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De même que tout ce qui semble impérissable se rapproche inexorablement de sa propre destruction, de même ces instants, qui nous paraissent tout ce qu’il y a de plus fugitifs au moment où nous les vivons, se recréent d’eux-mêmes – non pas seulement dans ma mémoire (laquelle en fin de compte, retient tout jusque dans le moindre détail), mais aussi dans les battements de mon cœur et les picotements de mon cuir chevelu – si bien qu’ils sont remis à neuf un peu de la même façon que, chaque matin, se reconstitue notre Communauté, quand s’élèvent les sons perçants de ses clairons

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Les trois volontaires avaient tout d’abord hésité. Mais maintenant, l’un d’eux s’éloignait vers la droite, un autre vers la gauche, afin d’attaquer de trois côtés à la fois. L’homme resté au milieu, et qui se tenait toujours sur le chemin fait d’ossements brisés, était armé d’une lance, et l’un de ses compagnons d’une hache.

Le troisième était le chef auquel Drotte s’était adressé devant le portail. « Qui êtes-vous ? demanda-t-il à Vodalus, et de quel droit accordé par Érèbe venez-vous ici faire ce que vous y avez fait ? »

Vodalus ne répondit pas, mais la pointe de son épée semblait un œil qui allait de l’un à l’autre.

Le chef cria d’une voix râpeuse : « Allons-y tous ensemble, maintenant, il faut l’attraper ! »

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Dans mon ignorance, je m'étais imaginé qu'à la tombée de la nuit, j'aurais laissé la ville loin derrière moi, et qu'il me serais possible de dormir dans une relative sécurité au pied de quelque arbre. Mais en réalité je n'avais même pas fini de traverser les quartiers les plus anciens et les plus pauvres lorsque à l'ouest la terre bascula pour engloutir le soleil. Il aurait été suicidaire de demander l'hospitalité dans l'une des maisons branlantes qui longeaient la Voie d'Eau tout comme de tenter de se reposer dans un coin quelconque. C'est pourquoi je continuai à me traîner sous les étoiles que le vent rendait plus brillantes, avec l'avantage, aux yeux des rares piétons, d'avoir l'air d'être simplement quelqu'un d'habillé de sombre, une lourde paterissa sur l'épaules, et non point un bourreau.

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Comme je l’ai dit, il trébucha. J’eus la certitude, en cet instant, que ma vie venait de basculer du même côté que lui. Les volontaires qui s’étaient placés de part et d’autre de Vodalus se jetèrent sur lui, mais il n’avait pas lâché son arme. Je vis luire l’éclair de la lame alors que son propriétaire était encore à terre. Je me rappelle avoir pensé combien j’aurais aimé posséder une telle épée le jour où Drotte devint capitaine des apprentis, et ce faisant, je m’identifiais à Vodalus

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Le chef cria d’une voix râpeuse : « Allons-y tous ensemble, maintenant, il faut l’attraper ! » Malgré tout, ils avancèrent de façon hésitante, et avant qu’ils aient pu se rapprocher suffisamment, Vodalus bondit en avant. Je vis luire la lame de son épée dans la pénombre et l’entendis qui éraflait la pointe de la lance – bruissement métallique d’un serpent d’acier glissant sur une barre de ferraille. L’homme à la lance hurla et fit un saut en arrière ; Vodalus fit de même (craignant, je suppose, que les deux autres ne l’attaquassent par-derrière), mais il perdit l’équilibre et tomba

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Ces mots n’étaient pas sitôt sortis de sa bouche que quelqu’un se mit à crier. Trois volontaires s’avançaient dans l’allée conduisant au bord du creux du terrain. « Empêchez-les d’aller plus loin, Suzerain », grogna l’homme, qui chargea le cadavre sur son épaule. « Moi je prends soin de ça, et conduis Madame en lieu sûr. — Garde-le », dit Vodalus. Le pistolet qu’il tendait refléta la lumière de la lune, comme aurait fait un miroir. L’homme trapu resta bouche bée un instant. « Je ne m’en suis jamais servi, Suzerain

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La femme dit quelque chose que je ne compris pas, et l’homme élancé lui répondit : « Vous n’étiez pas obligée de venir, Théa. Mais qu’est-ce que les autres penseraient, si je n’avais pris aucun risque ? » Lui et l’homme trapu ahanèrent en tirant, et je vis apparaître à leurs pieds quelque chose de blanc. Ils se penchèrent pour soulever l’objet. Mais comme si quelque amchaspand venait de toucher le groupe de sa baguette magique, le brouillard se mit à tourbillonner et se dissipa autour d’eux, laissant passer un rayon de lune de couleur verdâtre. C’était le cadavre d’une femme qu’ils soulevaient. Ses cheveux, de teinte autrefois sombre, entouraient en désordre son visage livide ; elle portait une longue robe coupée dans un tissu très pâle

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Avec un accent que mon manque d’expérience m’empêchait de reconnaître comme celui d’un exultant, l’homme qui avait parlé le premier dit à son tour : « J’aurais préféré qu’on ne l’apporte pas. Une telle arme n’est pas nécessaire contre cette sorte de gens. » Il était maintenant beaucoup plus près de moi, et je pus l’apercevoir un instant après à travers le brouillard ; il était très grand et mince, ne portait rien sur le chef, et se tenait près de l’homme plus trapu auquel je m’étais cogné. Un troisième personnage se tenait là, emmitouflé dans un vêtement noir – la femme, vraisemblablement. D’avoir eu le souffle coupé m’avait aussi fait perdre toute force dans les jambes, mais je me débrouillai pour me glisser derrière le piétement d’une statue. Une fois à l’abri, je me mis à les observer furtivement

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Mais il était aussi solide qu’un arbre ; le choc me projeta en l’air et me coupa le souffle. Il grommela des imprécations, puis j’entendis le sifflement particulier d’une arme blanche avec laquelle on fait des moulinets. Une autre voix s’éleva : « Qu’est-ce qui s’est passé ? — Quelqu’un m’est rentré dedans, mais il a disparu aussitôt ; je ne sais pas qui c’est. 

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Quelques oiseaux étaient venus se réfugier pour la nuit sur les pins et les cyprès, et ils voletaient maladroitement d’arbre en arbre. Je me souviens du contact de mes mains sur mes bras que je frictionnais, d’une lanterne qui dansait parmi les stèles à quelque distance, comment aussi le brouillard faisait ressortir l’odeur de l’eau du fleuve qui imprégnait encore ma chemise, et du parfum âcre et fort de la terre fraîchement retournée. J’avais frôlé la mort ce jour-là, étouffant dans le réseau de racines dont j’étais prisonnier ; et la nuit allait marquer mon passage à la vie adulte

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