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Le Malleus - Les sorcières de Sarry



Description ajoutée par marielaurekonig 2018-06-05T13:46:05+02:00

Résumé

Le Malleus - Les sorcières de Sarry - Marie-Laure KÖNIG

Découvrez "le Malleus - Les sorcières de Sarry" et voyez toute la puissance d'un livre.

Un roman historique qui vous plongera dans le bas moyen-âge

Nous sommes à l’époque triste et misérable des classes rurales où le diable s'adressait surtout aux femmes. C'est l'histoire d’Alayone qui grandira à l’ombre du Malleus Maleficarum, l'oeuvre d'un fou.

Dans ce roman historique vous ne rencontrerez pas de vraie de magie, car vous le savez comme moi, les sorcières ne volent pas sur des manches à balai... Cette histoire romancée se passe dans un contexte historique authentique. Tout aurait donc pu se dérouler ainsi. Il en ressortira également beaucoup de sentiments contraires : la haine, l'amour, les diverses croyances, la révolte, le dégout, la compassion, la violence, la douceur...

Fin du XVè siècle paraissait un des plus abjectes des livres.

Plus de 100 000 procès pour hérésie sur plus de 200 ans avec comme appuis le « Malleus Maleficarum » furent administrés. Le Marteau des sorcières, manuel écrit par un moine inquisiteur haineux, Institoris, fut approuvé par la papauté de la fin du XVe siècle. Il connut un essor considérable grâce à l’invention de Gutemberg et fut à l’origine de plus de 60 000 condamnations pour hérésie sur plus de deux siècles, essentiellement des femmes.

La petite histoire dans la grande Histoire.

Découvrez l’histoire d’Alayone, une petite fille qui grandira à l’ombre du Malleus Maleficarum, le marteau des sorcières, et qui apprendra son existence bien plus tard à ses dépens. Son tuteur, l’évêque de Chalons, lui enseignera la théologie. Elle sera également instruite sur d’autres sciences qui sont condamnées par l’Église comme l’astronomie, l’étude des pierres à venin ou l’agronomie que lui transmettra une guérisseuse. Elle découvrira les effets dévastateurs des amours interdits, mais aussi Paris, ville emplie de magnificence, de pestilence et d’étudiants...

Beaucoup de recherches documentaires ont été menées afin de donner à ce roman d’amour et d’amitié une envergure historique. Vous serez plongés dans les usages et les coutumes d’un temps révolu, on vous parlera du procès de Jeanne d’Arc, de l’élection d’Innocent VIII et bien évidemment de l’évolution d’une idée qui germa dans la tête de Heinrich Kramer jusqu’à l’œuvre de sa vie : le marteau des sorcières.

Bienvenue en cette fin de XVe siècle où religion et politique sont intimement liées, à une époque où les caprices de la nature étaient indéniablement l’œuvre du malin et de ses servantes, où l’incrédulité du peuple fut le meilleur instrument des ambitions des puissants.

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Classement en biblio - 8 lecteurs

extrait

L'inquisiteur savait très bien que l'eau aurait fait sont office, et qu'après de bons soins, à part de vilaines cicatrices, aucun handicap ne s"en suivrait. [...] Aussi, le lendemain, en place du chaudron d'eau, il demanda que l'on fit bouillir de l'huile. [...] Cette mesquinerie le ravissait.

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Commentaires récents

Argent

Curieusement, un bon livre, même si l'édition a été faite un peu à la va vite (quelques fautes, etc...). C'est un texte très riche et polymorphe, avec ces extraits de journaux intimes, ces lettres, et ce petit narrateur extérieur auquel on ne s'attend pas.

J'ai surtout apprécié que POUR UNE FOIS, ça ne soit pas la méchante église contre les gentille sorcières. Les personnages sont très nuancés, les hommes d'église sont avant tout des érudits qui ne comprennent pas le fanatisme et l'obscurantisme de cette administration inquisitoriale devant laquelle ils sont impuissants.

Le choix d'imiter la langue du XVe siècle n'est pas facile d'accès, mais souvent très réussi, et le lecteur est guidé par des notes très instructives.

Un texte très bien renseigné sur la véritable chasse au sorcières, dans une vision historique. La suite n'a pas été éditée, elle est disponible en ligne sur le site de l'auteur: http://www.ecrivonsunlivre.com/derniere/roman-partage/le-malleus-la-suite.html

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Or

Croyances.

Nous sommes en 1478.

Alors qu' Alayone vient de perdre sa mère , elle est confiée au Comte Geoffroy Soreau de Saint Géran, l'évêque de Châlons qui sera en charge de son éducation .

Mais en ces temps troublés où les femmes trop instruites sont accusées de mille maux , il va falloir taire certaines choses.

Le destin d'Alayone sera bien différent de ce qu'il aurait dû être .

Ce qui m'a tout d'abord intriguée dans ce livre c'est son titre "Le Malleus".

Ayant déjà entendu parler à plusieurs reprises du "Malleus Maleficarum" ou "Marteau des sorcières " j'ai tout de suite fait le lien avec l'Inquisition et ses dérives.

J'ai donc eu très envie de partir à la rencontre d' Alayone pour découvrir son histoire et voir à quel point sa vie va être impactée par ce terrible livre.

Il faut bien l'avouer j'ai tout d'abord était quelque peu surprise par la forme du texte. On pourrait assimiler ce texte à un journal intime ,même si ici il y a plusieurs narrateurs. Cela m'a surprise certes mais j'en ai très vite saisi l'utilité , nous avons ainsi une vision plus globale de l'histoire en ayant les ressentis de plusieurs personnages.

J'ai aussi été étonnée par la façon dont le texte est écrit , il empreinte des termes et des formules de langage propres à cette époque . On pourrait penser que cela compliquerait la lecture mais en fait cela nous permet de nous plonger plus avant dans l'histoire , on a l'impression d'avoir fait un bond dans le temps et d'être auprès d'Alayone, du frère Guillaume ou du chanoine Richard.

On découvre une jeune fille plutôt solitaire , passionnée par les livres et par les animaux.

La vie ne va pas l'épargner , elle va perdre sa mère , se retrouver gravement blessée , et ce n'est que le début.

Je ne peux vous dire tout ce qu'elle va affronter mais croyez moi elle aura besoin de beaucoup de courage pour affronter tout ça.

Elle va douter, remettre en cause certaines choses , notamment sa foi en Dieu. Elle va se poser beaucoup de questions sur ce qui lui arrive et sur les raisons de cela.

Alayone va développer un fort tempérament, plutôt que de se laisser abattre par tout ce qui lui arrive , elle va prendre sa vie à bras le corps , quitte à y laisser quelques plumes.

C'est un personnage que j'ai beaucoup aimé car elle tente de mener sa vie comme elle l'entend. Mais l'époque dans laquelle elle vit va tenter par tous les moyens de se rappeler à elle , elle n'est qu'une simple femme , elle n'a ni pouvoir de décision ni droit d'exprimer à tous ses opinions.

Cela serait beaucoup trop dangereux.

Nous sommes au temps où la religion va déraper , où sous l'influence de certaines personnes , elle va se matîner de mysticisme et de croyances étranges. Heinrich Kramer , qui se fait également appelé Institoris , et son "Malleus Maleficarum" deviennent de plus en plus importants. Ils vont répandre leur immondes pensées et par leur faute de multiples femmes vont être accusées de sorcellerie, torturées et assassinées.

Il ne fait pas bon être une femme à cette époque là , il faut garder tête basse et ne surtout pas attirer l'attention sur soi de quelques manières que ce soit.

Et cela , Alayone va l'apprendre à ses dépens.

Ce livre nous plonge au cœur d'une époque particulièrement troublée et l'on peut dire sans aucun doute que l'auteure, Marie-Laure König , a su nous la retranscrire fidèlement dans ce qu'elle a de plus terrible et plus injuste.

Sous sa plume on découvre une histoire fascinante , on ne peut s'empêcher de vouloir connaître la suite des aventures d' Alayone . On est touchés par elle et par ses amis , par ce qu'ils vont vivre et qui les changera à jamais ( je pense notamment à ce qui va arriver à l'une de leurs amies parisiennes dont je tairais le nom pour ne pas vous spoiler ) .

On est saisi pas l'injustice de certaines situations, par la barbarie dont sont capables les Hommes dès lors qu'ils peuvent faire montre de leur petit pouvoir.

J'ai été très agréablement surprise par ce livre qui m'a fait passer un bon moment . Les nombreux rebondissements de l'histoire et sa richesse historique font que est totalement ancrés dans l'histoire.

Une jolie découverte.

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Bronze

J’ai beau être une grande passionnée d’histoire, je ne lis pas beaucoup de romans historiques. C’est paradoxal, je le sais, mais j’ai une « bonne » excuse : je suis très exigeante vis-à-vis de ce type de récits, et rares sont ceux qui remplissent mes critères. Ainsi, si j’aime les ouvrages bien documentés, qui s’efforcent de respecter au mieux la réalité historique et de ne pas faire d’improbables anachronismes, j’apprécie également quand ces romans osent se détacher un peu de cette même réalité historique pour proposer au lecteur une histoire originale. Au final, donc, j’aime les récits qui s’inscrivent dans un cadre historique bien précis, mais pas forcément celles qui ne font que paraphraser les manuels d’histoire sans rien y ajouter de fictionnel … Les meilleurs romans historiques sont donc, à mes yeux, ceux qui ont su trouver un bon équilibre entre ces deux versants, entre cette cohérence historique et cette exigence romanesque ...

1478. Désormais orpheline de mère, la petite Alayone, huit ans, entre au service de l’évêque de Châlons, qui s’efforce en réalité d’instruire et de protéger la petite fille. En effet, malgré son éducation très pieuse, les lectures qu’affectionne la fillette sont loin d’être autorisés au sexe féminin : ouvrages de médecines, romans de chevalerie et d’amour courtois de Chrétien de Troyes … La guérisseuse lui apprendra également le pouvoir des pierres et des plantes, sciences que l’Eglise apparente à la sorcellerie. Ajoutez à cela son amitié pour un loup puis un chat noir, et vous comprendrez que l’évêque a toutes les raisons que s’inquiéter pour sa protégée, d’autant plus que le cruel inquisiteur à l’origine du Malleus maleficarum parcourt la région en condamnant sauvagement nombre de femmes accusées à tort de sorcellerie … Malgré son intelligence, notre jeune héroïne est en effet bien ignorante de certaines réalités de ce monde, bien naïve et insouciante, et elle risque bien de se retrouver en de fâcheuses positions si l’on ne fait pas attention à elle.

Ce roman nous propose une narration très singulière et surtout très protéiforme : extraits de journaux intimes et lettres côtoient prières et fragments du Malleus maleficarum et autres ouvrages d’époque … le tout étant complété par l’intervention régulière d’un narrateur assez particulier mais particulièrement sage. Petits bouts par petits bouts, le lecteur reconstruit ainsi le puzzle de l’histoire, et j’ai vraiment apprécié cette diversité de points de vue qui, réunis, nous donnent à voir l’action dans son ensemble et pas uniquement à travers le regard d’Alayone seule. Mention spéciale à ce narrateur inattendu, qui est indéniablement mon personnage préféré ! Autre particularité « formelle » de ce roman : sa langue. L’auteur a fait le choix de narrer ce récit en usitant d’un vocabulaire d’époque afin de faciliter l’immersion du lecteur dans l’ambiance du récit … C’est tout à son honneur, mais la mayonnaise n’a pas pris chez moi : pour avoir lu dans le cadre de mes études nombres d’extraits d’ouvrages en ancien français, j’ai relevé un certain nombre de maladresses grammaticales qui ont quelque peu contrarié ma lecture. L’intention était bonne, mais sa mise en œuvre ne m’a pas convaincue …

Heureusement, l’histoire était là pour sauver la donne ! Après un prologue particulièrement intrigant, que nous ne comprenons qu’à la toute fin du récit, l’histoire commence sobrement : une petite fille se retrouve orpheline de mère et devient la petite protégée d’un évêque aussi bon que généreux. Et puis, progressivement, au fur et à mesure qu’elle grandit, les choses se compliquent : elle tombe amoureuse du moine Guillaume, de dix ans son ainé, devient l’amie d’un loup qui finit par la blesser malencontreusement et qui est tué en représailles … Nous accompagnons Alayone au fil de son adolescence, nous suivons ses états d’âme, ses joies, ses peines, ses envies, ses craintes … Alayone est terriblement attachante, et c’est un déchirement de la voir malheureuse, chose qui arrive malheureusement assez souvent puisque tous ceux à qui elle s’attache finissent par lui être arrachés … à cause du Malleus maleficarum, dont l’ombre plane du début à la fin du récit.

Bien que présenté comme « un roman d’amour et d’amitié », ce roman est cruel. La chasse aux sorcières est une période bien sombre de notre histoire, si sombre d’ailleurs que mes cours d’histoire en théologie passent très rapidement dessus - c’est une sombre époque également pour la chrétienté, qui se fit complice de terribles tortures et de condamnations qui n’avaient pas lieu d’être. Ce roman, il montre bien à quel point ces simulacres de jugement étaient profondément cruels et surtout injustes, à quel point ces milliers de femmes ont été condamnées sans raison : elles avaient un chat noir, elles préparaient des infusions en s’aidant de plantes mais aussi de pierres aux vertus médicinales … Ames sensibles, passez votre chemin, certains chapitres sont tout simplement atroces, car même si les descriptions sont elliptiques, elles suffisent amplement pour que le lecteur soit submergé par toute l’horreur de ces condamnations, œuvres de sauvageries haineuses et vengeresses plus qu’autre chose. Adeptes des « happy end », détournez le regard, car vous n’en trouverez point ici : malgré un retournement de situation final que je trouve très artificiel, malgré la dernière phrase de notre étrange narrateur qui semble nous inviter à ne pas s’apitoyer sur son sort, et bien ça reste vraiment sombre, comme récit ! Que de morts, que de souffrances, que de cruauté …

En bref, il y a ici un grand déséquilibre entre fond et forme : j’ai apprécié le fond, c’est-à-dire l’intrigue, délicat mélange entre réalité historique et histoire de fiction, mais je suis plus mitigée face à la forme, en particulier l’utilisation souvent maladroite des tournures de l’ancien français. A la limite du roman documentaire, cet ouvrage a pour principal mérite de nous éclairer sur une période de l’histoire dont on croit connaitre beaucoup mais qui est finalement fort peu étudiée. L’intrigue est donc fort peu complexe, très rectiligne, centrée sur un seul personnage principal que nous voyons grandir au fil des chapitres, et qui n’est finalement qu’une victime parmi tant d’autres de la cruauté humaine. On s’attache très rapidement à Alayone, et même si on sent confusément dès le début qu’un drame va se jouer sous nos yeux, on a envie de croire jusqu’au bout qu’elle n’en sera pas au cœur, parce qu’elle n’est finalement qu’une jeune fille si innocente, si pleine de vie et de rêves … Un livre qui se lit facilement, rapidement, aussi instructif que captivant. Je regrette toutefois quelques problèmes de mise en page probablement dus à l’utilisation intensive de notes de bas de page (des pages à demi vides car un paragraphe entier a été chassé à la page suivante, par exemple) : ce sont des détails, mais ça contrarie un peu la fluidité de la lecture !

http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2018/06/le-malleus-les-sorcieres-de-sarry-marie.html

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Diamant

https://bullelivresque.wordpress.com/2018/07/10/%e2%9c%8e-chronique-le-malleus-les-sorcieres-de-sarry/

Je suis très contente car cela fait plusieurs semaines que j’enchaine les très bonnes lectures, et ce livre vient s’ajouter à la liste. Comment vous dire… J’ai dévoré ce livre. En le commençant, je savais qu’il allait me plaire mais pas à ce point ! Disons que c’est un petit coup de cœur ! Petit car il y a un petit bémol, mais juste un petit promis

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Or

https://egideofbooks.blogspot.com/2018/06/61-le-malleus-tome-1-les-sorcieres-de.html

Merci à l'auteur de sa confiance.

Je pense que la quatrième de couverture résume très bien ce roman.

Je ne m'attendais pas du tout à cette lecture et cette découverte a été enrichissante. Je m'intéresse de loin à l'histoire mais le fait que le sujet soit les sorcières du XV ème siècle m'a beaucoup attiré. Je ne saurai dire pourquoi mais il fallait que je le lise. Je n'ai pas été déçue de ma découverte et je pense vous le recommander plusieurs fois si vous vous intéressez aux 'mythes' et 'légendes' réelles. L'auteur a fait du bon boulot en ce qui concerne les recherches et j'ai beaucoup appris grâce à elle.

Le titre est bien entendu inspiré du roman Malleus Maleficarum (Marteau des sorcières) qui est un manuel pour la chasse aux sorcières. Voici une vidéo que j'ai trouvé pour vous l'expliquer sans trop chercher mes mots. Un peu d'histoires jeunes amis !

(voir la chronique )

Donc si vous avez bien compris, ce roman va surtout parler de sorcières de l'époque et ...

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Or

Dès les premiers mots, on entre de plein pied dans la face sombre de cette histoire. Une histoire malheureusement d’actualité. Que dire quand la religion vise à obscurcir l’évolution humaine? Quand religion et politique jouent dans la même cour? Celle de l’intérêt personnel? Quelle place a le savoir face à une société hérétique?

De tout temps, la femme a dû se battre pour se faire une place dans un monde d’hommes. Pour peu qu’elle soit très intelligente et très instruite, le monde -son monde- peut basculer. Telle est la superbe histoire d’Alayone, femme en avance sur son époque. La société féminine. La société fanatique. Telle qu’elle fut à l’époque barbare de l’inquisition. Alayone, malheureusement, découvrira cette société dans toute son horreur. Une société froide. Insensible. Faite de mensonges. De fanatisme. Une société où la connaissance crée la peur. La terreur. Une société où la religion se veut Maître de pensée. Alayone, par son intelligence, fait la fierté de son bienfaiteur. Elle comprend l’idée que le monde religieux de son époque se fait de ses connaissances si riches. si dangereuses. Ce qui ne l’empêche pas de vivre avec passion une histoire d’amour d’une force inouïe. D’une tragédie folle.

Le Malleus – Les sorcières de Sarry est aussi décrit au travers du regard humain et aussi d’un chat. Le chat d’Alayone. Mais, il suffit d’un homme -d’un seul- mû par la haine. Qui agisse sous le couvert de la religion. Pour que le monde plonge dans le chaos. Le cauchemar. Que les intellectuels soient décimés. Ô ignorance! Ô haine! N’êtes-vous pas le moteur de destruction à travers les temps? Moteur de l’avilissement des femmes qui seront vouées à l’enfer sur terre quelle que soit l’époque ? Femmes sacrifiées, diabolisées au nom d’une religion qui se veut masculine?

Le Malleus – Les sorcières de Sarry est écrit sous forme de journal intime. Un récit presque quotidien des évènements. Admirablement écrit avec le vocabulaire d’époque qui émaille le texte sans pour autant le rendre désuet. Vous souhaitez des éclaircissements ? Vous les avez en bas de page. Et ils sont très instructifs. Le mot fin ne termine pas ce roman. Au contraire. Les réflexions sont intenses tant ce roman interpelle chaque once du cerveau humain. Des réflexions sur des maux qui ne sont guéris que par le bûcher.

Voici un roman historique de toute beauté. Bien documenté. Un délice à lire. Avec ce bel ancien français qui réjouit et flatte l’intellect. De très beaux moments de lecture en perspective. A conseiller. Un livre à offrir et qui se lira avec bonheur en bord de mer ou en montagne. Juste pour oublier le quotidien et apprécier l’instant présent.

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Date de sortie

Le Malleus - Les sorcières de Sarry

  • France : 2017-11-28 - Poche (Français)

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