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Extrait ajouté par Luthea 2020-11-28T15:01:15+01:00

Il la dévisage avec un sourire rempli de tendresse comme s’il ne voyait qu’elle. Ses cheveux bruns ont poussé et mangent une partie de son front. Ses yeux noirs sont les mêmes, profonds, hypnotiques et dégagent tellement de force ; et bien sûr… ils lui font toujours autant d’effet. Et quel effet… son pouls accélère, sa gorge se serre, et il fait soudain plus chaud… beaucoup plus chaud. La flamme entre eux ne s’est jamais éteinte, mais à l’instant présent, elle brûle comme jamais.

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Extrait ajouté par emelinevdc76 2020-12-30T16:25:45+01:00

« Damien vérifie ses sangles et rétorque :

-Probablement parce que ta chérie te préfère loin d’elle ? Sois pas jaloux, elle en veut pas d’Aleksi, enfin... je ne suis plus sûr en fait. Peut-être qu’il lui plaît, regarde, ils vont si bien ensemble ! Allez, ne me gêne plus avec tes questions debiles. Ne dois déjà te supporter, c’est suffisant!

Le Guerrier fronce les sourcils d’agacement.

-T’es vraiment un con quand tu t’y mets.

-Pas seulement quand je m’y mets. Tout le temps, s’eclaffe le Gardien avec ironie. Et le serre pas de trop près... je sais que je suis beau gosse, mais ça me dérangerait que tu succombes toi aussi à mon charme ravageur... »

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Extrait ajouté par poche 2018-03-25T12:04:34+02:00

Sa chute s’interrompt brusquement. Élianor est de retour dans son corps, mais ne voit rien et ne peut pas bouger. Elle réalise combien être incarnée peut-être difficile, surtout après son passage dans l’au-delà. Depuis l’année dernière, la souffrance est devenue sa plus proche compagne. En effet, toutes ces aventures ont dangereusement éprouvé son corps et le coup de couteau qu’elle a reçu aurait dû l’achever. Les quelques instants de répit qu’elle a ressentis auprès des Anciens sont déjà oubliés, et la souffrance est de nouveau là ; aiguë, omniprésente… insupportable. Réintégrer sa forme organique est une désagréable expérience, mais la voix qu’elle entend lui apporte immédiatement un profond soulagement. Elle a reconnu le timbre de sa meilleure amie. D’autres personnes autour d’elle s’agitent dans le brouhaha des sonneries. — Est-ce qu’elle va mourir ? sanglote Anita. — Chargez à deux mille volts ! Sortez, Mademoiselle ! — S’il vous plaît, sauvez-la ! supplie-t-elle. — C’est prêt. — Poussez-vous, j’envoie la sauce. — Élianor ! Je t’en prie ! — Que quelqu’un fasse sortir cette fille ! — Stop ! On a quelque chose ! — Élianor ! — Elle est revenue ! Coupez-moi ça, vérifiez ses constantes. Le parfum d’Anita envahit son nez. Elle l’a prise dans ses bras et inonde ses joues de larmes. — Merci, merci, merci, murmure-t-elle. — Ça suffit maintenant, vous devez partir Mademoiselle, ordonne fermement une voix féminine. Élianor est dans un hôpital ; l’odeur et le jargon ne peuvent la tromper. On l’a réanimée à l’aide d’un défibrillateur, cela explique les chocs à la poitrine. Elle est consciente, mais ne voit rien et ne peut pas bouger. La peur la gagne alors qu’elle tente de remuer ses doigts. Rien n’y fait… Elle entend de nouveau les voix de tous ces inconnus qu’elle ne peut même pas discerner ! Un début de panique commence à s’insinuer en elle. — Cette fois, elle n’est pas passée loin. C’est le troisième arrêt qu’elle fait en peu de temps, on doit prévenir son père. — J’ai envoyé quelqu’un lui téléphoner. Une main fraîche se pose sur son front et remet sa frange en place alors que l’angoisse lui tiraille les entrailles. — Tu penses qu’elle va s’en sortir ? — On ne peut jamais dire dans les cas de coma profond. Certaines fois, des miracles se produisent. — Les constantes sont bonnes. Elle est stable. — Pourvu que ça dure. — Si jeune… — Tu imagines que c’est un de ses amis qui l’a plantée sans aucune raison ! — Je ne connais pas les détails, mais il ne l’a pas loupée. — Il est en détention à ce qu’il paraît. C’est plein de fous sur cette terre ! Le souvenir d’Aleksi la poignardant la frappe de plein fouet, son cœur rate un battement ; pourquoi son ami de toujours avait-il fait ça ? Quel cauchemar ! Où pouvait-il être à présent ? Peut-être emprisonné dans les geôles du Sanctuaire. Elle entend les pas s’éloigner et, hormis le ronronnement des machines, il n’y a plus aucun bruit. Seule, prisonnière de son propre corps, elle commence à désespérer lorsqu’une voix retentit. Elle reconnaît son père qui semble complètement paniqué et entre en trombe dans la chambre. — Élianor ! s’exclame-t-il en lui serrant la main. Tu ne me refais plus jamais ça ! Je ne veux pas te perdre. Pendant un long moment, il lui parle tendrement et lui raconte plein de choses, certaines futiles, qui la raccrochent à la vie ; la météo, les nouvelles du monde, les anecdotes du Sanctuaire, l’histoire de sa famille, etc. Elle réalise qu’elle est dans cet état depuis plus d’un mois. Cette information la choque : elle pensait que peu de temps s’était écoulé depuis leurs dernières aventures. L’attitude de son père à son égard la perturbe également et la met mal à l’aise. Lui qui était si froid et distant, inexistant pendant des années, presque invisible, est maintenant tendre et inquiet. L’année passée, leurs péripéties et les secrets révélés ont changé bien des choses ! Apparemment, elle est très entourée. Les Gardiens et leurs parents, Youri le Grand Maître, les Instructeurs, Henri, Baltor… Beaucoup se soucient d’elle et viennent la voir. Ils espèrent la retrouver, qu’elle reprenne sa formation. Elle comprend aussi qu’Aleksi est effectivement retenu dans une cellule d’Yparys dans l’attente de son réveil. Les responsables pensent qu’il a été programmé par Salandra, ce qui expliquerait son terrible geste. Cependant, personne n’a évoqué Guillaume, le Guerrier pour qui elle éprouve un amour interdit ; cela l’angoisse. La dernière image qu’elle a du jeune homme est son regard blessé lorsqu’il l’avait vue, allongée au côté d’Aleksi dans le coma. Sa jalousie lui avait fait imaginer des choses fausses… Mais après tout, pourquoi se torturer l’esprit ? Il n’avait pas le droit de l’aimer. En effet, les Guerriers d’Yparys consacrent leur vie à la Guilde des Gardiens et ne peuvent pas entretenir de relation. À cette pensée, la tristesse l’envahit ; l’évidence de leur amour est tellement forte qu’elle a du mal à accepter cette interdiction. Épuisée, elle s’endort. * * * Chaque jour, son père revient. Inlassablement, il lui répète les mêmes mots avec l’espoir qu’elle puisse l’entendre. La colère qu’elle a accumulée contre Hector s’émiette et finit pas disparaître. C’est à présent avec impatience qu’elle attend ses visites quotidiennes. La présence d’Anita l’aide aussi. Cette jeune fille pétillante est sa meilleure amie depuis plusieurs années, et malgré le caractère solitaire d’Élianor, elle a toujours été là pour la soutenir. Elle a même chamboulé toute sa vie en restant auprès d’elle à Yparys, et en devenant une initiée ! Et cela… la Gardienne ne l’oubliera jamais ! Anita ne s’éternise jamais longtemps, se contentant de s’asseoir près d’elle, silencieuse la plupart du temps ; certainement inquiète et soumise au rude travail du Sanctuaire. Elle culpabilise probablement de ne pas pouvoir la soutenir. Plongée dans l’obscurité, Élianor n’a plus vraiment la notion des jours qui défilent. Les infirmiers se relaient sans cesse pour ses soins. Tout ce temps passé immobile, à réfléchir, à écouter les paroles de son père et d’Anita l’a finalement un peu apaisée. Elle ne lutte plus, essayant seulement de remuer ses doigts de temps en temps. La peur l’a quittée et elle accepte mieux la situation, sachant au fond d’elle-même que tout s’arrangera. C’est une certitude ! Ses ancêtres ne l’auraient pas renvoyée uniquement pour devenir un légume sur un lit d’hôpital ! * * * — Bonjour Élianor. Aujourd’hui, la voix d’Anita est différente ; lointaine et froide. — J’étais persuadée que la nature allait faire son œuvre, mais chaque jour tes constantes s’améliorent. Tu as meilleure mine. Tu reprends même du poids. Ces paroles dans la bouche de son amie lui procurent une sensation désagréable. Un frisson glacé parcourt son échine. — Je commence à m’impatienter. Tout le monde te pensait condamnée, mais tu es une sacrée battante. Je dois te reconnaître ça. Sans précaution, elle s’assoit à côté d’elle en la poussant pour se faire de la place. La douleur dans le bas de son dos se réveille et des larmes coulent sur ses joues. — Mais tu pleures ! Cela signifie donc que tu m’entends. Très bien, ça m’arrange. Salandra m’a demandé d’attendre que tu meures naturellement, mais j’ai maintenant une bonne excuse pour accélérer le processus. À ces paroles, Élianor a l’impression qu’on vient de lui enfoncer un pieu dans la poitrine. Anita, sa seule et unique amie, sa confidente depuis tant d’années, celle avec qui elle a passé des heures à rigoler et à refaire le monde, celle qui a toujours été là pour lui remonter le moral, cette fille qu’elle aime avec une confiance absolue, vient de lui faire comprendre qu’elle souhaite la voir morte, pire, elle semble vouloir la tuer de ses propres mains ! D’une secousse, cette dernière tire le coussin alors placé sous sa tête. — Ça sera rapide. Ne t’en fais pas. En tant qu’amie, je me dois de mettre fin à tes souffrances. J’espère qu’après toutes ces années à m’emmerder à tes côtés, je serai grassement récompensée ! Salandra, notre Grande Prêtresse, ou plutôt ta chère sœur Mélissandre… ne se rend pas compte à quel point tu peux être désagréable et ennuyeuse ! Elle ne souhaite qu’une chose : que tu meures ! En tout cas, j’attendais ça depuis très longtemps, patienter jusqu’à ce que tes pouvoirs se déclenchent m’a semblé une éternité ! Tu n’imagines pas à quel point je me fais un plaisir de te faire fermer ton clapet pour toujours ! Sur ces mots terribles, Anita pose l’oreiller sur son visage. Elle sifflote gaiement en observant les machines dans l’attente de voir s’arrêter les battements de cœur. Élianor étouffe, à la fois terrorisée et révoltée. De l’extérieur, elle semble inerte, intérieurement, elle hurle et se débat comme une forcenée. Brusquement, une idée lui vient ! Son Dragon ! Elle est liée à lui par l’esprit. En une fraction de seconde, elle le visualise et l’appelle. Va-t-il réagir et la reconnaître ? Elle sait que leur lien est censé être indéfectible, mais la peur la fait douter… Le jour de leur rencontre a été l’un des plus beaux de sa vie. Jamais elle n’avait ressenti une émotion aussi forte que lorsqu’elle avait posé sa main sur lui. Cette créature gigantesque, puissante et magnifique lui avait permis de sauver les siens des griffes de la Guilde Sombre. Alors que les alarmes s’affolent et qu’elle suffoque, au bout de sa capacité pulmonaire, son cœur ralentit et ses battements deviennent plus lents. Elle le sent en elle et le perçoit prendre son envol. Pourvu qu’il soit là à temps ! Le désespoir l’étreint tandis que la vie la quitte petit à petit. Soudain, une vitre explose en mille morceaux. Un rugissement fait trembler les murs puis un souffle brûlant caresse longuement les deux filles. La pression du coussin sur son visage diminue puis disparaît complètement, l’air s’engouffre dans ses poumons et elle peut de nouveau respirer librement. Le soulagement l’envahit et des larmes glissent sur ses joues. Elle sent la panique du Dragon, sa colère aussi. Elle s’empresse de le rassurer mentalement. L’amour qu’il lui porte est pur et puissant : quel animal merveilleux. Anita prend peur, et Élianor l’entend s’enfuir. La rage la submerge ! Elle voudrait pouvoir se lever et l’affronter ! Cette traîtresse ferait moins la maligne face à elle en pleine possession de ses pouvoirs… Comment a-t-elle pu se faire avoir comme cela pendant des années ? Comment cette lâche a-t-elle pu s’attaquer à une personne dans le coma ? Et surtout, pourquoi ne l’a-t-elle pas tué avant ? Pourquoi attendre que ses pouvoirs se déclenchent ? Alors que la jeune fille lutte sans succès, les infirmiers accourent et lui posent un ballon à oxygène sur le nez. Immédiatement, son pouls redevient normal et les machines se calment. Les gens dans la pièce ne voient pas l’énorme gueule qui se dessine derrière la fenêtre, mais les éclats de verre brisé les surprennent. C’est avec inquiétude qu’ils s’occupent d’elle tout en se questionnant sur ce qui a bien pu causer ces dégâts. Suite aux ondes rassurantes qu’elle lui transmet, le Dragon finit par reculer et s’envoler silencieusement. L’effervescence règne et le personnel médical s’agite et discute nerveusement : — Que s’est-il passé ? — Je ne sais pas ! Les vitres ont explosé sans raison. La patiente a eu une défaillance comme si quelque chose l’avait empêchée de respirer. — On doit contacter Youri. Elle ne peut pas rester ici. Ce n’est pas assez sécurisé ! — Elle n’est pas en état d’être transportée ! Ils ne sont pas équipés du matériel adéquat pour ses soins ! — Le Sanctuaire a une infirmerie. Nous leur fournirons le nécessaire. C’est trop dangereux ! Ça risque de mal tourner. Je ne veux pas de ça dans mon hôpital. Nous avons d’autres malades sous notre responsabilité ! Alors, appelez Youri immédiatement et évacuez-la le plus rapidement possible. — Très bien, je m’en charge.

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