Le Long Hiver, Tome 1 : 1914

Les illustrations des deux couvertures mêlant l’aspect historique et fantastique m’ont intrigué dès le départ. Résultat, je n’ai pas hésité à emprunter ces deux Bandes Dessinées à la Médiathèque de mon secteur.

Je me suis immédiatement plongé dans cette guerre horrible à travers les yeux de Baptiste Beaufils, un mari et un père aimant, engagé dès le début de la guerre. On vit l’horreur par ses yeux. Pas seulement celle concernant les batailles mais plus celle de la séparation. Baptiste va perdre son fils, mort dans un accident stupide. Dès lors, toutes ses pensées iront vers son épouse. Il lui parle à travers ce livre, se confie à elle…

Le côté fantastique est présent, dans le premier tome, sous la forme d’un pendentif qui protège Baptiste lors de toutes les attaques qu’il mène. Le décès de son fils le rendra téméraire, il aura au devant du danger jusqu’à ce que les légendes du Royaume d’Adara le rattrape dans le second tome…

Ces deux albums sont comme un conte. Un magnifique conte ayant pour conclusion une belle leçon de vie. L’amour de ce père, de ce mari, sa dévotion envers sa famille est le fil conducteur de ce récit.

Les dessins sont simples mais représentent bien ce que l’auteur désire que son lecteur ressente. Le coup de crayon est précis et on peut voir les divers sentiments se refléter sur les visages des personnages. On a de l’empathie pour cet homme et sa famille.

Pour conclusion, je dirais que le destin de cette famille est certes horrible dans notre monde réel mais je me suis mise à le souhaiter pour toutes les vies brisées par cette horrible guerre. C’est une seconde chance, une seconde vie.