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"La plus noire des âmes n'est pas celle qu'on croit"
Afficher en entier"Je ne crois à rien, mais j'y crois très fort." (Page 76)
Afficher en entierEt il s'éloigna avec eux, tandis qu'Alisande arrivait, affolée. Elle tomba à genoux près du rocher :
- Nathan...
[...]
- Tiens ! Tu sais mon nom !
Afficher en entierJe ne savais pas où on allait et n'osais pas demander. Comment interpeller cet homme ? J'ignorais son nom et ne me voyais pas lancer : « Eh ! Vous ! »
Afficher en entierLe silence était oppressant. Je n’y étais pas habituée. Là d’où je venais, il y avait beaucoup de bruit. « Une maison de repos », avait dit Liam. Au lieu de me punir de la catastrophe que j’avais provoquée, on m’envoyait me reposer.
Afficher en entierÀ cet instant, apparut en haut de l’escalier un homme impressionnant, un guerrier. Large d’épaules, très robuste. Il dévala les marches d’un pas élastique sans cesser de m’observer. Une cuirasse de métal moulait son large thorax et se terminait en bas par des lames de cuir tombant sur des cuisses très musclées. Il portait une épée accrochée à son épaule par un baudrier ; il était à la fois effrayant et très beau.
Afficher en entierIl accueillait par ces mots un personnage sanglé dans une tenue noire, qui descendait d’un pas raide le large escalier de marbre à deux volées qui nous faisait face. Je n’avais jamais rien vu de pareil. Tout me semblait si singulier que je me demandai de nouveau si je n’avais pas l’esprit dérangé.
Afficher en entier– Je m’appelle Liam.
Sans faire un pas, j’articulai :
– Alisande...
– Joli prénom, commenta-t-il.
À son ton, j’avais l’impression qu’il souriait, cependant je n’osai pas relever les yeux. J’avais juste vu qu’il était blond, comme moi. Une couleur maudite.
Il me posa ensuite une autre question étrange :
– Tu sais pourquoi tu es ici ?
Afficher en entierLe passeur devait bien connaître les lieux, car le geste qu’il m’avait montré pour frapper s’adaptait à la forme du heurtoir qui ornait la porte : une patte de lion en bronze.
Je secouai ma tunique pour ordonner un peu ses plis et vérifiai ma coiffure. Mes longs cheveux blonds (qui avaient une fâcheuse tendance à m’aveugler au moindre coup de vent) étaient maintenus par deux tresses sur les tempes, qui se rejoignaient sur la nuque. Tout semblait en ordre. Le souffle court, réfrénant mon envie de fuir, je saisis la patte de lion et donnai trois coups sur la porte. Je me demandais pourquoi j’étais là et si je n’étais pas devenue folle.
Afficher en entierComme je restai plantée là, incertaine, il pointa de nouveau le doigt en avant d’un air sévère, et mima avec le poing de frapper à une porte. La brume s’effilochant, je distinguai alors la silhouette d’un petit château, deux élégantes tourelles encadrant un toit affaissé par l’âge. Je me mis en marche, mal à l’aise de sentir son regard dans mon dos. Je ne savais ni où j’étais, ni où j’allais.
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