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Il se sentait écrasé par le soulagment et la joie à mesure que la panique accumulée ces dernières heures relâchait son emprise. Denise étiat saine et sauve. Jamais il ne demanderait rien de plus à la vie.

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Il sortit de l'ombre lorsqu'elle arriva en bas de l'escalier et porta sa main gantée à ses lèvres.

- Tu es incroyablement belle.

Elle rougit.

- Merci, répondit-elle avant de rire. Cela me rappelle Titanic, la scène où Leonardo DiCaprio attend Kate Winslet en bas du grand escalier, mais vu la fin je ne suis pas sûre que ce soit de très bon augure.

Spade releva la tête, mais ne lui lâcha pas la main.

- Ne t'inquiète pas. Les seuls icebergs que tu trouveras ici seront minuscules et servis dans des verres.

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Spade conduisait comme une chauve-souris échappée de l’enfer, zigzaguant dans la circulation avec une efficacité vertigineuse et un mépris souverain des limitations de vitesse. Lorsqu’elle lui avait fait remarquer que s’il continuait à cette allure, il ne tarderait pas à se faire intercepter par la police, Spade s’était contenté de sourire et avait répondu qu’il avait faim de toute façon.

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- Très bien. (Elle se redressa, ce qui fit onduler ses cheveux noirs.) Je suis d'accord pour dormir dans la même pièce que toi si les circonstances l'exigent. J'accepte de jouer la soumise si nécessaire, mais ne t'attends pas à ce que je continue lorsque nous sommes seuls. Je peux faire semblant d'être affectueuse, et j'irai même jusqu'à t'embrasser pour donner le change. Mais ça s'arrête là, et il est hors de question que tu boives mon sang.

Spade ne put s'empêcher de railler.

- Avec tout l'ail que tu as mangé ? Quel dommage.

Denise fronça les sourcils.

- Tu te moques de moi ?

Le vampire s'autorisa un sourire en coin.

- Un petit peu.

- Tu as fini ? demanda Denise en bombant le torse.

Le sourire de Spade s'élargit. Si elle avait su à quel point cette posture agressive mettait ses seins en valeur, il était sûr qu'elle l'aurait immédiatement abandonnée.

Mais il n'était pas du tout dans ses intentions de lui dire une chose aussi peu galante.

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- Chut, dit tout à coup Spade en plissant les yeux. J'entends quelque chose.

Denise tendit l'oreille, mais en vain. Cat releva la tête, puis adressa un regard incrédule à Spade.

- Il chante, non?

Spade poussa un grognement de dérision.

- Oui, on dirait.

Denise n'entendait toujours rien, à sa grande frustration. Elle maudit une nouvelle fois ses marques qui ne lui valaient aucune capacité utile. Enfin, après cinq bonnes minutes, elle capta un bruit venant de dehors.

- "... jamais nul ne sait ce que trame, coeur de femme, femme, femme, feeeeeeemmmme..."

Il s'agissait de la voix d'Ian, forte et fausse. Denise cligna des yeux.

- C'est un code?

Spade secoua la tête avec dégoût.

- Non. C'est la Veuve Joyeuse.

Bones ouvrit la porte en silence un instant plus tard, faisant sursauter Denise.

- Il est tellement beurré qu'il peut à peine marcher, annonça-t-il.

Denise connaissait assez d'argot pour comprendre qu'Ian ne s'était pas transformé en tartine géante. Une seule chose pouvait rendre un vampire saoul. Nathaniel se trouvait-il chez Web? Ou bien Ian avait-il consommé le Dragon Rouge dans une fiole, selon le mode de distribution de Black Jack?

- "... elles changent du soir au matin, hier ne ressemble pas à demain...", continua de chanter Ian.

Son récital fut interrompu par un grand fracas.

- D'où elle sort, cette fichue statue? Euh, c'est du toc, de toute façon. "Pas moyen de comprendre le coeur féminin..."

Après de nouveaux heurts, l'amateur d'opérette apparut. Les yeux d'Ian étaient injectés de sang, son visage maculé de boue et sa tenue débraillée.

- Salut, la compagnie! déclara-t-il joyeusement. J'ai passé une soirée géniale.

- Ian, mon pote, tu n'as pas l'air en forme, dit Spade entre ses dents en le fusillant du regard. On va te mettre au lit avant que tu casses autre chose.

-"... On n'y fera rien de rieeeeen!", conclut triomphalement Ian.

Cat regarda Bones et grogna.

- Quelle loque, marmonna-t-elle.

Spade attrapa Ian et lui siffla à l'oreille des mots que Denise ne saisit pas, mais qui firent rire le vampire.

- Charles, mon pote, tu t'fais trop de mouron. J'suis un grand garçon, mes oignons, c'est pas ton sang.

- Ton sang c'est pas mes oignons, peut-être? répliqua Spade pince-sans-rire.

Ian sourit jusqu'aux oreilles.

- Tout juste.

Denise soupira. De toute évidence, ils ne tireraient aucune information d'Ian ce soir. Bones, Cat et elle suivirent Spade qui soutenait Ian dans l'escalier en le portant presque avant de le laisser tomber sur le lit d'une chambre d'amis.

- Avant de partir, mon pote, allume la télé. Et sur un truc cochon, hein. Je vais me faire une petite gâterie avant de dormir.

- Bon Dieu, ce que tu peux être répugnant, grommela Cat.

Denise était parfaitement de son avis.

A sa grande surprise, Bones traversa la pièce, passa plusieurs chaînes en revue, en trouva une pour adulte et monta le son. Des gémissements, des cris et des râles emplirent la pièce.

Ian se redressa comme une marionnette.

- Il détient un type avec du Dragon Rouge dans le sang, dit-il doucement d'une voix beaucoup moins pâteuse. Je ne peux pas dire s'il correspond à ta description, mon coeur, parce qu'il avait le corps entièrement recouvert, à part les cuisses,les fesses et la queue. Dommage que tu ne m'aies pas décrit l'un de ces attributs, sinon j'aurais pu l'identifier formellement.

Denise resta bouche bée, d'une part devant la rapidité à laquelle Ian semblait s'être remis, mais aussi en apprenant les conditions dans lesquelles Web détenait ce malheureux qui était peut-être Nathaniel.

Spade, en revanche, ne parut pas le moins du monde surpris et grimaça.

- Offres groupées, marmonna-t-il avec un regard vers Denise.

Cette dernière eut un haut-le-coeur et se félicita de ne rien avoir mangé. Elle observa Ian, horrifiée. "Il n'a tout de même pas...?"

- La vache, vous avez vu les nibards de cette fille? s'exclama Ian, les yeux rivés sur la télévision. Et celui-là, il est monté comme un âne.

- Concentre-toi, s'il te plaît, maugréa Spade.

Ian adressa à Spade un sourire en coin et Denise soupçonna qu'il n'était peut-être pas aussi saoul qu'il voulait le faire croire, mais ce qu'il avait absorbé avait laissé des traces.

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Denise s'interrompit pour essuyer une autre larme.

- je l'aime, lui aussi, et je sais que je ne me trompe pas. C'est peut-être tôt, mais je le sans. Et je sais que tu aurais détesté ce que je me suis infligé depuis ta mort, donc je voulais te dire que je me suis libérée du remords et de la peur. Quand je penserai à toi, Randy, ce sera en souriant, pas en pleurant. Tu fais partie de moi. Tu est parmi ce qu'il y a de plus beau en moi. J'avais envie que tu le sache.

Elle se releva et caressa une nouvelle fois la pierre tombale.

- Et si jamais tu rencontre quelqu'un du non de Giselda, murmura-t-elle, dis-lui qu'elle fait partie de Spade, elle aussi. Qu'elle est une belle part de lui.

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nathaniel pourra me montrer comment mieux controler les methamorphose, mais meme ainsi, je ne suis pas pres de me retransformer en chat. tu ne savait pas ? j'y suis allergique.

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Denise n’avait aucune envie de s’enfoncer plus loin sous terre, dans un espace encore plus restreint disposant de moins de sorties, mais elle n’avait pas le choix. Elle s’assit sur le canapé zébré en respirant très fort, le cœur tambourinant. Spade l’attira sur ses genoux, comme s’ils avaient l’habitude de s’installer ainsi, et continua à lui malaxer la nuque et les épaules de ses doigts puissants.

Denise se concentra sur le contact de ses mains pour repousser la panique. Tout va bien. Tu n’as rien à craindre... et je n’ai jamais vu un canapé aussi moche.

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- Et si tu barbotais dans l'eau jusqu'à ce que tu croise un requin ? Comme ça, vous pourrez discuter de tout vos point commun.

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Il devait forcément y avoir quelqu’un quelle réussirait à contacter. Denise passa en revue le répertoire de son portable, à la recherche de personnes connaissant Cat. Ce n’est qu’au bout de la liste qu’un nom lui sauta aux yeux. Spade. Elle avait conservé son numéro quelques mois auparavant, car c’était lui qui était venu la chercher la dernière fois qu’elle avait vu Cat. Denise hésita. Elle se remémora les traits finement sculptés de Spade, sa peau pâle et son regard pénétrant. Si une marque de sous-vêtements l’embauchait comme mannequin pour une campagne publicitaire, les lectrices seraient tentées de lécher les pages de leurs magazines, mais les souvenirs que Denise avait de lui étaient irrévocablement liés à des images de sang.

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