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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par bioki 2011-09-29T15:47:23+02:00
Bronze

Un livre foisonnant, fantastique et drôle. Un espèce d'OVNI littéraire, un roman qui ne ressemble à aucun autre, de par son ton et de par sa construction qui peut être déroutante . A lire.

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Commentaire ajouté par Sadess 2012-03-08T19:36:32+01:00
Diamant

Oeuvre vraiment étonnante et magnifique à la fois. Le Maitre et Marguerite offre une véritable satire sociale de cette urss des années 30. Par ses récits enchassés et par le biais du diable lui même, l'auteur dénonce les problèmes qui minent son pays. On pourrait retrouver un diable d'apparence commune mais celui-ci attire la sympathie du lecteur et ne possède en aucun cas les attributs classiques de l'image habituelle qu'on se fait de Satan. Par lui, l'auteur y glisse la dénonciation de la dellation, de la collectivisation, de l'armée omniprésente de la vanité russes des années 30 et surtout la stagnation de la culture. On y retrouve aussi la censure qu'a subi l'auteur ( par le biais du personnage poète), la pensée étriquée et l'athéisme de rigueur des années 30. Satan est donc un personnage ni blanc ni noir qui décide de secouer Moscou ( qui ressemble étrangement à jérusalem, lien permanent par le biais des récits enchâssés et du roman écrit par un des personnages,mise en abime de l'écriture romanesque elle même), de délivrer les êtres de cet embourbement. Pour résumer, il y a tellement de choses à dire encore sur cette oeuvre foisonnante, Boulgakov nous offre un roman magnifique, tourbillonnant, mêlant les genre et tellement passionnant.

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Commentaire ajouté par btizlit 2016-08-21T15:37:26+02:00
Or

Trois mots pour le résumer: machiavélique, déjanté et jouissif!

Un livre qui au premier abord semble sans queue ni tête, mais qui se révèle en fait plein de rebondissements et avec une intrigue très complexe et intéressante!!

La plume est poétique, les diverses frasques des personnages principaux sont toutes plus improbables les unes que les autres!

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Commentaire ajouté par platon 2010-01-28T18:24:16+01:00
Diamant

Si je pars sur une ile déserte je l'emmène

What else ?

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Commentaire ajouté par eliaelia 2010-08-10T13:53:25+02:00
Or

magnifique

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Commentaire ajouté par Joyce 2011-01-23T17:11:24+01:00
Or

Enorme. La littérature russe est pas prête de me décevoir on dirait...

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Commentaire ajouté par steka 2012-05-23T17:53:57+02:00
Or

Dans l'univers de Boulgakov tout devient possible, surtout le plus improbable. Ayant eu à vivre dans une société ou chaque détail de la vie quotidienne était une course d'obstacles souvent insurmontables, Boulgakov ouvrit toute grande la porte de son imaginaire et le résultat fut prodigieux. Après tout, la seule alternative aurait été la folie, toujours prête à accueillir les êtres sensibles et exigeants. Par chance, c'est la créativité qui prit le pas et à laquelle nous devons cet extraordinaire roman. Boulgakov y épuisa ses dernières forces.

Sans doute pensait il pouvoir prendre la fuite dans l'univers parallèle de sa propre création et rien ne prouve qu'il n'y réussit pas puisque nous rencontrons souvent le Maître, Marguerite et Woland et même ce très étrange chat au détour de nos rêves.

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Commentaire ajouté par Masques 2013-02-23T16:33:11+01:00
Diamant

Мастер и Маргарита

Traduction : Claude Ligny

"Le Maître et Marguerite", que Mikhaïl Boulgakov commença à rédiger en 1928, sous le titre de "Le Sabot de l'Ingénieur", ne devait être publié pour la première fois qu'en 1966. Pourtant, cette oeuvre, achevée le 13 février 1940, un peu plus de trois semaines avant le décès de son auteur, est assurément l'un des "romans-phares" de la littérature russe du XXème siècle et c'est elle qui contient, entre autres phrases inoubliables, le fameux "Les manuscrits ne brûlent pas !" que l'on peut considérer comme un symbole de la victoire de la liberté de penser face à l'acharnement totalitaire.

Résumer l'intrigue de ce roman onirique et fiévreux, cynique autant que merveilleux, est chose trop réductrice pour que je m'y essaie. Disons essentiellement qu'il fait alterner deux actions, l'une moderne et qui se déroule dans le Moscou de l'ère stalinienne, l'autre "antique" et ayant pour cadre la Judée pré-chrétienne qu'Hadrien n'a pas encore rebaptisée Palestine.

La deuxième intrigue est la vision gnostique de la rencontre de Jésus de Nazareth, appelé Yeshoua Ha-Nozri par Boulgakov, avec Ponce Pilate, procurateur romain de la région, et aussi de son supplice - Boulgakov délaisse la crucifixion traditionnelle pour le pilori - sur le Mont Chauve - ou Mont du Crâne-Golgotha. Yeshoua y apparaît comme un illuminé mais au sens bouddhique du terme, un homme paisible et doux, capable de déceler la Bonté dans le coeur du plus cruel des centurions et suivi depuis le début de ses errances par un certain Matthieu Lévy qui, selon Yeshoua lui-même, déforme pour les recopier les propos qu'il tient. Juda de Kairoth et Caïphe, le Grand Prêtre du Sanhedrin, sont évidemment de la partie avec un Bar-rabbas qui ne fait que croiser bien fugitivement celui qui deviendra le Christ.

Comme Boulgakov aurait pu éviter d'accepter l'aide que lui fournit Staline pour survivre à l'interdiction de ses oeuvres au début des années 30 , Pilate aurait pu sauver Yeshoua. Mais si l'un n'eut pas le courage d'affronter le goulag ou le procès après tortures si chers au successeur de Lénine, le second, dans un instant de faiblesse, préféra préserver sa carrière en laissant supprimer la vie d'un innocent.

Pour Boulgakov, le prix à payer sera une existence désormais hantée par la conscience de sa veulerie et l'avortement systématique de tous ses essais de publication. En silence cependant, en cachette aussi, inlassablement, il reprend et remanie ce qu'il nomme son "manuscrit sur le Diable" - on ne comptera pas moins de cinq remaniements en douze ans. Tourmenté par ses angoisses, et aussi par un corps qui, peu à peu, l'abandonne, l'écrivain gribouille dès 1931, au bas d'un extrait que vous pourrez lire dans l'édition POCKET du "Maître et Marguerite", ces mots qui émeuvent encore singulièrement le lecteur par delà les années : "Seigneur, aide-moi à terminer mon roman."

Pour le Pilate qu'il recrée, Boulgakov façonne un châtiment qui perdure au-dela les siècles, une espèce de Purgatoire hors du temps où le puissant fonctionnaire romain, "qu'il fasse sombre ou que luise la lune", ne peut connaître la paix bien qu'il soit mort depuis près de deux mille ans. Invariablement, Pilate rêve qu'il annonce au peuple juif sa décision de laisser la vie sauve à Yeshoua. Invariablement, il se réveille et se rend compte que Yeshoua est mort et que lui, Pilate, n'a pas reçu son pardon.

Et, inlassablement, ce fantôme pose et repose cette question qui dut bien souvent torturer Boulgakov : "La Lâcheté n'est-elle pas le plus grand crime qui soit ?"

A la fin du roman, bien sûr, Pilate sera enfin libéré et, dans une très belle image onirique, rejoindra Yeshoua sur un rayon de lune et s'en ira avec lui vers l'Eternité.

Entretemps, l'intrigue moderne aura laissé le champ libre à un Satan là encore plus proche de l'interprétation gnostique que de l'interprétation traditionnelle, et à qui Boulgakov a donné le nom de Woland.

L'accompagnent et le servent deux démons familiers, l'inénarrable rouquin Béhemoth-Koroviev et le non moins extraordinaire Azazello, lequel se présente sous l'aspect d'un énorme chat noir capable de s'habiller comme un homme et de jouer aux échecs.

Les trois compères s'en donnent à coeur joie dans un Moscou diurne et surtout nocturne, règlent au passage les comptes de l'écrivain Boulgakov avec les critiques stalinistes, causent mille et un accidents, acculent plusieurs malheureux à l'asile psychiatrique, décapitent un homme, en poignardent un autre, tranchent, taillent, tourbillonnent ... démontent en un mot l'implacable machine totalitaire avec une vigueur en effet démoniaque et ce sens de l'humour propre à l'âme slave.

Au coeur du cyclone diabolique, le Maître, écrivain enfermé parmi les fous après la dénonciation d'un voisin désireux d'accaparer son appartement (les appartements, la convoitise qu'ils inspirent aux pauvres Moscovites obligés de se contenter des "maisons communautaires", les déboires que Boulgakov lui-même connut avec le sien occupent dans le livre une place bien révélatrice du mode de vie imposé à la majorité par le régime bolchevique) et son hégérie, Marguerite, qui quitte tout pour le rejoindre et le suivre au-delà la Mort. Un couple d'amoureux, par conséquent, où la femme prédomine - elle prend l'initiative de suivre les directives de Woland et d'assister au Grand Bal donné par Satan - mais où c'est elle également qui se montre la plus accessible à la pitié.

Ce livre fascinant, qui n'est pas sans rappeler parfois les meilleurs moments du nonsense d'un Lewis Carroll et qui mêle avec génie le fantastique, la poésie, la religion, l'histoire et la philosophie, est irracontable. Il faut donc le lire et ne pas hésiter à le placer bien haut dans votre Panthéon livresque car, né de la souffrance et de la révolte d'un homme qui désespérait d'écrire, il nous prouve avec panache que, quelque sombres que puissent être les tourmentes de l'Histoire, le Génie survit toujours à leurs ténèbres.

Lisez Boulgakov ! Jamais vous ne regretterez d'avoir fait sa connaissance ...

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Commentaire ajouté par bloodymarie 2013-10-14T17:16:37+02:00
Argent

Ce livre est pour le moins déconcertant. Ce roman foisonnant oscille en permanence entre action , fantastique , critique sociale , humour et diatribe acerbe d'un auteur en mal de reconnaissance contre les élites littéraires corrompues de son époque. Déconcertant car on est happés par ce tourbillon d'actions farfelues qui nous rendent avides de savoir comment les choses vont évoluer , mais aussi parfois un peu lassés de tant de rebondissements qui rendent le propos confus. Néanmoins l'écriture est tellement riche , débordante de créativité que malgré tous ses excès, l'auteur réussit à captiver son lecteur.

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Commentaire ajouté par Mhynhuie 2015-05-29T18:06:24+02:00
Bronze

Je n'ai pas honte en avouant que je n'ai pas "saisis' ce livre.

Certaines scènes, certes, font preuve d'une imagination implacable, d'un regard critique et ironique sur la russie, les personnages sont hors du commun et rassemblés dans un gigantesque jeu de "disparatrie", permettez moi ce néologisme. La lecture avance à un rythme délirant c'est le cas de le dire, poussé par la curiosité toujours plus extrême de savoir quelle situation plus loufoque & ironique va sortir de la plume de l'écrivain.

En terme de qualité, je ne peut pas nier que tout y est: originalité, suspense, personnages, situations conflictuelles, paradoxe, jeu aussi bien dans l'écriture que dans la forme du roman et les scènes explosives; la plume bien sûr, l'acerbe dénonciation qui sous-tend l'euvre; mais personnellement j'ai eu beaucoup de mal à suivre le parallèle entre les chapitres du présent et ceux plus ou moins bibliques.

Apporter une pièce au mécanisme de la déchéance russe, je suis bien d'accord, mais en plus de me déconcerter (ce que je ne dévalorise pas du tout), j'ai été plutôt rebutée.

Parfois les scènes me perdent, car il n'y a pas de compréhension à avoir, je l'ai compris aussi; mais j'ai du coup été déroutée au point de me sentir en-dehors de ma propre lecture.

Un roman qui m'a laissé une impression plus ou moins mystique.

Je suis consciente que c'est là le récit le plus populaire de cet écrivain, mais sincèrement je l'admire bien plus dans ses écrits les moins connus!!

Ce n'est donc pas, de très très loin, le récit que je préfère de cet auteur, et en ce qui concerne la culture générale, bon ça passe.

Seul avantage de la lecture: un art de s'embrouiller pour la qualité.

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