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Extrait ajouté par Belami77 2021-11-05T18:01:03+01:00

L'irrémédiable, c'est de croire, malgré et contre tout, à la vie éternelle. C'est d'avoir perdu le refuge du néant.

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Extrait ajouté par Belami77 2021-11-05T16:21:45+01:00

Il devait passer les vacances auprès de Jean-Louis, à ce foyer où sa mère avait tant désiré qu'il pût trouver un abri, quand elle ne serait plus là. Peut-être s'y fût-il résigné, si la douleur de la séparation avait été partagée ; mais "elle" était invitée sur un yacht, pour une longue croisière, et vivait dans la fièvre des essayages ; sa joie éclatait sans qu'elle songeât à se contraindre. Il ne s'agissait plus, pour Yves, de soupçons imaginaires, de craintes tour à tour éveillées et apaisées, mais de cette joie brutale, pire qu'aucune trahison, et qu'une jeune femme ressentait, en se séparant de lui. Elle était enivrée de ce qui le tuait. Patiemment, elle avait feint la tendresse, la fidélité ; et voici qu'elle se démasquait d'un seul coup, sans perfidie d'ailleurs, car elle n'aurait voulu lui causer aucune peine.

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Extrait ajouté par Belami77 2021-11-05T16:16:43+01:00

Il n'avait de cesse qu'il n'eût démontré à ses amies que leur amour n'était qu'une apparence. Il était de ces garçons malheureux qui répètent : "Vous ne m'aimez pas" pour obtenir l'assurance contraire, mais leur parole est pénétrée d'une force persuasive dont ils n'ont pas conscience ; et à celle qui protestait mollement, Yves fournissait des preuves qui achevaient de la convaincre qu'en effet elle ne l'aimait pas et ne l'avait jamais aimé.

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Extrait ajouté par Belami77 2021-11-05T14:00:11+01:00

Il la ferait une fois encore, cette figure terrible, quelques années plus tard, au déclin d'un beau jour clair et chaud, vers la fin août 1915, à Mourmelon, entre deux baraquements,. Nul n'y prêterait d'attenton, pas même le camarade en train de le rassurer : "Il paraît qu'il va y avoir une préparation d'artillerie foudroyante, tout sera haché ; nous n'aurons plus qu'à avancer l'arme à la bretelle ; les mains dans les poches..." José Frontenac lui opposerait ce même visage, vidé de toute espérance, mais qui, ce jour-là, ne ferait plus peur à personne.

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Extrait ajouté par Belami77 2021-11-05T13:41:08+01:00

Yves à sa fenêtre, récitait sa prière du soir devant les cimes confuses de Bourideys et devant la lune errante. Il attendait tout, il appelait tout, et même la souffrance, mais non cette honte de survivre pendant des années à son inspiration ; d'entretenir par des subterfuges sa gloire. Et il ne prévoyait pas que ce drame, il l'exprimerait, au jour le jour, dans un journal qui serait publié après une grande Guerre ; il s'y résignerait, n'ayant plus rien écrit, depuis des années. Et ces pages atroces sauveraient la face ; elles feraient plus pour sa gloire que ses poèmes ; elles enchanteraient et troubleraient heureusement une génération de désespérés. Ainsi, dans cette nuit de septembre, peut-être Dieu voyait-il sortir de ce petit bonhomme rêveur devant les pins endormis, un étrange enchaînement de conséquences ; et l'adolescent, qui se croyait orgueilleux, était bien loin de mesurer l'étendue de son pouvoir, et ne se doutait pas que le destin de beaucoup serait différent de ce qu'il eût été sur la terre et dans le ciel, si Yves Frontenac n'était jamais né.

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Extrait ajouté par Paraffine 2020-05-27T00:39:15+02:00

Ses bandeaux déjà gris, un peu en désordre, lui donnaient l'air négligé d'une femme qui n'attend plus rien. Le corsage noir, boutonné par devant, moulait les épaules maigres, le buste réduit. Tout son être trahissait la fatigue, l'épuisement de la mère que ses petits dévorent vivante. Elle ne demandait pas d'être admirée ni plainte, mais d'être comprise. L'indifférence aveugle de son beau-frère la mettait hors d'elle et la rendait violente et injuste. Elle s'en repentait et se frappait la poitrine dès qu'il n'était plus là; mais ses bonnes résolutions ne tenaient pas lorsqu'elle revoyait cette figure inexpressive, ce petit homme sans yeux devant qui elle se sentait inexistante et qui la vouait au néant.

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Extrait ajouté par Paraffine 2020-05-27T00:37:46+02:00

Chapitre I

Xavier Frontenac jeta un regard timide sur sa belle-sœur qui tricotait, le buste droit, sans s'appuyer au dossier de la chaise basse qu'elle avait rapprochée du feu; et il comprit qu'elle était irritée. Il chercha à se rappeler ce qu'il avait dit, pendant le dîner, et ses propos lui semblèrent dénués de toute malice; Xavier soupira, passa sur son crâne une main fluette.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-06-07T12:14:23+02:00

La mort ne nous livre pas seulement aux vers, mais aussi aux hommes, ils rongent une mémoire, ils la décomposent.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-06-07T12:14:12+02:00

C'était le repos. Le repos, ma chérie, songez donc! ne plus sentir que l'on aime ...Pourquoi nous a-t-on appris à douter du néant? ... L'irrémédiable, c'est de croire, malgré et contre tout, à la vie éternelle. C'est d'avoir perdu le refuge du néant.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-06-07T12:13:50+02:00

Mais tous avaient obscurément conscience que, par une faveur singulière, le temps faisait halte : ils avaient pu descendre du train que rien n'arrête ; adolescents, ils demeuraient, dans cette flaque d'enfance, ils s'y attardaient, alors que l'enfance s'était retirée d'eux à jamais.

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