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Extrait ajouté par x-Key 2012-04-29T14:12:03+02:00

La société, plus marâtre que mère, adore les enfants qui flattent sa vanité.

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Extrait ajouté par Ninochka 2012-04-12T17:51:41+02:00

Combien de fois déjà n’étions-nous pas demeurés silencieux, occupés à regarder un effet de soleil dans la prairie, des nuées dans un ciel gris, les collines vaporeuses ou les tremblements de la lune dans les pierreries de la rivière, sans nous dire autre chose que: La nuit est belle.

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Extrait ajouté par BriceG 2023-01-29T16:14:16+01:00

À cet aspect, je fus saisi d’un étonnement voluptueux que l’ennui des landes ou la fatigue du chemin avait préparé. — Si cette femme, la fleur de son sexe, habite un lieu dans le monde, ce lieu, le voici ! À cette pensée je m’appuyai contre un noyer sous lequel, depuis ce jour, je me repose toutes les fois que je reviens dans ma chère vallée. Sous cet arbre confident de mes pensées, je m’interroge sur les changements que j’ai subis pendant le temps qui s’est écoulé depuis le dernier jour où j’en suis parti. Elle demeurait là, mon cœur ne me trompait point : le premier castel que je vis au penchant d’une lande était son habitation. Quand je m’assis sous mon noyer, le soleil de midi faisait pétiller les ardoises de son toit et les vitres de ses fenêtres. Sa robe de percale produisait le point blanc que je remarquai dans ses vignes sous un hallebergier. Elle était, comme vous le savez déjà, sans rien savoir encore, le lys de cette vallée où elle croissait pour le ciel, en la remplissant du parfum de ses vertus. L’amour infini, sans autre aliment qu’un objet à peine entrevu dont mon âme était remplie, je le trouvais exprimé par ce long ruban d’eau qui ruisselle au soleil entre deux rives vertes, par ces lignes de peupliers qui parent de leurs dentelles mobiles ce val d’amour, par les bois de chênes qui s’avancent entre les vignobles sur des coteaux que la rivière arrondit toujours différemment, et par ces horizons estompés qui fuient en se contrariant.

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Extrait ajouté par rabanne73 2022-09-15T11:23:34+02:00

Pour beaucoup d'êtres malheureux, demain est un mot vide de sens, et j'étais alors au nombre de ceux qui n'ont aucune foi dans le lendemain ; quand j'avais quelques heures à moi, j'y faisais tenir toute une vie de voluptés.

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Extrait ajouté par mavie95 2019-06-26T12:58:49+02:00

Madame de Mortsauf a eu raison de vous placer haut du premier coup, toutes les femmes auraient été contre vous, et vous ne seriez arrivé à rien. Il est trop tard maintenant pour commencer vos études, pour apprendre à nous dire ce que nous aimons entendre, pour être grand à propos, pour adorer nos petitesses quand il nous plaît d'être petites. Nous ne sommes pas si sottes qu vous le croyez : quand nous aimons, nous plaçons l'homme de notre choix au-dessus de tout. Ce qui ébranle notre foi dans notre supériorité ébranle notre amour. En nous flattant, vous vous flattez vous-mêmes.

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Extrait ajouté par mavie95 2019-06-26T12:56:28+02:00

Pauvre femme ! elle a bien souffert, et quand vous avez fait quelques phrases sentimentales, vous vous croyez quitte avec son cercueil. Voilà sans doute le prix qui attend ma tendresse pour vous. Merci, cher comte, je ne veux ni de rivale ni au delà ni en deçà de la tombe. Quand on a sur la conscience de pareils crimes, au moins ne faut-il pas les dire.

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Extrait ajouté par mavie95 2019-06-26T12:54:25+02:00

Vous êtes parfois ennuyeux et ennuyé, vous appelez votre tristesse du nom de mélancolie : à la bonne heure ; mais vous êtes insupportables et vous donnez de cruels soucis à celle qui vous aime. [...] Supprimons l'amour entre nous, puisque vous ne pouvez plus en goûter le bonheur qu'avec des mortes, et restons amis, je le veux. Comment, cher comte ? vous avez eu pour votre début une adorable femme, une maîtresse parfaite qui songeait à votre fortune, qui vous adonné la pairie, qui vous aimait avec ivresse, qui ne vous demandait que d'être fidèle, et vous l'avez fait mourir de chagrin ; mais je ne sais rien de plus monstrueux.

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Extrait ajouté par mavie95 2019-06-26T12:51:08+02:00

"Ah ! si dans ces moments où je redoublais de froideur, vous m'eussiez prise dans vos bras, je serai morte de bonheur. J'ai parfois désiré de vous quelque violence, mais la prière chassait promptement cette mauvaise pensée. Votre nom prononcé par mes enfants m'emplissait le cœur d'un sang plus chaud qui colorait aussitôt mon visage, et je tendais des pièges à ma pauvre Madeleine pour le lui faire dire tant j'aimais les bouillonnements de cette sensation. Que vous dirai-je ? votre écriture avait un charme, je regardais vos lettres comme on contemple un portrait.

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Extrait ajouté par mavie95 2019-06-26T12:34:40+02:00

" Comme autrefois vous allez me rendre à la santé, Félix, dit-elle, et ma vallée me sera bienfaisante. Comment ne mangerais-je pas ce que vous me présentez ? Vous êtes un si bon garde-malade ! Puis, vous êtes si riche de force et de santé, qu'auprès de vous la vie est contagieuse. Mon ami, prouvez-moi donc que je ne puis mourir, mourir trompée ! ils croient que ma plus vive douleur est la soif. Oh ! oui, j'ai bien soif, mon ami. L'eau de l'Indre me fait bien mal à voir, mais mon cœur éprouve une plus ardente soif. J'avais soif de toi, me dit-elle d'une voix plus étouffée en me prenant les mains dans ses mains brûlantes et m'attirant à elle pour me jeter ces paroles à l'oreille : mon agonie a été de ne pas te voir ! Ne m'as-tu pas dit de vivre ? je veux vivre. Je veux monter à cheval aussi, moi ! je veux tout connaître, Paris, les fêtes, les plaisirs."

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Extrait ajouté par mavie95 2019-06-26T12:29:30+02:00

"La maladie était arrivée au point où l'art est inutile : c'est l'incurable résultat d'un chagrin, comme une blessure mortelle est la conséquence d'un coup de poignard. Cette affection s'est produite par l'inertie d'un organe dont le jeu est aussi nécessaire à la vie que celui du coeur. Le chagrin a fait office du poignard. Ne vous y trompez pas ! madame de Mortsauf meurt de quelques peine inconnue"

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