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( David et Hélène )
- Je suis certaine que tu vas t'ennuyer.
- Ca m'étonnerait beaucoup, me contra-t-il, et devant mon air surpris, ajouta: Je veux travailler au palais. En cuisine et plus précisément, je veux mitonner des petits plats pour la reine.
- Et le roi ? m'enquis-je malicieusement en notant la singularité.
- Il peut aller se brosser, déclara-t-il catégoriquement. Il t'a plantée, là-bas, ne crois pas que je ne m'en sois pas aperçu. 'Faut pas pousser Mémé dans les orties, non plus.
Afficher en entier"Je m'agrippai à toi comme si j'avais peur de te perdre, comme si je craignais que tu ne te transformes en souffle de vent et m'échappes. Tu étais pourtant mien, pour toujours et à jamais, je le savais".
Afficher en entierMa timbrée de cousine me remit sur pieds en me tirant part les cheveux, et elle me plaqua à nouveau contre un mur en me cognant l’arrière de la tête contre la paroi. Je vis danser les étoiles, mais retins mes larmes et serrai les dents. Malgré toute humiliation, toute souffrance, je devais rester forte.
Afficher en entierM’accroupir alors que je venais de me relever me demanda un effort douloureux, surtout pour mon épaule, afin de garder un semblant d’équilibre, et je posai une main au sol dans ce dessein. Vous savez bien que j’ai tendance à ne pas très bien m’entendre avec les lois de la gravité.
L’Agneau-Loup s’avança et posa son nez au creux de mon cou. À son contact, je frissonnai, et mon cœur se mit à battre plus vite. Son souffle se pressa contre ma peau fragile. Chaud. Rassurant.
Une vague de chaleur douce, à l’instar du miel liquide, se répandit en moi, plus insistante sur mon épaule, spécialement ma blessure. Mon partenaire me soignait et procédait à un échange d’énergie, ou plutôt un transfert, puisque je ne pouvais lui en fournir quasiment aucune. J’avoue que ce geste avait quelque chose de très intime. Cela dura le temps d’une dizaine de respirations.
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