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Extrait ajouté par Nithael 2018-02-26T16:55:23+01:00

"- S'ils avaient été complices, dit Rouletabille, ils seraient arrivés débraillés, ou plutôt ils ne seraient pas arrivés du tout. Quand on se précipite dans les bras de la justice, avec sur soi tant de preuves de complicité c'est qu'on n'est pas complices. Je ne crois pas aux complices dans cette affaire.

- Alors, pourquoi étaient-ils dehors à minuit ? Qu'ils le disent ! ...

- Ils ont certainement un intérêt à se taire. Il s'agit de savoir lequel ... Même s'ils ne sont pas complices, cela peut avoir quelque importance. Tout est important de ce qui se passe dans une nuit pareille ..."

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Extrait ajouté par Nithael 2018-02-26T16:52:54+01:00

- Diable ! fit Rouletabille.

Le reporter, lui aussi, avait l'air consterné. Il tira de son portefeuille un morceau de papier blanc, comme je lui avais vu faire précédemment, et découpa avec ses ciseaux les contours de "pieds élégants" de l'assassin, dont le modèle était là, sur la terre. Et puis il transporta cette nouvelle semelle de papier sur les empreintes de la bottine de M. Darzac. L'adaptation était parfaite et Rouletabille se releva en répétant : "Diable !"

Je n'osais pas prononcer une seule parole, tant j'imaginais que ce qui se passait, dans ce moment, dans les bosses de Rouletabille, était grave.

Il dit :

"Je crois pourtant que M. Robert Darzac est un honnête homme ..."

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Extrait ajouté par missframboise 2011-12-29T15:36:03+01:00

"Le presbytère n'a rien perdu de son charme ni le jardin de son éclat."

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Extrait ajouté par Biquet 2011-11-03T09:39:03+01:00

Pg 301

XXIX - Le mystère de Mlle Stangerson

Les jours suivants, j’eus l’occasion de lui demander encore ce qu’il était allé faire en Amérique. Il ne me répondit guère d’une façon plus précise qu’il ne l’avait fait dans le train de Versailles, et il détourna la conversation sur d’autres points de l’affaire.

Il finit, un jour, par me dire :

« Mais comprenez donc que j’avais besoin de connaître la véritable personnalité de Larsan !

- Sans doute, fis-je, mais pourquoi alliez-vous la chercher en Amérique ? … »

Il fuma sa pipe et me tourna le dos. Évidemment, je touchais au « mystère de Mlle Stangerson ». Rouletabille avait pensé que ce mystère, qui liait d’une façon si terrible Larsan à Mlle Stangerson, mystère dont il ne trouvait, lui, Rouletabille, aucune explication dans la vie de Mlle Stangerson, « en France », il avait pensé, dis-je, que ce mystère « devait avoir son origine dans la vie de Mlle Stangerson, en Amérique ». Et il avait pris le bateau ! Là-bas, il apprendrait qui était ce Larsan, il acquerrait les matériaux nécessaires à lui fermer la bouche… Et il était parti pour Philadelphie !

Et maintenant, quel était ce mystère qui avait « commandé le silence » à Mlle Stangerson et à M. Robert Darzac ? Au bout de tant d’années, après certaines publications de la presse à scandale, maintenant que M. Stangerson sait tout et a tout pardonné, on peut tout dire. C’est, du reste, très court, et cela remettra les choses au point, car il s’est trouvé de tristes esprits pour accuser Mlle Stangerson qui, en toute cette sinistre affaire, fut toujours victime, « depuis le commencement ».

Le commencement remontait à une époque lointaine où, jeune fille, elle habitait avec son père à Philadelphie.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-11-03T09:38:27+01:00

Pg 244

XXVI - Où Joseph Rouletabille est impatiemment attendu

Le 15 janvier suivant, c’est-à-dire deux mois et demi après les tragiques événements que je viens de rapporter, L’Époque publiait, en première colonne, première page, le sensationnel article suivant :

« Le jury de Seine-et-Oise est appelé aujourd’hui, à juger l’une des plus mystérieuses affaires qui soient dans les annales judiciaires. Jamais procès n’aura présenté tant de points obscurs, incompréhensibles, inexplicables. Et cependant l’accusation n’a point hésité à faire asseoir sur le banc des assises un homme respecté, estimé, aimé de tous ceux qui le connaissent, un jeune savant, espoir de la science française, dont toute l’existence fut de travail et de probité. Quand Paris apprit l’arrestation de M. Robert Darzac, un cri unanime de protestation s’éleva de toutes parts. La Sorbonne tout entière, déshonorée par le geste inouï du juge d’instruction, proclama sa foi dans l’innocence du fiancé de Mlle Stangerson. M. Stangerson lui-même attesta hautement l’erreur où s’était fourvoyée la justice, et il ne fait de doute pour personne que, si la victime pouvait parler, elle viendrait réclamer aux douze jurés de Seine-et-Oise l’homme dont elle voulait faire son époux et que l’accusation veut envoyer à l’échafaud. Il faut espérer qu’un jour prochain Mlle Stangerson recouvrera sa raison qui a momentanément sombré dans l’horrible mystère du Glandier. Voulez-vous qu’elle la reperde lorsqu’elle apprendra que l’homme qu’elle aime est mort de la main du bourreau ? Cette question s’adresse au jury « auquel nous nous proposons d’avoir affaire, aujourd’hui même ».

« Nous sommes décidés, en effet, à ne point laisser douze braves gens commettre une abominable erreur judiciaire.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-11-03T09:37:49+01:00

Pg 186

XIX - Rouletabille m'offre à déjeuner à l'auberge du « Donjon »

Ce n’est que plus tard que Rouletabille me remit ce carnet où l’histoire du phénomène de la « galerie inexplicable » avait été retracée tout au long, par lui, le matin même qui suivit cette nuit énigmatique. Le jour où je le rejoignis au Glandier dans sa chambre, il me raconta, par le plus grand détail, tout ce que vous connaissez maintenant, y compris l’emploi de son temps pendant les quelques heures qu’il était allé passer, cette semaine-là, à Paris, où, du reste, il ne devait rien apprendre qui le servît.

L’événement de la « galerie inexplicable » était survenu dans la nuit du 29 au 30 octobre, c’est-à-dire trois jours avant mon retour au château, puisque nous étions le 2 novembre. « C’est donc le 2 novembre » que je reviens au Glandier, appelé par la dépêche de mon ami et apportant les revolvers.

Je suis dans la chambre de Rouletabille ; il vient de terminer son récit.

Pendant qu’il parlait, il n’avait point cessé de caresser la convexité des verres du binocle qu’il avait trouvé sur le guéridon et je comprenais, à la joie qu’il prenait à manipuler ces verres de presbyte, que ceux-ci devaient constituer une de ces « marques sensibles destinées à entrer dans le cercle tracé par le bon bout de sa raison ». Cette façon bizarre, unique, qu’il avait de s’exprimer en usant de termes merveilleusement adéquats à sa pensée ne me surprenait plus ; mais souvent il fallait connaître sa pensée pour comprendre les termes et ce n’était point toujours facile que de pénétrer la pensée de Joseph Rouletabille. La pensée de cet enfant était une des choses les plus curieuses que j’avais jamais eu à observer. Rouletabille se promenait dans la vie avec cette pensée sans se douter de l’étonnement - disons le mot - de l’ahurissement qu’il rencontrait sur son chemin.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-11-03T09:37:04+01:00

Pg 99

XI - Où Frédéric Larsan explique comment l'assassin a pu sortir de la Chambre Jaune.

Dans la masse de papiers, documents, mémoires, extraits de journaux, pièces de justice dont je dispose relativement au « Mystère de la Chambre Jaune », se trouve un morceau des plus intéressants. C’est la narration du fameux interrogatoire des intéressés qui eut lieu, cet après-midi-là, dans le laboratoire du professeur Stangerson, devant le chef de la Sûreté. Cette narration est due à la plume de M. Maleine, le greffier, qui, tout comme le juge d’instruction, faisait, à ses moments perdus, de la littérature. Ce morceau devait faire partie d’un livre qui n’a jamais paru et qui devait s’intituler : Mes interrogatoires. Il m’a été donné par le greffier lui-même, quelque temps après le « dénouement inouï » de ce procès unique dans les fastes juridiques.

Le voici. Ce n’est plus une sèche transcription de demandes et de réponses. Le greffier y relate souvent ses impressions personnelles.

La narration du greffier :

Depuis une heure, raconte le greffier, le juge d’instruction et moi, nous nous trouvions dans la «Chambre Jaune», avec l’entrepreneur qui avait construit, sur les plans du professeur Stangerson, le pavillon. L’entrepreneur était venu avec un ouvrier. M. de Marquet avait fait nettoyer entièrement les murs, c’est-à-dire qu’il avait fait enlever par l’ouvrier tout le papier qui les décorait. Des coups de pioches et de pics, çà et là, nous avaient démontré l’inexistence d’une ouverture quelconque. Le plancher et le plafond avaient été longuement sondés. Nous n’avions rien découvert. Il n’y avait rien à découvrir. M. de Marquet paraissait enchanté et ne cessait de répéter :

« Quelle affaire ! monsieur l’entrepreneur, quelle affaire ! Vous verrez que nous ne saurons jamais comment l’assassin a pu sortir de cette chambre-là ! »

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Extrait ajouté par Biquet 2011-11-03T09:36:30+01:00

VIII - Le juge d'instruction interroge Mlle Stangerson

Cinq minutes plus tard, Joseph Rouletabille se penchait sur les empreintes de pas découvertes dans le parc, sous la fenêtre même du vestibule, quand un homme, qui devait être un serviteur du château, vint à nous à grandes enjambées, et cria à M. Robert Darzac qui descendait du pavillon :

« Vous savez, monsieur Robert, que le juge d’instruction est en train d’interroger mademoiselle. »

M. Robert Darzac nous jeta aussitôt une vague excuse et se prit à courir dans la direction du château ; l’homme courut derrière lui.

« Si le cadavre parle, fis-je, cela va devenir intéressant.

- Il faut savoir, dit mon ami. Allons au château. »

Et il m’entraîna. Mais, au château, un gendarme placé dans le vestibule nous interdit l’accès de l’escalier du premier étage. Nous dûmes attendre.

Pendant ce temps-là, voici ce qui se passait dans la chambre de la victime. Le médecin de la famille, trouvant que Mlle Stangerson allait beaucoup mieux, mais craignant une rechute fatale qui ne permettrait plus de l’interroger, avait cru de son devoir d’avertir le juge d’instruction… et celui-ci avait résolu de procéder immédiatement à un bref interrogatoire. À cet interrogatoire assistèrent M. de Marquet, le greffier, M. Stangerson, le médecin. Je me suis procuré plus tard, au moment du procès, le texte de cet interrogatoire. Le voici, dans toute sa sécheresse juridique :

Demande. - Sans trop vous fatiguer, êtes-vous capable, mademoiselle, de nous donner quelques détails nécessaires sur l’affreux attentat dont vous avez été victime ?

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Extrait ajouté par angel101076 2011-09-12T03:26:07+02:00

Il n'y a pas d'amour. Il n'y a que des preuves d'amour.

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Extrait ajouté par Belami77 2022-10-13T17:55:20+02:00

"Vous voyez, monsieur, quel est mon système, continua Rouletabille ; je ne demande pas aux signes extérieurs de m'apprendre la vérité ; je leur demande simplement de ne pas aller contre la vérité que m'a désignée le bon bout de ma raison !..."

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