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En percevant l'usage subtil de l'inutile, il est entré dans le royaume de l'art.
Afficher en entierLe goût du thé possède un charme subtil qui le rend irrésistible et propre à être idéalisé. Les humoristes occidentaux ne tardèrent pas à mélanger le parfum de leur pensée à son arôme. Le thé n’a pas l’arrogance du vin, ni la prétention du café ou l’innocence enjôleuse du cacao.
Afficher en entierIssu à l’origine d’un rituel zen, le cha-no-yu n’a aucune connotation religieuse. Par l’entremise d’un jeu de règles strictes acceptées par tous, il consiste à créer un espace où les participants peuvent se rencontrer, affranchis des conventions extérieures et de la fureur du monde, pour y partager le thé, d’âme à âme.
Ses valeurs profondes - l’harmonie, le respect, la pureté et la sérénité - en font une véritable pratique spirituelle qui nous ramène à l’essentiel, à la beauté partout présente et à la magie de l’instant.
Afficher en entierCeux qui sont incapables de sentir en eux-mêmes la petitesse des grandes choses sont mal préparés à discerner la grandeur des petites choses chez les autres
Afficher en entierComment peut-on traiter sérieusement le monde quand le monde lui-même est si ridicule? L'esprit de trafic est partout. L'Honneur et la Chasteté!
Afficher en entierL'éternel ne se trouve que dans l'esprit qui, incarné dans la simplicité du décor, l'embellit dans la subtile lumière de son raffinement
Afficher en entierLe thé devint chez nous plus que la sublimation d’une manière de boire : une religion de l’art de vivre. Il devint une excuse à l’adoration de la pureté et du raffinement, une cérémonie sacrée dans laquelle l’hôte et l’invité communient afin de produire la plus haute béatitude au sein de l’ordinaire.
Afficher en entierL’homme blanc s’est moqué de notre religion et de notre morale, mais a accepté le breuvage brun sans aucune hésitation.
Afficher en entierAujourd'hui, chose combien regrettable, la plus grande partie de notre enthousiasme apparent pour l'art ne repose sur aucun sentiment réel. En une époque démocratique comme la notre, les hommes réclament à cor et cri - et sans même tenir compte de leurs propres sentiments - ce que la majorité considère comme le meilleur. Ils délaissent le raffiné pour le coûteux, et la beauté pour la mode.La contemplation de magazines illustrés, digne produit de leur industrialisme, fournit aux masses une nourriture artistique autrement plus digeste que les primitifs italiens ou les maîtres de l'époque Ashikaga, qu'elles prétendent pourtant admirer. Le nom de l'artiste est plus important à leurs yeux que la qualité de l'oeuvre. Comme s'en plaignait déjà un critique chinois il y a quelques siècles: ''Les gens critiquent la peinture avec leurs oreilles. " Cet authentique manque de gout est à l'origine des horreurs pseudo-classiques qui nous accueillent aujourd'hui, où que nous allions.
Afficher en entierPourquoi les hommes et les femmes aiment-ils tant étaler leur ego? Serait-ce quelque instinct hérité de leur lointain passé d'esclave?
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