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Commentaire ajouté par Izzie-1 2020-11-16T13:58:22+01:00

Je l’ai fini il y a quelques jours et j’ai beaucoup aimé malgré les débuts fastidieux. Le style au départ m’a un peu décontenancée : l’écriture me semblait tortueuse et compliquée pour trop peu et la forme singulière, chaotique par endroits avec ses focal enchevêtrées a bien failli me perdre. Mais le 1er chapitre m’a laissé un tel malaise avant de me coucher que j’ai voulu poursuivre. Franchement j’ai bien fait, ce bouquin passe direct dans ma liste de diamant !

Le monde tel qu’il est décrit est extrême, je doute qu’on en arrive là, mais les questions posées sur la société, sur comment tendre vers un monde idéal sont hyper d’actualité. Que ce soit la liberté d’expression, de culte, sur l’éducation (ou conditionnement) des nouvelles générations, l’influence de la science (notamment de la biologie) dans nos vies, il y aurait tellement à dire... C’est vraiment une œuvre brillante pour l’époque, même si Huxley n’a pas tout vu (comme l’accès facile et rapide à l’information qui ouvre une voie royale aux fake news et au complotisme ainsi que le développement des technologies qui rendent du coup sa vision de certains objets totalement vintage voire obsolètes). Bon, sur ce dernier point, ça donne du charme, un peu de naïveté à une œuvre particulièrement pessimiste. De plus, la technologie n’est pas tellement le propos du livre.

Dans le meilleur des mondes, le concept de couple et de famille a volé en éclats, fermement condamnés depuis qu’on élève des bébés en « flacons ». On abaisse les facultés intellectuelles des castes les plus basses en les privant d’oxygène pour les conditionner à se satisfaire de leur sort, on fait en sorte que le meilleur des mondes soit régis par des Alphas, les seuls vrais sachants. On tue Dieu puisqu’il ne sert à rien depuis qu’on ne vieillit plus, qu’on ne tombe plus malade, qu’on est toujours heureux dans un système communautaire où « chacun appartient à tous les autres ». Le mot « mère » en est devenue une obscénité qui crée de violents malaises et l’indignation chez quiconque l’entend. Plus besoin de se poser de question ou de souhaiter autre chose. Et si jamais ça arrive, il y a toujours les pilules de Soma pour vous permettre de vous évader, de simuler un bonheur artificiel sans les désagrément habituels des drogues et de l’alcool. Au pire, vous serez envoyés en exil, là où vos idées n’entraveront pas la bonne marche de la civilisation. Les quelques humains « naturels » qui restent vivent dans des réserves, entretenues comme des zoos pour le divertissement d’une poignée de civilisés autorisés à s’y rendre.

C’est donc la victoire de l’industrialisation, de la production en série, où tout est devenu matière première, l’humain lui-même, parce qu’il se doit d’être rentable et productif comme le reste. La communauté prime sur l’individu pour assurer une paix sociale et, d’une certaine manière, la fin des inégalités. En haut, on décide de ce qui est « bon » et « beau » pour la populace, sans que personne ne remette jamais en cause l’ordre établi. Et si jamais cette populace se retrouvait face à des œuvres interdites (les livres d’avant l’avènement de sa Forderie, le « nouveau dieu », ont été bannis) qui leur insufflerait des idées impies, elle ne serait de toute façon pas en mesure de la comprendre, puisqu’elle ne connaît ni haine, ni amour, ni désir : elle se contente de satisfaire des besoins essentiels, bien loin des notions de valeurs ou de morale.

Bref, le meilleur des mondes renonce à la liberté au profit du bonheur inéluctable, permettant à la technocratie, à l’eugénisme et au productivisme d’exercer un contrôle total de l’individu. Il pousse à se poser la question du monde idéal voulu par tout un chacun en interrogeant les moyens, les sacrifices à faire pour aboutir au bonheur de tous. À lire absolument ! Et n’oubliez pas, mangez cinq fruits et légumes par jour, toussez dans votre coude, et les produits laitiers sont nos amis pour la vie !

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