Extraits

« Ce qu’il fallait surtout retenir, c’était qu’elle était encore capable d’éprouver ce genre d’attraction physique alors qu’elle était persuadée qu’elle n’y arriverait plus jamais, et cette idée la rendait… débordante d’espoir. Heureuse. Un peu comme si elle venait de retrouver un trésor perdu.

– Vous souriez, remarqua-t-il.

Prise au dépourvu, elle releva la tête et camoufla ce sourire involontaire derrière sa main.

Zach émit un petit rire, les yeux pétillants.

– C’était un constat positif. Vous devriez le faire plus souvent.

Il laissa son propre sourire s’élargir, ce qui le rendit encore plus beau. Josie pouffa malgré elle. Il posa les assiettes garnies sur la table et referma le carton à pizza sur le plan de travail. »

Tu resteras à jamais le cadeau le plus précieux que la vie m'ait fait. Je t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle et au-delà.

Car elle avait appris que l’amour était infini, qu’il n’avait pas de limite, qu’il ne s’éteignait jamais. L’amour survivait à tout et poursuivait son cours, tel un torrent de montagne, quels que soient les obstacles ; sa force incommensurable contournait, surmontait ou creusait même des méandres dans la roche qui se plaçait en travers de son chemin.

Elle se blottit tout contre lui. Elle avait confiance en lui, oh ça oui.

Il était si gentil. Elle eut de nouveau cette impression que cet homme beau et fort était de son côté. Cela lui toucha le cœur. Et l'âme. Il parvenait presque à la convaincre qu'elle avait toujours été quelqu'un de bien, malgré tous ses regrets. Et surtout, il parvenait presque à la convaincre qu'elle pouvait être quelqu'un de bien maintenant.

« – Quels sont les autres mobiles des imitateurs ?

(...)

– C’est une forme de dépersonnalisation. Le tueur choisit un personnage et se l’approprie, ce qui rend le crime plus facile à exécuter, parce que ce n’est pas lui qui le commet, c’est ce personnage. Un peu comme un guerrier qui se peint le visage avant de partir au combat, ça lui permet d’endosser une autre identité le temps des hostilités. En se dissociant de son moi véritable, le tueur agit plus facilement. »

Tu resteras à jamais le cadeau le plus précieux que la vie m ait fait. Je t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle et au delà.

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Je t’aime. Peut-être même depuis l’instant où je t’ai vue pour la première fois, affaiblie, abattue, mais pas brisée.

Nous sommes tous coupables. Coupables de prendre sur nous et de continuer à aller de l’avant sans relâche au lieu d’exprimer notre mal-être, coupables de nous forcer à nous relever encore et encore après nous être effondrés, de faire un gros travail sur nous-mêmes pour camoufler nos blessures afin de ne pas égratigner les autres avec les échardes de notre souffrance.

« La mort était rarement belle, mais un tel degré de souffrance, un tel degré de cruauté, cela glaçait le sang… Une espèce de taré avait enchaîné cette femme dans une cave abandonnée infestée de rats et lui avait infligé des sévices innommables. »