment, le tout teinté de magie.

Béatrice est une sœur qui vit depuis presque toujours dans le couvent de son village. Défigurée et bâtarde, il est difficile de la promettre en mariage. Son père, riche banquier et sa belle-mère décident donc de l’y envoyer. On est plongé en plein Moyen-Âge dans une province reculée d’Italie.

Elle occupe depuis peu le poste de sœur bibliothécaire et est très satisfaite de sa position. L’orgueil et sa fierté sont certains de ses péchés : elle cajole ses livres et adore passer du temps dans sa bibliothèque, son refuge. Elle parle très peu aux autres sœurs et j’avais l’impression qu’elle les trouvait souvent inférieures à elle. Du coup, on suit un personnage pas franchement parfait, mais réaliste. Avec ses doutes, ses angoisses, ses passions. Toute la galerie des personnages est d’ailleurs variée, authentique.

Dans ce roman, j’ai trouvé qu’on était sur une dichotomie constante : religion et érudition, fanatisme et fantastique, foi et incrédulité, obéissance et pouvoir. In fine, pouvoir masculin contre féminin.

Le couvent est totalement suffisant à lui-même, et dès le début du roman, on sent que cette autonomie attise les rancœurs des hommes de la ville. Lorsque deux femmes blessées arrivent, les fanatiques du coin veulent à tout prix les capturer car elles seraient hérétiques. Béatrice va récupérer un livre qui pourrait la faire condamner, et on suit toutes ses tergiversations. L’évolution de ses croyances, quand elle comprend ce que ce livre représente.

C’est une lecture que j’ai totalement adorée. J’ai été immergée dans l’univers sombre, voire gothique dépeint. L’obscurantisme, surtout vécu du point de vue de Béatrice nous rappelle que la connaissance est précieuse, et surtout qu’elle peut être retirée à tout moment. La magie du fameux livre a apporté une touche envoûtante bienvenue. Difficile d’en parler davantage s’en gâcher le plaisir à un lecteur qui découvrirait ce livre, mais je le conseille à tous.

L’auteure nous plonge dans une époque moyenâgeuse, en Italie, du temps des Couvents et où la religion est au centre des us et coutumes quotidiens. Nous faisons la connaissance de Béatrice qui opère au sein de la bibliothèque d’un couvent.

Ce roman a indéniablement une dimension féministe ! J’ai adoré ! Dans un monde de femmes, régi par les hommes de la ville, il est difficile de gérer ce Couvent. Le personnage de la Mère Supérieure, Chiara, porte des valeurs fortes et des messages à la faveur de l’indépendance des femmes, novateurs pour l’époque… et toujours d’actualité !

L’univers fantastique est bien mis en place et je n’ai eu aucun mal à me l’imaginer. Subtilement mis en place, au début insoupçonné, l’auteure nous plonge dans le doute de sa protagoniste et nous le fait découvrir en même temps qu’elle. J’ai adoré découvrir les mystères du livre d’Ève !

Le petit plus ? L’amour des livres qui transcende chaque page de cette histoire merveilleuse. On ressent la passion du personnage pour sa tâche de copiste et de bibliothécaire. J’ai beaucoup aimé découvrir ce travail d’époque et tous ses secrets.

La plume de l’auteure et sa traduction sont le seul bémol que je souhaiterais souligner et qui a entaché ma lecture. En effet, j’ai eu beaucoup de mal avec les parenthèses descriptives au sein des dialogues au lieu des incises, de même qu’à m’imaginer certaines scènes qui auraient mérité un peu plus de description, par exemple les éléments fantastiques et tirés du monde imaginaire. Il m’a également manqué des connaissances religieuses et des coutumes pour apprécier la significativité de certains actes des protagonistes au sein du couvent. Toutefois, je tiens à souligner que le vocabulaire soutenu a été fort appréciable et que les éléments d’époque et de contexte sont remarquablement mis en place. On sent l’énorme travail de recherche et les connaissances derrière tout cela.

Pour conclure, c’était une très belle découverte et j’ai adoré l’expérience de cette lecture commune. Ce livre fantastique et historique a été palpitant du début à la fin. J’ai également apprécié sa dimension féministe et les idées véhiculées par un personnage principal très bien développé. Je vous le recommande vivement !

Donnez-moi une sœur bibliothécaire, un couvent en Italie et un livre magique et je suis heureuse. Ce roman, reçu par Kube dans le cadre du #BookclubKube en partenariat avec Hauteville, avait du potentiel. Je dis bien "avait" car des incohérences sont à noter. Le début amène beaucoup de personnages, et il est difficile de comprendre qui est qui. L'action est un peu lente et j'aurais aimé qu'il y ait un plus gros développement concernant ce livre que Béatrice récupère.

Cependant, j'ai quand même été emportée par l'histoire car je l'ai plutôt bien dévoré. La deuxième partie amène plus d'action, ce qui est agréable. Autre point positif : l'histoire se concentre au niveau du couvent, ce qui en fait presque un huis-clos.

C'est une belle histoire qui aurait néanmoins pu être approfondie pour amener plus d'explications et pour développer les relations entre certains personnages.