Commentaires

un livre troublant, à la fois futuriste, mais ô combien réaliste. J'ai adoré le livre, et l'avertissement que l'auteur nous lance, un peu à la Big Brother. L'auteur dépeint un monde vide d'émotion réelle, un peu automatique, un endroit ou le malheur n'existe pas... ni même le bonheur, au fond. Le roman peut semblait très futuristes et fort extrémistes aux yeux de plusieurs, mais au fond... qui sais si ce n'est pas tranquillement le chemin que la société est déjà en train d'emprunter, malgré tout.

Comment rendre tout le monde heureux ? Réponse : en supprimant tous les problèmes qui font souffrir les gens, ainsi que les responsabilités qui l'obligent à faire des concessions. Mais un homme qui ne souffre plus, qui ne s'assume plus... est-ce vraiment un homme ? Ou une enveloppe vide, qui éprouve certes des émotions mais fonctionne à la façon d'une machine ?

En lisant ce livre, j'ai repensé à une phrase de Paul-Emile Victor :

"Initiative, responsabilité, décision sont les trois qualités nécessaires pour accéder à la dignité d'homme."

C'est justement de ces qualités que les hommes de ce monde parfait ont été amputés.

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Ahem pour ne pas virer dans la dissertation de philo...

En fait, après avoir lu "1984", j'ai paradoxalement trouvé que ce monde n'était pas si horrible que ça ! au moins ici, il s'agit d'une utopie, où l'objectif est le bonheur des gens.

Qui attire finalement notre attention sur la vanité de vouloir échapper à nos responsabilités.

J'ai adoré ce livre, comme Hrader j'ai trouvé le début très intéressant, en plus il nous permet de suivre le parcours des petits humains jusqu'à ce qu'ils soient formatés comme si on grandissait dans cette société.

Les préfaces sont peut-être un peu arides, mais elles placent le livre dans son contexte. J'ai été étonnée de voir que ce livre était si ancien, Huxley était un visionnaire ! Et surtout, il est intéressant de voir que son avis sur son livre a évolué avec le temps.

J'ai longtemps hésité avant de me lancer, et je regrette vraiment de ne pas l'avoir lu plus tôt.

A certain moment, à force d'être plongé dans cet univers où tout est conditionné pour n'être que bonheur et paix, j'ai presque fini par trouver ça "normal". Et il aura fallu l'apparition du Sauvage pour vraiment se rendre compte de tout ce que cela implique.

Ce livre est vraiment une de mes plus belles et plus riches lectures.

Le meilleur des mondes ?

Humm...Il y aurait tant à dire sur ce livre mais je vais me contenir.

Titre de l'anti-utopie imaginé par Huxley. Le "meilleur" s'entend en réalité comme le "pire".

Le rêve tourne au cauchemar quand John (représentation de la nature et de la liberté) découvre la réalité de ce monde.

En tout cas, il est intéressant de constater que les prophéties de l'auteur tendent à se réaliser.

A lire absolument !

Une dystopie parfaitement crédible. J'ai eu envie de vomir dès les premières pages. L'eugénisme me dégoûte parfaitement, même s'il m'est arrivé de le défendre (en tant qu'avocat du diable) en cours de philosophie.

Le livre est très bon, mais ce qui y est raconté est tout bonnement répugnant. Je recommande.

Plus que d’actualité avec les problèmes d’éthiques sur le clonage humain, Aldous Huxley nous offre en 1930 un roman monumental d'anticipation qui dépeint un monde utopique sans amour et notion de famille. Afin de faire oublier à l’être humain de penser et de se révolter, une totale manipulation des esprits pour pousser à la consommation.

Un grand classique de la science-fiction sur les thèmes de la dictature et des manipulations génétiques, un ouvrage qui nous pousse à nous interroger sur notre propre avenir et sur le bien fondé du progrès de la science dans certains cas…

Je pense que je le relirais sans hésiter j’ai vraiment passé un bon moment de lecture, un nouveau genre qui me change de mes livres pépères du moment…

Un livre qui fait vraiment réfléchir. Très bien écrit, le début ma particulièrement fasciné car on apprenait le fonctionnement des classes sociales et de leurs impacts sur la société. Je l'ai adoré.

J’avais ce livre dans ma bibliothèque depuis très longtemps. Je l’avais acheté car c’était une lecture obligatoire en classe de seconde. C’est l’unique livre obligatoire que je n’ai pas lu en entier durant ma scolarité. Je l’avoue, j’avais assez rapidement abandonné, ne comprenant que peu de choses, me mélangeant entre les différentes classes des habitants de ce monde.

Ma PAL étant vide (j’attendais avec impatience ma commande de la FNAC), il ne me restait d’autre choix que de lire ce livre. Je me suis dis que depuis mon premier échec, j’avais lu de nombreux livres, j’avais gagné en maturité et donc que je prendrais surement plus de plaisir à le livre.

Première victoire, j’ai réussi à le lire en entier mais ce ne fut pas sans peine. Les trois premiers chapitres furent d’un ennui incroyable avec la description, qui est certes nécessaire pour la compréhension de l’histoire, du fonctionnement de ce monde. Pendant quelques chapitres (je ne me souviens pas vraiment le nombre), j’ai commencé à apprécier quelque peu l’histoire puisqu’enfin il arrivait quelques aventures aux personnages de ce monde. Dans une troisième partie, nous découvrons un monde beaucoup moins rose que celui de nos « héros ». Cette découverte permet de faire avancer l’histoire et je l’ai trouvé très agréable parce que je commençais sincèrement à m’ennuyer mais malheureusement nous retombons assez vite dans l’ennui du meilleur des mondes.

Bien que le livre ne m’ai pas plus, je suis contente de l’avoir lu car il fait tout de même réfléchir sur ce qui pourrait nous arriver réellement avec le progrès scientifique et technologique que nous connaissons.

Ce livre nous dépeint un monde futuriste ou les sentiments n'existe pas, la mort, l'amour, la tristesse, la colére sont balayées à coup de conditionnement et de drogue... Mais qu'arrive-t-il quand un homme "non conditionné" se retrouve dans cet univers stérile...

Un monde qui fait peur mais un jour cela deviendra peut-être réalité...

Un livre trés en avance sur son temps, il a été écrit en 1932.

Par contre les préfaces sont indigestes...

Le parallèle avec 1984 de Georges Orwells est inquiêtant : ce livre serait-il annonciateur de ce qui finirait par être ?...

(cf le film Bienvenu à Gattaca qui met aussi très bien en scène un monde ressemblant à celui décrit dans le livre)