Extraits

Être aussi proches l'un de l'autre s'apparente à une magie, fragile, tendre, dotée de sa propre alchimie.

"- Je veux venir avec vous.

- Tu es la dernière personne - la dernière, tu m'entends ? - que je veux près de moi."

- Tu penses que je suis un monstre ?

- Oui.

Sa voix devient grave et froide lorsqu'il me demande :

- As-tu peur de moi, Violeta ?

C'est comme un chant, un sort, un rêve. Des vies et des morts, innombrables, toutes ici dans les arbres, qui chuchotent, qui chuchotent. p.388

Il est à moitié perdu, avalé par les ombres; il est abîmé, ce n'est pas lui. C'est un monstre, et pourtant je le désire. p.320

Le monstre, le garçon, le monstre.

Leta, je ne veux pas te perdre.

Je veux de la férocité, du feu et une reddition incandescente. p.276

Le monde changé en brasier par un coucher de soleil écarlate. p.275

Il tient toujours ma main et j'entremêle mes doigts aux siens. Une étincelle fuse dans mon corps : de la poitrine aux côtes jusqu'au bout des doigts. Une chaleur m'enflamme la peau, comme un jardin de fleurs éclatantes qui écloraient dans mes veines. P.180