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Maintenant, ce que Tout l’art du Réveil de la Force ne nous dit pas, c’est d’où vient ce leitmotiv. A-t-il été décidé par quelqu’un ? Et si oui, par qui ? Ou est-ce qu’il a fini par s’imposer, compte tenu des contraintes de production ? La version officielle des faits n’existe pas encore, mais on imagine que cet élan nostalgique n’est pas le simple fruit du hasard ou des dates butoir. L’ordre a pu venir d’en haut, et dans son livre, Bob Iger n’a pas l’air de s’en cacher. Lorsque l’ancien président de Disney évoque la déception de George Lucas face au Réveil de la Force, c’est surtout l’ambition d’Iger pour ce nouveau Star Wars qui transparaît : « Dans chaque film de la trilogie originale, c’était important pour [Lucas] de présenter de nouveaux mondes, de nouveaux personnages, de nouvelles technologies. Dans celui-ci, il nous a dit qu’il n’y avait pas assez de pas en avant, visuellement ou technologiquement.

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Une fois l’œuvre définitivement séparée de son créateur et J.J. Abrams enfin engagé, les choses s’accélèrent du côté de Disney. Sous l’impulsion de Rick Carter, l’un des deux chefs décorateurs du Réveil de la Force, et accessoirement l’un des premiers créatifs recrutés pour ce nouveau film, les concepts se multiplient. Et s’ils sont évidemment visuels, dans leur majorité, ils soulèvent les premières interrogations, presque métaphysiques, qui guideront ce septième opus durant tout son développement.

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Dans une réalité alternative où Lucas s’est occupé lui-même de sa nouvelle trilogie, ce livre n’a pas lieu d’être. L’appropriation ne sera pas nécessaire, ou du moins, on pourrait le résumer à la vision d’un auteur, George Lucas, qui a décidé d’étendre et de modifier sa création, une nouvelle fois, comme il le faisait déjà en ajustant numériquement certaines scènes, ou plus simplement, en écrivant de nouvelles histoires. Mais avec le rachat opéré par Disney, le tableau se complique. Il n’y a plus une ou deux visions, mais une multitude de personnes qui vont s’exprimer sur l’avenir de Star Wars.

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L’absence de parricide va d’ailleurs dans le sens d’un enfant lentement dévoré par le côté obscur, comme Lucas le souhaitait. Et pourtant, quelques idées imaginées par Arndt se sont révélées très importantes dans la vision de Disney. C’est sans doute pourquoi le scénariste est encore présent au générique du Réveil de la Force, même si les règles de la Writer’s Guild of America, chargée de décerner ce genre de paternité, restent assez obscures en la matière. On peut citer, par exemple, la présence de différentes reliques tirées des restes de Dark Vador, qui devaient apparaître dans cette histoire, et qu’on finira par apercevoir dans le film de J.J. Abrams. Il est même un temps question de retrouver une information précieuse, contenue dans les restes de l’Étoile de la Mort, une idée qui fera finalement surface dans L’Ascension de Skywalker, des années plus tard. Deux exemples qui en disent long sur l’influence qu’a pu avoir Arndt chez Disney, lui qui choisira pourtant de faire cavalier seul après plusieurs mois de travail. Il cite lui-même des difficultés à écrire le film, mais des conflits de calendrier et des dates butoir toujours plus pressantes ont également été évoqués dans la presse américaine.

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Si je m’étais accroché à l’entreprise, j’aurais pu le faire, et je l’aurais fait. Bien sûr, de nombreux fans aurait détesté cette idée, comme ils ont détesté La Menace fantôme et tout le reste, mais au moins, toute l’histoire, du début à la fin, aurait été racontée. » Comment un concept aussi radical aurait-il pu trouver sa place dans l’intrigue de la postlogie de George Lucas ? Nul ne le sait. Mais plus les déclarations se multiplient et plus les Whills semblent faire office d’à-côté. À bien y regarder, leur rôle auraient pu se limiter à une scène ou quelques dialogues, à la manière de midi-chloriens dans La Menace fantôme. Pour rappel, on y apprenait que ces êtres microscopiques faisaient résonner la Force dans nos cellules, mais c’est à peu près tout.

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Le réalisateur voulait apparemment faire amende honorable en choisissant des adultes d’une vingtaine d’années comme protagonistes, en lieu et place du (trop) jeune Anakin Skywalker, boudé à l’époque de La Menace fantôme. On sait également que le héros de sa trilogie, comme celle de Disney, aurait été une héroïne. Celle qui deviendra Rey s’est un temps appelée Kira, une référence à peine déguisée à Akira Kurosawa, pour qui Lucas a le plus grand respect. D’après Pablo Hidalgo, membre du « Story Group » de Lucasfilm (un département chargé d’assister les créateurs impliqués sur Star Wars dans leurs histoires), la version de Lucas aurait vu Kira partir à la recherche du grand Luke Skywalker, pour le retrouver beaucoup plus tôt que dans Le Réveil de la Force. Mais elle n’est pas la seule à être déjà présente, et d’autres personnages semblent avoir fait la transition de la version Lucas à celle de Disney.

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Celles et ceux qui se sont penchés sur le long processus d’écriture de la saga le savent bien, Lucas avait un temps imaginé non pas trois, six ni même neuf, mais bien douze films pour Star Wars. Douze histoires qui auraient été, çà et là, couchées sur le papier de ses petits carnets, et qui ont su traverser les années, sous une forme ou sous une autre. Si on accepte de la réduire à une seule et simple idée, alors oui, la postlogie est d’abord une idée de George Lucas, et de George Lucas seul, même s’il s’est souvent amusé à partager ses plans avec d’autres. De nombreuses déclarations de Mark Hamill, l’interprète de Luke Skywalker, vont dans ce sens. Et d’après l’acteur, Lucas parlait déjà de ces nombreuses suites lors du tournage du premier épisode, c’est-à-dire en 1976. Et deux ans plus tard, en 1978, c’est un profil sur George Lucas du magazine Time34 qui explique que Star Wars Corp, l’ancêtre de Lucasfilm, allait produire Star Wars II (sic) et dix autres films. Vers la fin des années 1970, Lucas calmera un peu ses ardeurs en passant de douze à neuf films, mais l’idée reste la même. La trilogie originale aura une suite, et elle sera plus ésotérique, presque philosophique, d’après ce que Hamill et Lucas lui-même ont pu révéler au fil des années, comme l’a montré un article de Jonathan Rinzler paru sur StarWars.com.

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Avec le vilain souvenir de la prélogie dans le rétroviseur et des années de carburant créatif dans le réservoir, Disney est prêt à nous embarquer dans une nouvelle ère Star Wars. Première étape de cette longue route spatiale : l’imitation, et pas n’importe laquelle. Dans un premier temps, il s’agit d’être fidèle à George Lucas.

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Compte tenu de ces nombreuses influences, d’une version à l’autre, le scénario de Star Wars va donc osciller entre le film d’aventure et le plus pur conte de fées. L’histoire et ses personnages ne cessent d’être modifiés, même si l’embauche de Ralph McQuarrie va aider Star Wars à prendre une forme plus ou moins définitive. Engagé en 1975, cet illustrateur de génie, jusque-là confiné au dessin industriel, va mettre tout son talent au service du projet. Ses tableaux riches en couleurs et déjà bourrés de détails vont rendre l’univers de George Lucas plus tangible, à tel point qu’ils finiront par convaincre le studio hollywoodien de la 20th Century Fox. Convaincue par la précision du trait de McQuarrie et les premiers designs de C-3PO ou encore de Dark Vador, l’entreprise accepte de financer le film.

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YODA AVAIT TORT. IL N’Y A QUE DES ESSAIS. Encore plus quand on rachète la plus grande des sagas de l’histoire du cinéma, pour la modique somme de 4 milliards de dollars. Le 30 octobre 2012, Disney s’offrait l’intégralité de Lucasfilm. C’est-à-dire ses franchises, dont Star Wars et Indiana Jones, mais aussi ses différentes succursales, à commencer par Industrial Light & Magic, célèbre compagnie dédiée aux effets spéciaux. Mais de toutes les lignes d’un contrat que l’on imagine massif, Star Wars était évidemment la plus importante.

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