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Extrait ajouté par x-Key 2013-02-15T16:03:45+01:00

Ils se mirent en route sans même me donner la possibilité de réunir mes maigres effets personnels, ce qui d'ailleurs n'impliquaient pas une grande perte et, pis encore, sans me laisser le temps de me doucher, ce qui fit que la puanteur de mes émanations imprégna vite l'intérieur de la voiture-patrouille qui, à coups de klaxon, aux hurlements de sa sirène et en brinquebalant, nous conduisit en un peu plus d'une heure au centre de la ville; et donc à la fin de ce chapitre.

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Extrait ajouté par x-Key 2013-02-15T16:03:34+01:00

On entendait, à travers les cloisons, des expectorations, des halètements et, sporadiquement, des pets. Je me dis que si un jour j'étais riche, je ne me permettrais qu'un luxe, celui de fréquenter exclusivement des hôtels à une étoile minimum. Tandis que je piétinais les cafards qui couraient sur le lit, je ne pus m'empêcher de me souvenir de ma cellule à l'asile, si hygiénique, et je confesse que j'en éprouvai de la nostalgie. Mais il n'y a pas de plus grande richesse que la liberté, dit-on, et il n'était pas question de la sous-estimer maintenant que j'en jouissais. Je me mis donc au lit avec cette idée consolante et tentai de m'endormir en ressassant l'heure à laquelle je voulais me réveiller : car je sais que le subconscient, en plus de dénaturer notre enfance, déformer nos attachements, nous rappeler ce que nous sommes anxieux d'oublier, nous révéler ce que notre condition a d'abject, en bref, nous démolir la vie, fait aussi office de réveil quand on en a envie, comme par une sorte de compensation.

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Extrait ajouté par x-Key 2013-02-15T16:03:21+01:00

La pension vers laquelle je me dirigeai était commodément située à un détour de la rue Tapias, et portait l'enseigne de l'hôtel Cupidon, tout confort, bidet dans toutes les chambres. Le préposé ronflait comme un sonneur et se réveilla furieux. Il était borgne et porté au blasphème. Il consentit non sans rechigner à troquer montre et Bic contre une chambre avec fenêtre pour trois nuits. Il allégua contre mes protestations que l'instabilité politique avait entamé l'afflux touristique et diminué les investissements privés de capital. Je répondis que si ces facteurs avaient affecté l'industrie hôtelière, ils avaient également touché l'industrie horlogère et celle du stylo-bille, qu'elle s'appelle ou non de la sorte. Sur quoi, le borgne rétorqua qu'il s'en fichait, que trois nuits, c'était son dernier mot, à prendre ou à laisser. Le marché était abusif mais il ne me restait pas d'autre remède que d'accepter. La chambre que le sort m'octroya était une porcherie qui sentait l'urine. Les draps étaient si sales que je dus les décoller par à-coups ; je découvris une chaussette trouée sous l'oreiller. La salle-de-bains commune était une vraie piscine, les cabinets et le lavabo étaient bouchés ; il flottait d'ailleurs dans ce dernier une substance visqueuse et irisée dont les mouches se montraient friandes. Je renonçai à me doucher et regagnai ma chambre.

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