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Prête? répéta-t-il avec une douceur non dénuée d'ironie. La vie n'attend jamais que nous le soyons. Je n'étais pas prêt à devenir un vampire ni à perdre une personne que j'aimais voilà bien longtemps, mais je n'ai pas eu le choix. Tu n'étais pas préparée non plus à ce que ton mari se fasse tuer ou à ce qu'un démon t'inflige ses marques, mais c'est arrivé quand même. Ni toi ni moi ne sommes prêts pour une nouvelle histoire, mais cela ne fera pas disparaître ces sentiments.

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Trois coups puissants, suivis par un cri, la firent d'un seul coup revenir sur terre.

-Ouvrez cette porte!

-Qu'est-ce qui se passe, bon sang? maugréa Spade en la lâchant pour aller ouvrir violemment la porte, le visage renfrogné.

Ian se trouvait de l'autre côté.

-Qu'est-ce qui te prend de tambouriner comme ça? demanda Spade.

Ian lança un regard malicieux à Spade, qui ne portait que sa chemise, puis un autre à Denise qui refermait en hâte sa robe de chambre.

-Une petite vengeance personnelle, répondit succintement le vampire avant de repartir en sifflotant.

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- Tout juste, mon grand.

- Et cela vaut également pour toi avec Crispin, Faucheuse, répondit Spade d'une voix douce.

Denise retint un petit rire. Comme si Spade était capable de faire du mal à une femme. À part refuser de lui tenir la porte, elle ne voyait pas quelle punition il oserait infliger à Cat.

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- Je sais que je suis un enfoiré, mais il existe quatre personnes au monde à qui je ne laisserais jamais faire de mal, même au sacrifice de ma vie, dit Ian d'une voix ferme, le regard turquoise assuré. Deux d'entre elles se trouvent ici, mais ni l'une ni l'autre ne me fait confiance. Crois-moi, même pour un salopard sans pitié comme moi, c'est douloureux.

[…]

- J'assume ce que je suis, mais ne m'impose pas une étiquette que je ne mérite pas lorsqu'il s'agit de Charles ou de toi.

- Vous savez que je ne le porte pas dans mon cœur, mais il n'a pas tort, dit Cat en secouant la tête. Il a répondu présent pour Bones alors que je n'aurais pas parié un centime dessus et a même frôlé la mort à plusieurs reprise.

- Mille merci pour cette motion de confiance, Faucheuse, répondit Ian d'un air sarcastique.

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Trois coups puissants, suivis par un cris, la firent d'un seul coup revenir sur terre.

-Ouvrez cette porte!

-Qu'est-ce qui se passe, bon sang? maugréa Spade en la lâchant pour aller ouvirir violemment la porte, le visage renfrogné.

Ian se trouvait de l'autre côté.

-Qu'est-ce qui te prend de tambouriner comme ça? demanda Spade.

Ian lança un regard malicieux à Spade, qui ne portait que sa chemise, puis un autre à Denise qui refermait en hâte sa robe de chambre.

-Une petite vengeance personnelle, répondit succinctement le vampire avant de raprtie en sifflotant.

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[spoiler] chapitre 23

—Je vous remercie tous d’être venus, mesdames et messieurs, annonça-t-il à la cantonade. Je dois prendre congé, mais je vous en prie, restez aussi longtemps que vous le souhaitez. J’espère vous revoir tous très bientôt.

Denise sentit son visage prendre feu tandis que Spade feulait la foule des invités comme si son comportement n'avait rien de choquant. Le rire entendu de quelques-uns des vampires qu’ils dépassèrent ne fit rien pour atténuer son embarras grandissant. Que Spade joue les amants

,attentionnés, soit; mais qu’il l’emporte dans ses bras en public en une explosion de passion feinte!

La seule raison qui l’empêcha de protester fut le regard spéculatif de Web, qu’elle aperçut du coin de l’œil lorsque

Spade passa devant lui. Ce vampire était trop dangereux pour qu’on le laisse soupçonner quoi que ce soit. Après tout, Spade avait tué Black Jack, son revendeur, à peine quelques jours auparavant. Web devait se demander qui

était le meurtrier, et il avait déjà exprimé ouvertement son scepticisme devant l’emménagement de Spade à côté de chez lui, accompagné de sa petite amie abominablement vivante.

Denise se tut pendant que Spade montait les marche»

jusqu’au deuxième étage. Elle ne broncha pas non plus lorsqu’il ouvrit la porte de la chambre et la referma d'un coup de pied. Mais quand il la reposa enfin, elle le repoussa immédiatement et le fusilla du regard avant de traverser la pièce pour allumer la télévision. A fond.

—Tu as dépassé les bornes, siffla-t-elle, surprise en se retournant de voir Spade juste derrière elle.

Il avait déjà ôté son masque, son épée et sa veste, et s’attaquait désormais au nœud complexe et élégant qui ornait son cou.

Denise déglutit avec peine. Peut-être était-il mal à l’aise dans son costume ?

—Je ne suis pas de cet avis, répondit-il en détachant le foulard.

Il déboutonna ensuite sa chemise à une vitesse fulgurante.

Ses yeux étaient toujours vert émeraude et rivés siliceux de la jeune femme avec une insistance qui lui coupa il le souffle.

Tu Vas déjà vu se déshabiller, il n’y a rien à en conclure, se réprimanda Denise en faisant un pas sur le côté pour s’écarter de lui.

Spade tendit le bras et plaqua la main contre le mur pour lui bloquer le passage. À

quel jeu jouait-il donc ?

—Spade...

Elle ne put terminer sa phrase, car le vampire posa alors sa bouche sur son cou.

Avec les lèvres et la langue, il taquina son pouls et déclencha un succulent frisson dans le corps de la jeune femme. Spade n’avait pas bougé, et son bras formait toujours une barrière ouverte qu’elle pouvait franchir si elle le désirait.

Denise prit une inspiration haletante et essaya de contenir la chaleur qui enflammait son bas-ventre.

—Arrête. Je ne suis pas comme toi. Ce genre de caresse me fait de l’effet, même si je sais que ce n’est pas pour de bon.

Un rire étouffé résonna dans son oreille.

— C’est tout à fait censé te faire de l’effet, dit Spade en lui mordillant gentiment le lobe. Et je n’ai jamais fait semblant lorsque je te touchais.

II lui ôta son masque tout en parlant, une main toujours appuyée contre la cloison. Deux petits coups secs la soulagèrent de ses boucles d’oreilles, puis Spade commença à défaire les pinces qui retenaient ses cheveux.

Denise se figea, ses émotions engagées dans une lutte mortelle avec le désir qui la ravageait. Elle ignorait ce qui avait motivé ce changement d’attitude à son égard, mais les intentions de Spade étaient très claires. Elle pouvait le posséder tout de suite, et Dieu ce que c’était tentant. Son corps en tremblait presque, surtout avec la bouche de

Spade qui continuait son cheminement sensuel le long de son cou.

Mais malgré l’intensité de son désir, elle partait le lendemain. Etait-ce le cadeau d’adieu de Spade ?

—Arrête, dit Denise d’une voix calme mais acerbe. Oui, tu me fais de l’effet, mais je n’ai pas envie d’une partie de jambes en l’air par compassion, de sexe sans sentiment ou d’une nuit sans lendemain.

Elle s’attendait à ce qu’il se fâche, rie ou hausse les épaules avant de s’éloigner, mais Spade se contenta de retirer sa chemise.

—Tu as entendu? demanda Denise en essayant de ne pas regarder sa pâle poitrine musclée ou son ventre plat et dur.

Et surtout pas la fine ligne de poils noirs qui disparaissait dans son pantalon.

Il arqua un sourcil avant de se baisser pour ôter ses bottes.

— Parfaitement bien, mais vu que rien de tout ça ne s’applique à la situation, je ne me sens pas concerné.

Bon Dieu, il serait bientôt complètement nu. Elle sera les poings en se souvenant de ce qu’elle avait vu dans la douche. Le désir lancinant qu’elle éprouvait était à présent si fort que Spade ne pouvait pas manquer de le remarquer,

En un clin d’œil, il fut à nouveau à côté d’elle, ses mains lui caressant le visage, les lèvres si proches des siennes qu’elle pouvait presque en sentir le goût.

— Ce que je ressens pour toi est tout à fait sérieux, Denise, murmura-t-il.

Sa voix devint alors plus profonde.

— Et je n’ai aucune intention de te laisser partir, ni demain ni jamais.

Spade embrassa alors la jeune femme, étouffant son halètement tandis qu’il l’attirait contre lui. La langue de

Spade s’immisça entre ses lèvres, sensuelle et implacable, et mit le feu à la chair de Denise. Elle ouvrit la bouche et gémit sous l’effet des caresses érotiques de sa langue et dejà rigidité du corps du vampire contre le sien.

La jeune femme tressaillit lorsqu’elle sentit ses canines s’allonger et frotter contre sa langue alors qu’elle explorait sa bouche. Et si jamais il la coupait par erreur et qu’il se retrouvait plongé dans une nouvelle crise de folie ? Elle n’avait même pas essayé de l’arrêter lorsqu’il avait bu son sang à New York; la sensation avait été trop grisante. Si

Spade répandait son sang pendant qu’ils faisaient l’amour, il risquait de perdre le contrôle et de la tuer... et elle ne s’en rendrait compte qu’une fois au paradis... ou en enfer.

Attends, dit-elle en détournant la tête pour

échapper à ses baisers profonds et enivrants.

Il obéit, une main toujours dans les cheveux de la jeune femme. Un courant d’air frais lui balaya le dos et

Denise comprit que l’autre main de Spade s’était chargée de descendre la fermeture Eclair de sa robe.

—Je vais trop vite ? marmonna-t-il d’une voix épaisse.

La chaleur torride de son regard manqua de faire oublier toute prudence à Denise qui faillit taire ses craintes, mais il s’agissait réellement d’une question de vie ou de mort.

—Tes canines. Tu ne pourrais pas les faire... disparaître pour ne pas me mordre par accident ?

Spade eut un rire doux et plein de malice.

—Oh, j’ai tout à fait l’intention de te mordre, mais ne t'

inquiète pas ; je ne percerai pas ta peau.

— Quoi ? haleta-t-elle, provoquant un nouveau rire de la part de Spade.

Le courant d’air s’intensifia lorsqu’il la souleva, et sa robe atterrit par terre, à côté de son pantalon. Denise cligna des yeux. Comment avait-il réussi à les déshabiller si vite ?

La douceur du matelas contre son dos lui coupa le souffle.

Spade s’accroupit au-dessus d’elle, complètement nu, si grand et si beau qu’elle en resta bouche bée. Son corps

était encore plus musclé de près, et ses épaules si larges qu’elles lui bouchaient la vue. Denise passa les mains sur les bras du vampire, sentant les muscles bien dessinés se raidir alors qu’il se penchait pour l’embrasser de nouveau.

Elle ouvrit la bouche, savourant l’intrusion experte de sa langue qui titillait et caressait la sienne. Spade fit glisser ses doigts le long de son bras, il saisit le bord de son gant et tira doucement dessus pour le retirer. Il répéta ensuite l’opération avec l’autre. Une fois les bras de Denise dénudés, Spade recula. Ses cheveux lui tombaient sur le visage, les yeux brillants à travers les mèches noires alors qu’il lui embrassait lentement les avant-bras en dessinant avec la langue et les lèvres les tatouages complexes qui recouvraient ses marques.

La sensation érotique de la bouche du vampire aurait suffi à

lui faire fermer les yeux d’extase, mais cela l’aurait privée de la vue du magnifique mâle qui lui faisait face. Les prunelles

étincelantes comme des émeraudes, les canines dépassant de sa lèvre supérieure, son corps pâle et puissant strictement immobile, à l’exception de sa bouche caressante, Spade n’avait jamais paru plus inhumain qu’en cet instant... ou plus sensuel.

Une faim sauvage et primitive s’empara d’elle. Denise n’avait pas envie de lui faire l’amour. Elle voulait le dévorer.

Elle se dégagea et l’attira au-dessus d’elle. Spade équilibra son poids et l’écrasa contre le matelas sans l’étouffer. Puis il l’embrassa, en grognant lorsqu’elle écarta les cuisses et se frotta contre sa longue érection.

— Recommence, implora-t-il d’une voix rauque.

La pression quelle ressentait au plus profond d’elle- même lui fit prendre feu et la submergea de désir. Denise s’arc- bouta une nouvelle fois contre lui et poussa un gémissement

étouffé lorsque Spade commença à onduler des hanches. Il frotta son bassin contre son clitoris en une

Intense caresse, et son sexe massif se heurta à la barrière de la culotte de Denise.

La douleur douce quelle ressentait dans son entrejambe devint alors insoutenable.

Elle passa les mains dans le dos de Spade jusqu’à arriver à

ses hanches, enfonça les ongles dans sa chair ferme et le serra encore plus fort contre elle en une soif insatiable.

Denise arracha sa bouche de celle de Spade.

— Maintenant, murmura-t-elle haletante.

Cambrée contre lui, elle criait de plaisir, mais aussi frustration à cause du tissu qui empêchait son amant de la pénétrer.

Spade descendit si violemment son bustier qu’il lui resta entre les mains. Il le jeta au loin, referma les lèvres sur le téton de Denise et se mit à le sucer avec tant d’ardeur qu’elle eut vraiment peur que ses canines lui percent la peau. Puis elle ne s’en inquiéta plus, car le flot de plaisir qui jaillissait de son sein rendait presque insupportable la douleur de son entrejambe. Elle se tordit sous lui et tendit la main pour arracher sa culotte, mais Spade l’intercepta.

Il lui leva les bras au-dessus de la tête en les immobilisant d’une seule main et se servit de l’autre pour faire glisser son sous-vêtement le long de ses jambes, si lentement que

Denise se retrouva en sueur le temps qu’il lui arrive aux chevilles.

—Ne joue pas avec moi, gémit-elle.

Spade lui lécha une dernière fois le sein avant de se redresser pour l’embrasser et écarter davantage ses cuisses avec les genoux.

—Je te l’ai dit, ma chérie... je ne plaisante jamais, répondit-il une fois terminé le long baiser passionné qui venait de mettre Denise à bout de souffle.

Ses halètements se transformèrent en gémissement lorsque

Spade fit descendre sa bouche entre ses jambes,

Il enfouit la langue dans sa chair pour lécher et explorer l’endroit où la douleur était la plus lancinante. Denise se retrouva dévorée par des flammes mielleuses qui emplissaient ses veines alors que Spade ne cessait de tourmenter son clitoris que pour enfoncer la langue dans ses profondeurs. Elle se cambra et se tortilla pour qu’il ne s’arrête pas. Spade l’attira brutalement contre lui et plaça la jambe de la jeune femme derrière son dos tout en continuant de l’explorer de sa bouche.

L’extase qui montait en elle était sur le point de la submerger. En un dernier effort de pensée cohérente, elle enlaça les épaules de Spade et le tira avec force vers le haut tout en se glissant elle-même vers le bas.

—Tout de suite, hurla-t-elle presque.

Il la chevaucha la seconde suivante, sa bouche lui coupant le souffle par un baiser à l’arôme capiteux, Les premiers instants de la pénétration contractèrent l’entrejambe de

Denise en un plaisir presque douloureux. Le deuxième coup de reins, plus profond, la fit gémir contre la bouche de

Spade lorsqu’elle sentit son membre massif l’assaillir.

Il s’enfonça entièrement au troisième, et quand il commença en même temps à onduler du bassin, cette sensation de plénitude combinée à la pression érotique généra en elle une explosion de plaisir.

Denise cria sous l’effet de l’orgasme qui la secouait et envoyait des contractions d’extase dans ses reins. Un nouveau déhanchement profond de Spade intensifia ces répercussions et les prolongea tandis que le tiraillement affamé de son corps se transformait en une satisfaction comblée.

Ce ne fut que lorsqu’elle rouvrit les yeux sur le regard vert

éclatant de Spade qu’elle se rendit compte qu’elle les avait fermés. Les cheveux du vampire lui retombaient sur le visage en vagues noires, et il arborait une expression intense ■lorsqu’il observait les derniers signes de son orgasme.

—Je veux sentir tout ça une nouvelle fois, dit-il d’un ton grave.

Denise lâcha le dos de Spade pour passer les mains dans sa chevelure.

—Toi d’abord.

Un petit sourire se forma sur les lèvres de Spade alors qu’il ressortait lentement d’elle

—J’adore quand tu prends cette voix, murmura-t-il en lui embrassant le menton.

Denise sentit tout son corps trembler d’anticipation lorsqu’il la pénétra à nouveau de son membre rigide.

— On dirait un ronronnement rauque, très excitant... dis-moi autre chose.

II s’enfonça alors en elle, en un mouvement long et languissant qui la fit gémir.

Comme auparavant, il ondula du bassin lorsqu’il fut au plus profond d’elle et se frotta contre son point le plus sensible alors même que la plénitude de son érection lui semblait presque irrésistible.

—Spade... oui...

C’était tout ce qu’elle pouvait dire, tout ce quelle pouvait penser. Elle fit descendre ses mains le long du dos de son amant et sentit ses muscles se bander. Un nouvel assaut et:

un nouveau balancement des hanches déconnectèrent son cerveau et éveillèrent son corps. Elle enroula les jambes autour de lui, le souffle court, alors qu’il s’enfonçait encore plus loin. Elle en voulait plus, mais n’était pas sûre de pouvoir le supporter.

—Ah, ma chérie, tu me brûles d’une manière exquise marmonna-t-il en coinçant le genou de Denise sous son bras pour bloquer la partie inférieure de son corps contre lui.

Un nouveau coup de reins et elle ferma les yeux. La pression montait en elle, effectuant un retour étonnamment rapide après son premier orgasme. La combinaison de ces mouvements profonds et du massage érotique de son clitoris la mettait à l’agonie et la faisait se serrer contre le corps de Spade.

Il l’embrassa avec fougue. Denise glissa la langue entre ses canines pour lécher la sienne, consumée par le goût et les sensations que lui offrait le vampire. Ses bras formaient une cage pâle autour d’elle, son poids la clouait au matelas, et ses hanches généraient un plaisir incroyable à chacun de leurs délicieux mouvements.

Elle commença à gémir, crispant et dépliant les doigt s sur son dos. Le rythme dur qui battait en elle était trop et pas assez à la fois, et si bon.

—S’il te plaît, geignit-elle contre sa bouche.

Spade se retira, tira le second genou de Denise sous son bras et les tint tous les deux fermement. Il força les hanches de la jeune femme à se soulever, et lorsqu’il la pénétra à

nouveau, il s’enfonça encore plus profondément qu’auparavant. Elle cria sous le coup de cette sensation trop intense, mais curieusement enivrante. Le frôlement sensuel des hanches du vampire était permanent dans cette position.

Elle ne pouvait pas atteindre la bouche de Spade, mais son torse se trouvait au niveau de ses lèvres. Denise l’embrassa, savourant sa dureté et sa musculature sculpturale en mouvement sous la peau blanche et lisse.

Elle attrapa son téton entre ses lèvres et le suçota, encore plus excitée par les râles qu’il poussa en réponse.

Spade accéléra le rythme et lui fit prendre feu. Elle suça plus fort et pinça son autre téton. Le vampire se crispa.

—Encore.

C’était un ordre dur ponctué par un intense balancement des hanches qui fit presque défaillir Denise.

La jeune femme partagea son attention entre les deux tétons, les suçant, les léchant et les mordillant tour à tour.

Son esprit se mit à tourbillonner lorsque Spade accéléra encore la cadence. Le plaisir lui faisait perdre la raison, au point qu’elle eut l’impression que le monde se réduisait à

dix deux, sur ce lit. Sa tension interne augmentait toujours, tordant et serrant son corps toujours plus près du sien, tandis que son pouls semblait sur le point d’exploser.

—Jouis avec moi, jouis avec moi tout de suite, haleta-t-elle lorsqu’elle sentit le plaisir près de la submerger.

Tout bascula la seconde suivante, et elle se retrouva sur

Spade. Il était toujours en elle, et lorsqu’elle s’appuya contre lui, il se mit à bouger en mouvements rapides et puissants qui la firent se cambrer d’extase. Spade se redressa, un bras plaquant les hanches de Denise contre les siennes, l’autre la maintenant en équilibre. Il colla la bouche à son sein, l’embrassant avant de prendre le téton entre ses dents et de le mordiller.

Denise aurait pu pousser un cri d’avertissement, mais elle avait perdu jusqu’à la faculté de penser. Elle ne contrôlait même pas leurs ébats. Elle était pourtant au-dessus, mais

Spade la coinçait dans une poigne sensuelle tout en bougeant à une vitesse inhumaine. Elle s’accrochait à ses bras, la tête rejetée en arrière, noyée par le flot de sensations qui naissaient dans son entrejambe pour se diffuser ensuite à tout son corps.

Son plaisir éclata une fraction de seconde avant qu'elle entende Spade pousser un gémissement guttural. Puis elle sentit un autre frisson puissant qui se mélangea aux spasmes qui se répercutaient en elle. Denise se cramponna au vampire, tremblante des répliques de son orgasme et de l’élancement continuel de celui de Spade.

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[spoiler]

—Arrête, mon amour. Nous avons des invités, tu ne pourras pas aller plus loin, dit-elle, la voix haletante sous l’effet des lèvres du vampire qui effleuraient à présent sa joue.

—Ah oui ? répondit-il en un grognement sourd. Je le peux parfaitement, si je t’emmène là-haut.

La crispation soudaine de son entrejambe lui coupa le souffle. Nous faisons semblant, bon Dieu!

— Nous avons des invités, répéta-t-elle d’une voin plus rauque.

—Ils survivront.

Deux mots, deux gouffres remplis de promesses.

Denise recula, un sourire aux lèvres. Quel qu’était l’effet que

Spade avait sur elle, ses actions et sa proposition n’étaient pas réelles. Spade jouait un rôle, tout comme les acteurs le faisaient tous les jours aux quatre coins du monde pour interpréter une scène d’amour.

— Franchement, ne plaisante pas ainsi. Tu sais bien que nous ne pouvons pas déjà nous éclipser, dit-elle en parvenant cette fois à prendre le ton affectueux cl grondeur qu’adopterait une petite amie normale dans ces circonstances.

Les yeux de Spade virèrent du marron cuivré au vert en un instant.

—Je ne plaisante jamais, répondit-il en appuyant sur chaque mot.

Puis il la souleva de terre et quitta la piste de bal à grands pas.

fin du chapitre 22

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[spoiler]

— Comment pourrait-on ne pas apprécier Monaco ?

demanda Denise en haussant les épaules du mieux qu’elle le put pendant qu’elle valsait. Et il faut bien être humain avant de passer à autre chose, ajouta-t-elle en levant les yeux vers le haut.

Le petit rire de Web ne fit rien pour la détendre.

—Vous êtes une rapide, on dirait. Maintenant, je suis encore plus intrigué.

L’entretien ne prenait pas la direction qu’elle avait souhaitée. Bon, elle allait devoir jouer les petites dindes pour corriger le tir.

—J’adore le sac à main de votre amie, déclara-t-elle avec juste ce qu’il fallait d’exubérance féminine. C’est un Versace

? C’est ma marque préférée. Bon, d’accord, peut-être aussi

Gucci, mais ils n’ont rien sorti de vraiment bien ces derniers temps, vous savez ? Ah oui, et il faut que vous me disiez où

elle a trouvé ses chaussures. Moi, ce sont des Escada, mais je pense que j’aurais mieux fait de choisir des Stuart

Weitzman. Elles valent beaucoup plus le coup, vu leur prix...

Une expression vitreuse envahit le visage à moitié masqué

de Web alors que Denise passait en revue les défauts de différents créateurs, lui détaillant sans rien lui épargner ses goûts en matière de sacs à main, de chaussures et de robes.Lorsque la musique s’arrêta enfin et que Spade les rejoignit, Web la jeta presque dans ses bras.

— Ce fut un plaisir, parvint-il à articuler avant de s'éloigner rapidement.

Spade fit tourner Denise de manière à présenter le dos à

Web, un sourire diabolique sur les lèvres tandis qu’il la menait au centre de la foule des danseurs.

— C’était génial, murmura-t-il si près de son oreille que l’on aurait pu croire qu’il l’embrassait.

Elle sourit, ravie du compliment.

—Je n’ai même pas eu le temps de lui parler de mes joailliers préférés, chuchota-telle d’un ton taquin.

Spade éclata de rire et fit glisser ses lèvres le long de son cou.

—Dis-moi tout. Je te promets d’être fasciné.

Denise ne put retenir le frisson qui la parcourut à ce contact.

Il fait semblant, se rappela-t-elle.

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Spade se tenait dans une alcôve du rez-de-chaussée, tapi dans l'ombre, et regardait Denise descendre l'escalier. Éblouissante, pensa-t-il en découvrant sa robe lavande sombre qui lui couvrait le haut des bras tout en lui dénudant les épaules, le profond décolleté, la taille ajustée et l'ample jupe qui se balançait au rythme de ses pas. La robe datait de la fin du XVIIIe siècle. Modernisée à l'aide d'une fermeture éclair pour remplacer la rangé de minuscules boutons, elle était taillée dans la soie italienne la plus noble. Avec son collier et ses boucles d'oreilles en diamant et améthyste, ses barrettes à cheveux elles aussi décorées de pierres précieuses et les longs gants blancs qui lui remontaient jusqu'aux coudes, Denise ressemblait à une reine.

Il sortit de l'ombre lorsqu'elle arriva en bas de l'escalier et porta sa main gantée à ses lèvres.

_ Tu es incroyablement belle.

Elle rougit.

_ Merci, répondit-elle avant de rire. Cela me rappelle Titanic, la scène où Leonardo DiCaprio attend Kate Winslet en bas du grand escalier, mais vu la fin je ne suis pas sûre que ce soit de très bon augure.

Spade releva la tête, mais ne lui lâcha pas la main.

_ Ne t'inquiète pas. Les seuls icebergs que tu trouveras ici seront minuscules et servis dans des verres.

Denise scruta Spade de la tête au pieds, visiblement heureuse de voir que son costume était accordé au sien, mais détourna vite les yeux lorsqu'il intercepta son regard. Elle semblait prisonnière d'un mur invisible, même s'il lui serrait toujours sa main.

_ Alors, quel est le programme de ce soir? demanda-t-elle sur un ton sérieux en carrant les épaules.

Prendre la mesure de web. Voir qui sont ses associés. Te tenir nue dans mes bras avant l'aube.

_ Fais semblant d'être folle amoureuse de moi, cela devrait suffire.

Elle lui adressa un sourire presque triste et lui donna le bras.

_ Compris.

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