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Expérience spirituelle, récit initiatique, délire de psychopathe, Le Loup des steppes multiplie les registres. Salué à sa parution en 1927 (entre autres par Thomas Mann, qui déclare : " Ce livre m'a réappris à lire "), interdit sous le régime nazi, roman culte des années 1960 et 1970, c'est une des œuvres phares de la littérature universelle du XXe siècle. Il méritait une nouvelle traduction. Le voici enfin rendu avec tout l'éclat de ses fulgurances, la troublante obscurité de ses zones d'ombre.
Le bourgeois, lui, cherche à garder le milieu modéré entre ces deux extrêmes. Jamais il ne s'absorbera, ne s'abandonnera ni à la luxure ni à l'ascétisme; jamais il ne sera un martyr, jamais il ne consentira à son abolition : son idéal, tout opposé, est la conservation du moi; il n'aspire ni à la sainteté ni à son contraire, il ne supporte pas l'absolu, il veut bien servir Dieu, mais aussi le plaisir; il tient à être vertueux, mais en même temps à avoir ses aises. Bref, il cherche à s'installer entre les extrêmes, dans la zone agréable et tempérée, sans orages ni tempêtes violentes, et il y réussit, mais aux dépens de cette intensité de vie et de sentiment que donne une existence orientée vers l'extrême et l'absolu.
Au premier abord, le début du bouquin m'a paru juste intéressant. La préface dans laquelle est introduit Harry le présente comme une personne qui promet d'être intéressante à découvrir, et qui devrait renvoyer chez certain des échos d'eux-mêmes, comme un miroir, oui. En fait, personnellement, et comme d'autres livres semblables, quand Harry commence à raconter sa rencontre avec Hermine, cet écho fut tel que j'ai vu en ce récit des réponses à mes questions, et surtout un sentiment de soulagement, de quiétude, d'apaisement de ma solitude, car ce que je voyais dans ces lignes était l'histoire d'une identité particulière, incarnée par Harry Haller dans ce livre, qui suivait le destin inhérent à cette identité ; et à nouveau, je me sentais vivre à travers ce livre, comme lisant mes pensées, me sentant proche de l'auteur, car lui aussi connaissait cette identité, et son destin. C'est le récit d'une identité qui existe indépendamment de toute fiction, dans l'imaginaire. Et nous sommes, dans la vie, tous une incarnation d'une identité que nous avons choisie et que nous poussons vers un destin. Nous savons comment ça doit se terminer, comme Harry et Hermine savaient. La question du juste milieu est présente dans la balance entre ces moments où Harry bascule entre deux bonheurs contradictoires ; ce qui fait ressurgir la préoccupation de la vie : le besoin toujours de trouver un équilibre, sans parvenir à l'atteindre, en retombant inexorablement de l'autre côté. Sisyphe doit bien savoir de quoi je parle.
Mais beaucoup d'autres choses sont à comprendre encore, et je devrais le relire, car la quête de chaque homme vers l'immortalité, l'Eternité, est un point crucial. Tout comme la scène du théâtre qui confronte Harry à lui même.
Bref je m'embrouille. Un livre a lire donc. Pas divertissant, mais très intéressant.
Comme j'aurais adoré aimer ce livre! Le personnage d'Harry et les différentes facettes qui constituent son identité sont intéressantes; le questionnement qui en découle sur ce qui fait l'humanité d'un individu, son destin, son libre arbitre est prometteur, riche en échos sur nos propres choix; la créativité du théâtre magique est certes vraiment à souligner. ..Mais, malgré tout, l'alchimie n'a pas fonctionné . Je n'ai pour ma part pas réussi à réduire la distance avec ce personnage, trouvant que parfois le questionnement tournait en rond sans véritable évolution, rendant la lecture laborieuse.Le style très soigné, mais parfois trop riche en épithètes et phrases trop longues a sans doute aggravé cette impression Une petite pointe de déception , donc...
Il s’agit du récit d’un homme vieilli et aigri, qui pense à se suicider tant le monde auquel il appartient lui semble répugnant, sans valeur et même destructeur !
Il pense être doté de deux personnalités opposées : un homme intelligent, cultivé, civilisé, ordonné et un loup austère que l’hypocrisie et la vanité humaine exaspèrent.
Grâce à des personnages oniriques, il découvre qu’il est en fait composé de beaucoup plus de personnalités que ces deux-là, qu’il lui appartient de les faire vivre pour sortir de son désespoir et qu’il doit tuer une part de lui-même pour cela. (peut-être de façon symbolique puisqu’à postériori, il n’est question que de reflets)
C'est un voyage initiatique, justement tardif pour mieux mettre en évidence les enjeux. Cet ouvrage comporte deux parties : la préface de l’éditeur et Les Carnets de Harry Haller. Ceux-ci se développent avec une interruption faite du Traité sur le Loup des Steppes avant de reprendre le cours des carnets, donc du récit du personnage principal et narrateur : Harry Haller.
Je comprends pourquoi c'est un classique, pourquoi tant de lecteurs l'ont comme livre de chevet, mais il n'a pas réussi à me toucher.
Je pense que j'ai dû le lire trop tard dans ma vie : j'ai beaucoup aimé les aventures nocturnes et musicales du narrateur et de ses amis. J'ai trouvé le récit très dynamique, il y avait quelque chose de pétillant et désabusé à la fois, à la limite de l'absurde, qui m'a fait penser à l'écriture de Boris Vian que j'aime tant.
Malheureusement le livre tourne beaucoup trop (même si c'est justement le but) sur les questions existentielles du narrateur. A mon avis, il m'aurait énormément parlé si je l'avais lu à l'adolescence ou avant mes 20 ans. Cependant, aujourd'hui, au lieu de percevoir une quelconque complexité au personnage, j'y entrevois plutôt une sorte d'auto-apitoiement, une supériorité médiocre (la certitude d'être absolument différent de tous les autres, unique, incompréhensible par autrui). Ce type de caractère, attachant lorsqu'on le trouve chez un jeune rockeur de 14 ans devient difficilement supportable dans le monde adulte.
C'était un peu trop pour moi. Mais à part ça l'écriture reste très belle !
Je l'ai écouté en audio-book et me suis ennuyée au point de sauter de nombreuses pages. Il est question la plus grande partie du livre d'un portrait redondant et répétitif du loup des steppes.
Aucun intérêt, à part peut-être certains dialogues avec Hermine.
Une des particularités de ce livre est d'être assez court (200 pages) mais très dense et très puissant quand à son contenu. C'est quand je lis ce genre d'ouvrage que je sais pourquoi je ne pourrais vivre sans littérature. Je conseille fortement ce chef d'œuvre . Lors de cette lecture, on se sent littéralement changé à l'intérieur, avec une façon différente d'appréhender la vie, plus zen, plus détaché, plus riche intérieurement. Un livre que je relirai volontiers. D'ailleurs j'en profite au passage pour féliciter mon moi intuitif !
Ce livre n'a pas vieilli ; il fait partie de cette catégorie de bouquins intemporels, capables de parler à n'importe qui. On a tous en nous ce loup des steppes qui symbolise la part sombre, solitaire, mélancolique, existentielle et misanthrope de Harry Haller, le personnage principal. C'est le deuxième roman de Hesse que je lis, et j'en ressors une seconde fois satisfaite. Plus qu'une promenade c'était une véritable traversée intellectuelle mais aussi spirituelle de lire les pages de ce roman profond qui nous amène à réfléchir sur les thèmes les plus importants de la vie : la mort et la joie. Une vraie pépite, je recommande !
Livre intéressant et psychologique qui nous fait réfléchir sur la vie, réapprendre à vivre. Le personnage Harry Haller est complexe et parfois je n'arrive pas à cerner ses sentiments. Ce livre nécessite plusieurs relectures. Peut-être que le début de l'histoire est un peu lent à démarrer mais différents péripéties permettent de rattraper. J'ai beaucoup aimé le personnage Hermine (et aussi Pablo).
Quan d'ailleurs commence à le lire, j'ai l'impression d'avoir manqué beaucoup de choses mais c'est en lisant brièvement la vie de l'auteur, que là je comprends l'objectif du livre.
Ce livre m'a beaucoup aidée pour comprendre le fonctionnement de certaines personnes de mon entourage. Plus les pages se tournent et plus tout devient e plus en plus perché. On se retrouve beaucoup en le personnage, c'est très intéressant. Un début que j'ai trouvé très long (et c'est dû au personnage qui erre partout sans but) mais la suite du livre a tout rattraper et c'est un très bon livre culte !
Résumé
Expérience spirituelle, récit initiatique, délire de psychopathe, Le Loup des steppes multiplie les registres. Salué à sa parution en 1927 (entre autres par Thomas Mann, qui déclare : " Ce livre m'a réappris à lire "), interdit sous le régime nazi, roman culte des années 1960 et 1970, c'est une des œuvres phares de la littérature universelle du XXe siècle. Il méritait une nouvelle traduction. Le voici enfin rendu avec tout l'éclat de ses fulgurances, la troublante obscurité de ses zones d'ombre.
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