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COPENHAGUE, DANEMARK

MARDI 15 MAI

12 H 40

Cotton Malone tapa l'adresse mail avec inquiétude. C'est comme le téléphone qui sonne au milieu de la nuit, un message anonyme n'est jamais bon signe.

La note était arrivée deux heures plus tôt, pendant qu'il était sorti de sa librairie pour faire une course, mais l'employée à qui on avait remis l'enveloppe vierge ne la lui avait donnée que quelques minutes auparavant.

« La femme n'a pas précisé que c'était urgent, avait-elle dit pour s'excuser.

— Quelle femme ?

— Une Chinoise, avec une superbe jupe Burberry. Elle a dit de vous la remettre en mains propres.

— Elle a mentionné mon nom ?

— Deux fois. »

À l'intérieur, une feuille de vélin gris pliée portait une adresse mail imprimée se terminant en .org. Il monta aussitôt les quatre étages menant à son appartement au-dessus de la librairie et sortit son ordinateur portable.

L'adresse tapée, il attendit que l'écran devienne noir, puis une nouvelle image apparut. Un affichage vidéo en bas de l'écran indiquait qu'un message en temps réel allait démarrer.

La liaison s'établit.

Un corps apparut, couché sur le dos, bras au-dessus de la tête, les chevilles et les poignets attachés solidement à ce qui ressemblait à. un panneau de contreplaqué. La personne était placée de façon à ce que sa tête se trouve légèrement plus bas que ses pieds. Une serviette lui entourait le visage, mais il était évident qu'il s'agissait d'une femme.

« Monsieur Malone. »

La voix était modifiée électroniquement pour gommer toute caractéristique de timbre et de sonorité.

« Nous vous attendions. Vous n'êtes pas très pressé, n'est-ce pas ? J'ai quelque chose à vous montrer. »

Une silhouette masquée apparut à l'écran, tenant un seau en plastique. Il regarda l'individu verser de l'eau sur la serviette entourant le visage de la femme ligotée qui se tordit pour essayer de se détacher.

Il comprit ce qui était en train de se passer.

Le liquide traversait la serviette et coulait tout droit dans sa bouche et son nez. Au début, elle pourrait voler quelques bouffées d'air en s'efforçant de ne pas avaler d'eau, mais ça ne durerait que quelques secondes. Ensuite le sentiment d'étouffement l'emporterait, lui faisant perdre tout contrôle. La tête était inclinée vers le bas pour que la gravité contribue à prolonger le supplice. Cela revenait à se noyer sans être immergé.

L'homme s'arrêta de verser.

La femme continua à se débattre.

Cette technique remontait à l'Inquisition. Très prisée puisqu'elle ne laissait aucune trace, son principal inconvénient était sa dureté, une dureté telle que la victime était aussitôt prête à admettre n'importe quoi. Malone l'avait subie une fois, il y a des années, lors de sa formation comme agent de la division Magellan. Aucune des recrues n'y échappait, cette épreuve faisant partie du programme de survie. La douleur avait été décuplée par sa phobie de l'enfermement. Le fait d'être attaché, plus la serviette trempée avaient déclenché chez lui une terrible crise de claustrophobie. Il se souvenait du débat public, quelques années plus tôt, quant à savoir si l'asphyxie par l'eau était ou non une torture.

Évidemment que ça en était une.

« Voilà pourquoi j'ai pris contact », dit la voix.

La caméra montra en gros plan la serviette qui enveloppait le visage de la femme Une main entra dans le champ de la caméra et arracha le tissu trempé, dégageant le visage de Cassiopée Vitt.

« Oh, non », murmura Malone.

La peur l'envahit. Sa tête se mit à tourner.

Ce n'est pas vrai.

Non.

Elle cligna des yeux pour enlever l'eau, cracha un bon coup et reprit son souffle.

« Surtout, ne leur donne rien, Cotton. Rien. »

On lui appliqua à nouveau la serviette trempée sur le visage.

« Ce ne serait pas très malin, dit la voix électronique. Pas pour elle en tout cas.

— Vous m'entendez ? dit Malone dans le micro de son portable.

— Bien sûr.

— Était-ce vraiment nécessaire ?

— Pour vous ? Je crois que oui. Vous êtes un homme digne de respect. Ancien agent du ministère de la Justice. Extrêmement bien entraîné.

— Je suis libraire. »

La voix gloussa.

« Ne vous moquez pas de moi, et ne faites pas courir davantage de risque à Mme Vitt. Je veux que vous compreniez parfaitement ce qui est jeu.

— Et vous, vous devez comprendre que je peux vous tuer.

— Mme Vitt sera morte avant. Arrêtez plutôt de faire le malin. Je veux ce qu'elle vous a donné. »

Cassiopée recommençait à se débattre, agitant la tête d'un côté à l'autre sous la serviette.

« Ne lui donne rien, Cotton. Surtout. Je te l'ai confié pour le mettre en sécurité. Ne le rends pas. »

On versa encore de l'eau, étouffant ses protestations tandis qu'elle s'efforçait de respirer.

« Apportez l'objet aux jardins de Tivoli, à 14 heures, juste devant la pagode chinoise. On vous contactera. Si vous n'êtes pas là... »

La voix marqua une pause.

« Vous pouvez imaginer les conséquences. »

La connexion fut interrompue.

Malone recula dans sa chaise.

Il n'avait pas vu Cassiopée depuis un mois et ne lui avait pas parlé depuis quinze jours. Elle lui avait dit qu'elle partait en voyage, mais, comme à son habitude, n'avait donné aucun détail. Leur relation n'en était pas vraiment une. Juste une attirance tacite. Curieusement, la mort de Henrik Thorvaldsen les avait rapprochés, et ils avaient passé beaucoup de temps ensemble après l'enterrement de leur ami.

C'était une dure à cuire, intelligente, avec un cran fou.

Mais pourrait-elle résister au supplice de l'asphyxie par l'eau ?

Elle n'en avait probablement jamais fait l'expérience.

La voir à l'écran l'avait rendu malade. Si quelque chose arrivait à cette femme, sa vie serait bouleversée.

Il fallait qu'il la retrouve.

Tout le problème était là.

Apparemment, elle avait été contrainte de faire ce qu'il fallait pour survivre. Seulement, cette fois, le morceau était Peut-être un peu trop gros pour elle.

Elle ne lui avait rien confié du tout à mettre en sécurité.

Il n'avait pas la moindre idée de ce dont ils parlaient, elle et son ravisseur.

2

CHONGQING, CHINE

20 HEURES

Le visage de Kwai Tang était indéchiffrable. Après bientôt trente années de pratique, il avait parfaitement maîtrisé cet art.

« Et pourquoi es-tu venu cette fois ? » lui demanda le médecin.

C'était une femme au visage dur et au maintien rigide, avec des cheveux noirs raides, coupés court à la mode prolétaire.

« Ta colère envers moi est toujours aussi virulente ?

— Je n'ai aucune hostilité, ministre. Au cours de ta dernière visite, tu m'as bien fait comprendre que c'était toi le responsable de cet endroit, bien que ce soit mon établissement. »

Il ignora son ton insultant.

« Et comment va notre patient ? »

Le premier hôpital pour maladies infectieuses, situé juste en dehors de Chongqing, avait en charge presque deux mille patients, atteints soit de tuberculose, soit d'hépatite. Il faisait partie des huit établissements répartis à travers le pays, qui étaient autant de sinistres complexes en briques grises entourés de clôtures vertes où les contagieux pouvaient être placés en quarantaine. Mais la sécurité que ces hôpitaux offraient en faisait aussi l'endroit idéal pour héberger des prisonniers malades venant du système pénal chinois.

Comme Jin Zhao qui avait fait une hémorragie cérébrale dix mois auparavant.

« Il n'a pas quitté son lit depuis son arrivée, dit le médecin. Il s'accroche à la vie. Les dégâts sont énormes. Mais – toujours selon tes ordres – il n'a reçu aucun traitement. »

Il savait qu'elle détestait qu'on usurpe son autorité. C'en était fini des « médecins aux pieds nus » soumis de Mao, qui, selon le mythe officiel, partageaient de leur plein gré le quotidien des masses et se faisaient un devoir de s'occuper des malades. Et tout administrateur en chef de l'hôpital qu'elle fût, Tang, lui, était le ministre national des Sciences et de la Technologie, membre du Comité central, premier vice-premier secrétaire du Parti communiste chinois, et premier vice-président de la république populaire de Chine – le second dans la hiérarchie après le président, lui-même Premier ministre.

« Comme je te l'ai exprimé clairement la dernière fois, docteur, dit-il, ce n'était pas un ordre de ma part, mais la directive du Comité central, auquel nous devons, toi et moi, une allégeance absolue. »

Ces paroles ne s'adressaient pas seulement à cette stupide créature, mais également aux trois membres de son staff, et aux deux capitaines de l'Armée de libération du peuple qui se tenaient derrière lui. Les militaires portaient un uniforme impeccable avec l'étoile rouge de la mère patrie sur leur casquette. L'un d'eux était sûrement un informateur agissant sans doute pour le compte de plusieurs bénéficiaires, et de ce fait, Tang tenait à ce que tout renseignement sur son compte soit particulièrement élogieux.

« Conduis-nous jusqu'au patient », ordonna-t-il calmement.

Ils empruntèrent des couloirs aux murs recouverts de plâtre vert laitue, tout craquelé et bosselé, éclairés par de malheureuses lampes fluorescentes. Le sol, propre dans l'ensemble, était jauni par les lavages fréquents. Des infirmières, le visage caché derrière des masques chirurgicaux, s'occupaient de patients en pyjamas à rayures bleues et blanches, dont certains avec des robes de chambres marron, ressemblant étrangement à des prisonniers.

Ils entrèrent dans une autre salle par des portes métalliques battantes. La pièce était spacieuse, suffisamment grande pour accueillir plus d'une douzaine de patients. Pourtant, il n'y en avait qu'un seul, couché sur un lit étroit sous des draps d'un blanc fané.

Une odeur fétide flottait dans l'air.

« Je vois qu'on n'a pas changé le linge, dit Tang.

— Comme tu me l'as ordonné. »

Encore un bon point en sa faveur que l'informateur pourrait rapporter. Jin Zhao avait été arrêté dix mois auparavant, mais il avait fait une hémorragie au cours de son interrogatoire. Il avait été ensuite accusé de trahison et d'espionnage, jugé par un tribunal de Pékin et condamné par contumace puisqu'il était toujours ici dans le coma.

« Il est dans le même état que quand tu l'as quitté », dit le docteur.

Pékin se trouvait à presque mille kilomètres à l'est, et, pour Tang, le toupet de la femme était proportionnel à la distance. On peut supprimer aux trois armées leur commandant en chef mais on ne peut pas priver le paysan le plus humble de son opinion. Encore des bêtises de Confucius. En fait, le gouvernement pouvait parfaitement agir, et cette salope insolente n'aurait pas dû l'oublier.

Il fit un geste, et l'un des hommes en uniforme la conduisit vers l'autre côté de la salle.

Il s'approcha du lit.

L'homme, dans un état de prostration totale, avait dans les soixante-cinq ans, des cheveux longs sales et mal coiffés, un corps émacié et des joues cadavériques. Son visage et son torse étaient couverts de bleus, et des tuyaux intraveineux sortaient de ses deux bras. Un ventilateur faisait entrer et sortir l'air de ses poumons.

« Jin Zhao, vous avez été jugé coupable de trahison contre la république populaire de Chine. Vous avez bénéficié d'un procès, où vous avez fait appel. Je suis au regret de vous informer que la Cour suprême du peuple a approuvé votre exécution et rejeté votre appel.

- Il n'entend rien », dit le médecin à l'autre bout de la salle.

Il garda les yeux baissés vers le lit.

« Peut-être bien, mais il importe que ces paroles soient prononcées. »

Il se tourna vers elle.

« C'est la loi, et il a droit à une sentence en bonne et due forme

Tu l'as jugé sans même qu'il soit présent, laissa-t-elle échapper. Tu n'as jamais voulu entendre ce qu'il avait a dire.

Son représentant a été autorisé à faire état de ses preuves. »

Le médecin secoua la tête d'un air dégoûté, le visage blême de fureur.

« Entends-tu ce que tu dis ? Son représentant n'a même jamais pu parler avec Zhao. Quelles preuves aurait-il pu présenter ? »

Il lui était impossible de savoir si les yeux et les oreilles de l'informateur appartenaient à l'un de ses adjoints ou bien à l'un des capitaines de l'armée. Il ne pouvait plus s'en assurer désormais. En tout cas, son rapport au Comité central ne constituerait pas la seule version de la scène, alors autant s'assurer que les choses soient parfaitement claires.

« Tu en es sûre ? Zhao n'a jamais communiqué quoi que ce soit ?

- Il a été tabassé et laissé sans connaissance. Son cerveau est détruit. Il ne sortira jamais de son coma. On le maintient en vie simplement parce que tu – non, pardon, le Comité central – l'a ordonné. »

Le médecin avait l'air dégoûté, chose qu'il voyait de plus en plus souvent. Surtout chez les femmes. Presque tout le personnel de l'hôpital – docteurs et infirmières – était féminin. Elles avaient beaucoup progressé depuis la révolution de Mao, ce qui n'empêchait pas Tang de rester fidèle à l'adage de son père. Un homme ne parle pas d'affaires dans la maison, et une femme ne parle pas d'affaires en dehors.

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Le système créé par Mao était gangrené par la corruption depuis le début. Comment pouvait-il en être autrement ? Quand un gouvernement n'a de comptes à rendre à personne, la malhonnêteté devient monnaie courante."

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"BAIE D' HALONG, VIETNAM

JEUDI 17 MAI

7 heures

Malone contemplait le paysage magnifique. Il connaissait la légende. Jadis, un grand dragon s'était précipité en direction de la côte en balançant vigoureusement sa queue, et il avait creusé des vallées et des crevasses sur son passage. Lorsque la bête avait plongé dans la mer, l'eau avait comblé les zones basses et laissé une succession d'énormes monolithes, comme une fournée de sculptures inachevées, montant vers le ciel. "Halong" signifiait "où le dragon descendit vers la mer". Admirant la baie depuis le quai, Malone trouvait la légende parfaitement crédible. Les eaux tranquilles s'étendaient sur plus de quinze cents kilomètres carrés, se déversant en fin de course dans le golfe du Tonkin. Trois mille îles parsemaient la surface turquoise, des blocs de calcaire gris inhabités pour la plupart, mais couverts de buissons verdoyants et d'arbres, dont les couleurs printanières tranchaient avec la surface terne, donnant à l'endroit un côté surnaturel".

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"En 2005, Raymond Learsy écrivait dans son ouvrage "Over a barrel" (A propos d'un baril) : "Rien ne dure, ni la célébrité, ni la fortune, ni la beauté, ni l'amour, ni le pouvoir, ni la jeunesse, ni la vie elle-même. C'est le règne de la précarité. Donc la précarité - ou plus exactement la perception de la précarité - offre des opportunités aux manipulateurs." Le meilleur exemple en est l'OPEP - l'Organisation des pays exportateurs de pétrole - qui continue à tirer des profits obscènes d'une précarité de sa propre invention.

Learsy, toutefois, ne laisse aucun doute. Lui, et beaucoup d'autres, dont les Russes, en sont absolument convaincus : "Le pétrole n'est pas rare. Nous craignons seulement qu'il le soit."

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"Gouverner la Chine pouvait se comparer au maniement d'un cerf-volant un jour de calme plat. On pouvait ajuster la queue, modifier la forme, courir plus vite, mais sans la moindre brise pour faire monter l'engin vers le ciel, rien ne risquait de se passer. Pendant des décennies, les dirigeants chinois avaient purement et simplement ignoré l'absence de vent. Ils n'avaient pas cessé de bricoler et de bricoler encore, essayant de forcer le cerf-volant à s'élever, mais ils avaient toujours échoué".

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" Des milliers d'enfants disparaissent chaque année en Chine. C'est pour avoir un fils. En Chine, c'est une nécessité. Le fils porte le nom de famille. C'est lui qui aide les parents quand ils sont vieux. Les filles, ça ne compte pas. C'est le fils qui est important. Pour moi, ça n'a aucun sens."

Malone écoutait toujours.

"La politique de l'enfant unique est un cauchemar en Chine, dit Ivan. Les parents doivent obtenir un permis de naissance. Sinon, l'amende dépasse le salaire annuel moyen d'un Chinois. Comment peut-on être sûr d'avoir un fils du premier coup ?"

Le Russe claqua des doigts.

"En en achetant un."

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"L'endroit où l'on choisissait de vivre avait une grande importance. La manière dont on orientait sa maison pouvait être encore plus importante. Face au Sud. Fais le bon chois, et les montagnes seront belles, les eaux pures et le soleil magnifique.. "

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