Le Navire des glaces
Auteur
- Michael Moorcock (Écrivain)
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Classement en biblio - 22 lecteurs
extrait
C'est vrai. J'ai vu New York. Ses tours s'élevaient dans une étendue miroitante de glace lisse. On ne peut décrire leur hauteur. Peut-être la cour de la Glace-Mère se trouve-t-elle là, eut-être n'est-ce qu'un mythe... Mais, si la cité est conservée intacte, son savoir a, lui aussi, été conservé. D'une manière ou d'une autre, Arflane, la preuve dont je parlais se trouve à New York.
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Roman post apocalyptique où la Terre n’est plus qu’une calotte glaciaire. Dans le style Moorcock - à mon sens plutôt direct et peu recherché dans le narratif - l’auteur réussit à nous plonger dans un monde original, rude et impitoyable. Comme le livre est court, laissez vous emporter.
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un bon roman post-apocalyptique où la glace recouvre la planète entière.
La civilisation humaine s'est adapté et s'est reconstruite dans cette univers glacé très bien décrit. On l'a découvre à travers les yeux d'un capitaine-baleinier.
En fait c'est un roman sur l'univers de la marine à voile sur laquelle repose entièrement cette nouvelle civilisation.
On est facilement embarqué dans cette univers. Il y a une nette tendance à la dramatisation mais cela ajoute du charme à l'ouvrage. Les personnages sont assez intrigants, bien que peu attachant d'après moi.
La fin est abrupte mais elle est crédible. Je ne m'attendais à rien de moins du personnage principal.
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Je dois dire qu'il est passé en tête de mes bouquins préférés de Moorcock. Les actions sont beaucoup plus réalistes, et les personnages beaucoup plus fouillés. Globalement on y crois beaucoup plus, alors que dans d'autres de ses bouquins on pouvait parfois avoir un semblant d'irréalité nous détachant du livre (ce qui n'a rien à voir avec le fait que les autres livres dont je parle soient principalement de la fantasy : de la magie peut être décrite de manière très réaliste, et un coupage de pain peut être tellement décalé qu'on n'y crois pas une seconde).
J'ai beaucoup aimé l'aspect anachronique engendré par la perte des connaissances scientifiques de ces hommes du futur, utilisant du coup des objets de notre temps tout en vivant comme au moyen age. Ce décalage est très touchant.
On trouve également une grosse réflexion sur la religion. Les personnages croient dure comme fer au règne de la Glace Mer, dont la doctrine est plus ou moins que tout va tôt ou tard vers la mort. Ils n'ont que dégout ne serait ce qu'à l'évocation de chaleur, ou de choses vertes poussant sur le sol... Leur croyance les rend aveugle à la réalité, et tout ceci évolue tout au long du livre de manière très intéressante.
Le gros point noir, totalement subjectif pour le coup, est l'omniprésence de la chasse à la baleine, décrite dans le détail, sans aucune empathie pour ces pauvres bêtes. J'ai vraiment eu du mal sur ces passages... Mais bon, on est du côté des chasseurs dans ce livre, donc l'action est dans l'état d'esprit adéquat.
Mais globalement, j'ai énormément aimé : des personnages très attachants, bien que souvent tête à claque, une prose qui nous embarque complètement dans l'histoire, des retournements de situations, et un dénouement super intéressant.
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Le seul Moorcock que je retiendrai vraiment de ceux que j'ai pu lire même si c'est un des moins connus...
On n'est plus dans la fantasy alambiquée mais dans une fiction glacée et sobre. La quête d'un homme sur un monde gelé où les sciences et les savoirs du passé ont été oubliés.
Malgré une ambiance générale qui m' plu la fin m'a déçue.(comme si elle avait été bâclée)
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Date de sortie
Le Navire des glaces
- France : 1988-04-01 - Poche (Français)
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Résumé
Quand Konrad Arflane perdit le commandement de son navire, il prit ses skis et partit au hasard. Il voulait être au calme pour réfléchir et décider s'il devait vivre ou mourir. La banquise recouvrait la Terre entière : que pouvait faire un capitaine sans son navire des glaces ? Konrad croyait aux vieilles idées : le cours naturel de toutes choses allait vers le froid absolu et la mort. Une tradition parlait de New York, où les Spectres du Gel, depuis l'aurore des temps, tiennent leur cour dans le palais mythique de la Glace-Mère. Certains osaient dire que le soleil se réchauffait, que la Glace-Mère était mourante : des impies ! Jadis, il y avait eu la saleté, le vert, la vie ; mais la mort a toujours le dernier mot. Konrad, le capitaine fou, était l'Élu de la Mère, le seul homme capable de conduire un vaisseau jusqu'à New York, à la recherche du savoir qui changerait le monde. Et ça se savait.
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