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Un écrivain, homme ou femme, se sent parfois pareil à un marionnettiste qui tire les ficelles de certains destins, même si, à l’origine, ce sont d’anciens récits et des témoignages qui ont permis d’en connaître l’existence…

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Ces gens des campagnes n’ont pas le recul ni l’instruction nécessaires pour apprécier les trésors de leur patrimoine.

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L’ère de l’automobile a sonné le glas de l’attelage. Vous verrez, dans quelques décennies, la voiture aura détrôné le cheval à jamais.

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Plus de tabous, plus de contraintes, les années folles, comme la presse le claironne. Eh bien, oui, j’ai eu une maîtresse, une belle femme de trente ans qui me demandait en retour un petit dédommagement. Mais tous les hommes le font, afin d’être à la hauteur la nuit des noces.

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L’amour nous pousse parfois sur des chemins interdits, et on ne peut plus reculer.

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Ce jour-là, il pleuvait à torrents. Claire cousait, assise près de la fenêtre. C'était sa place favorite. De là, elle pouvait observer la cour et voir l'activité du Moulin.

— Quel printemps ! soupira-t-elle, attristée par ce temps gris et sombre qui la rendait mélancolique.

Au même instant, elle aperçut Raymonde. La servante revenait du potager. Elle tenait d'une main un panier rempli de légumes et de l'autre un grand parapluie noir qui la protégeait du déluge. Chaussée de bottes en caoutchouc, marchant dans la gadoue, elle se hâtait, les épaules couvertes d'un châle. Venant du chemin des Falaises, un camion bleu, arrivant à vive allure, amorça un virage brusque pour franchir le portail toujours grand ouvert.

— Attention ! murmura Claire pour elle-même, la gorge soudain serrée d'appréhension.

Il était trop tard. Elle ne devait jamais comprendre ce qui était arrivé. L'accident était survenu avec une telle rapidité ! De toute évidence, il était inévitable, penserait-elle ultérieurement. Le lourd véhicule, chargé de bidons et de caisses, freina dans un bruit aigu, fait de grincements stridents. Cela ne servit à rien. Il dérapa sur les pavés tel un monstre de ferraille pris de folie.

L'aile gauche, flanquée d'un pare-chocs en métal, faucha Raymonde. Elle fut projetée au sol. Une des roues arrière lui passa sur le corps.

Claire s'était levée, laissant tomber son ouvrage par terre. Tétanisée, elle ne parvenait pas à croire à ce qu'elle venait de voir. Il lui semblait difficile de marcher, d'ouvrir la vieille porte cloutée donnant sur le perron et descendre l'escalier en pierre.

— Raymonde ! Oh ! non, ce n'est pas possible, ma pauvre Raymonde ! Quel malheur !

Le camion avait stoppé sa course à un mètre du mur de la grange. Le chauffeur descendit et s'avança vers la formé inerte. L'homme était blême. Des ouvriers accouraient de la salle des piles du Moulin.

Un cri perçant vrilla l'air. Claire avait hurlé. En une seconde, la vision d'horreur s'inscrivit dans son esprit : le parapluie noir qui se balançait sur la pointe, secoué par la bourrasque, le panier broyé, les légumes répandus, et surtout le joli visage de Raymonde d'une pâleur affreuse, du sang coulant à la commissure des lèvres. Les cheveux d'un blond sombre, coupés court, étaient trempés et se plaquaient sur le front et les joues.

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