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"Le clou qui dépasse attire le marteau."
Afficher en entier" Tu t'es fait piéger!
Ne t'inquiète pas : tu n'es pas le premier.
Alors, que faire, se soumettre?
Non.
Tu es ici pour apprendre à vaincre et non pour te résigner.
Contre le Système il va donc falloir inventer une autre forme de révolution.
Je te propose de mettre entre parenthèses une lettre.
Au lieu de faire la révolution des autres, fais ta (r)évolution personnelle.
Plutôt que de vouloir que les autres soient parfaits, évolue toi-même.
Cherche, explore, invente.
Les inventeurs, voilà les vrais rebelles!
Ton cerveau est le seul territoire à conquérir.
Pose ton épée.
Renonce à tout esprit de violence, de vengeance ou d'envie.
Au lieu de détruire ce colosse ambulant sur lequel tout le monde s'est déjà cassé les dents, ramasse un peu de terre et bâtis ton propre édifice dans ton coin.
Invente. Crée. Propose autre chose.
[...]
C'est parce que personne ne propose autre chose d'intéressant que le Système écrase les gens.
De nos jours, il y a d'un côté les forces de l'immobilisme qui veulent la continuité, et de l'autre; les forces de la réaction qui, par nostalgie du passé, te proposent de lutter contre l'immobilisme en revenant à des systèmes archaïques.
Méfie-toi de ces deux impasses.
Il existe forcément une troisième voie qui consiste à aller de l'avant.
Invente-la.
Ne t'attaque pas au Système, démode-le! "
Afficher en entier" Te voici dans le désert de sable.
Les dunes presque immobiles t'évoquent une grande nappe blanche posée sur un océan pétrifié. "
Afficher en entier" Lors d'une réunion de grands livres classiques, il paraît que certains romans ont évoqué la possibilité que vous ne soyez pas des animaux sociaux, mais plutôt des animaux solitaires qui se forcent à être ensemble.
Je n'aime pas tellement les grands livres classiques, ils sont trop institutionnels, trop imbus d'eux-même, mais je dois reconnaître que, parfois, ils ont des trouvailles.
De toute façon, faisant partie des 'petits livres marginaux qui n'ont pas voix au chapitre", je ne suis pas invité aux réunions des classiques.
Pourtant, si j'avais pu assister à leurs débats, je leur aurais dit qu'en fait pour moi les humains sont plutôt en voie de socialisation. "
Afficher en entierDis-lui que les livres ont la puissance que leur accorde leur lecteur et que celle-ci peut être sans fin
Afficher en entierTu me demandes pourquoi tu n'utilises pas assez ton esprit ?
Entre nous, je pense que c'est parce que tu te sous-estimes.
En fait, tu te prends pour quelqu'un d'ordinaire
C'est une question de confiance en toi.
Peut-être qu'avant moi personne ne s'était soucié de relever ce qu'il y a de plus intéressant chez toi.
Afficher en entierIl prend une mine hébétée.
Il retient une grimace puis, au comble de l'agacement, te traite de "petit imbécile".
Signale-lui que tu te sens précisément un "imbécile ", mais dans le vrai sens étymologique du terme.
Autrefois, "im-bécille" signifiait "qui n'a pas de béquille".
Un imbécile est quelqu'un qui n'a aucun tuteur, aucun bâton, aucune béquille pour le faire tenir droit.
Il trébuche mais, au moins, il avance, et il avance seul.
Imbécile c'est en fait le plus beau compliment que tu pouvais recevoir.
Il te regarde différemment.
À cet instant, cher lecteur, tu sais que jamais personne ne pourra mieux que toi découvrir le monde et l'univers.
Toi et personne d'autre.
Afficher en entierJonathan Livingstone du roman de Richard Bach c’était déjà toi.
De même que le Petit Prince de Saint-Exupéry, l’homme qui voulut être roi de Kipling, le prophète de Khalil Gibran, le messie de Dune et Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll.
Ces héros étaient, encore et toujours, toi.
Afficher en entier"Finalement, ce qui te fait peur dans la mort, c'est que quelqu'un d'aussi important que toi n'existe plus "
Afficher en entierDis-lui que les livres ont la puissance que leur accorde leur lecteur et que celle-ci peut être sans fin
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